L’OCP accompagne plus de 30 femmes rurales issues des provinces de Rehamna et de Youssoufia

Youssoufia- L’OCP- Site Gantour, via son programme « Act4Community » a assuré l’accompagnement de plus de 30 femmes rurales adhérentes à des coopératives locales au niveau des provinces de Rehamna et de Youssoufia, à travers la création à leur profit d’AGR en matière de tapisserie, tout en leur offrant les équipements nécessaires pour monter leur projets.

Cette initiative s’insère dans le cadre d’un programme local axé sur la qualification de l’élément humain dans les domaines du tissage et de la tapisserie en tant que patrimoine culturel local, en quête de valorisation et de promotion aux niveaux régional et local, indique un communiqué du Groupe OCP- Site Gantour.

Dans ce cadre, des bénévoles de « Act4Community » se sont mobilisés afin d’assurer un accompagnement de qualité à plus de 30 femmes rurales adhérentes à des coopératives locales dans les provinces de Rehamna et de Youssoufia via, la création d’AGR.

Pour ce faire, un Maâlem spécialisé dans la tapisserie a procédé, auparavant, au diagnostic technique des compétences des femmes concernées dans le but d’évaluer leurs connaissances ainsi que leur maîtrise des techniques de fabrication des tapis (choix des matières premières, techniques de fabrication de tapis, filage, tissage …), avant de concocter un programme de formation étalé sur 30 jours pour chaque bénéficiaire.

Cette formation vise à renforcer les compétences de ces femmes artisanes et à consolider leur savoir-faire, à même de leur permettre de répondre aux demandes et exigences du marché.

La finalité étant de faire de la tapisserie « un levier économique » local de nature à permettre l’émancipation et l’autonomisation financière d’un grand nombre de femmes rurales.

Cette initiative se propose aussi de faire bénéficier et d’encourager les femmes tisseuses de ces deux provinces à l’usage de matières premières de qualité pour améliorer la production et tirer vers le haut la qualité du tapis rural, en vue de promouvoir sa commercialisation.

Il s’agit de même de parvenir à une meilleure inclusion socio-économique de ces femmes, à travers l’amélioration de leurs revenus, conclut la même source.