ActualitésL’Ondraf planche sur une nouvelle évaluation du coût du stockage des déchets radioactifs

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22 Août

L’Ondraf planche sur une nouvelle évaluation du coût du stockage des déchets radioactifs

Bruxelles – L’Office national des déchets radioactifs et des matières fissiles en Belgique (Ondraf) planche sur une nouvelle évaluation du coût du stockage des déchets radioactifs, qui avoisinerait désormais au moins 8 milliards d’euros, contre la projection initiale de 3,2 milliards, rapporte mercredi Le Soir.

En 2013, le scénario d’un enfouissement des déchets les plus dangereux à 200 mètres de profondeur était estimé à 3,2 milliards d’euros, un chiffre jugé « fort optimiste », selon le journal.

L’Ondraf est donc en passe de réviser ces montants, en concertation avec les producteurs de déchets (Electrabel, mais aussi le centre d’études de Mol, ou Belgoprocess), précise-t-il.

Dans l’hypothèse la plus favorable, l’enfouissement et l’installation de stockage pèseraient 8 milliards d’euros. Mais un autre montant de 10 milliards est aussi évoqué par l’office.

« On a pris l’initiative de revoir le scénario de référence. Cette réévaluation est en cours, et devrait être finalisée en septembre. On ne peut pas encore communiquer le montant final qui sera retenu. Mais il sera largement supérieur au coût identifié par le passé », confirme au journal Evelyn Hooft, porte-parole de l’Ondraf, en attente de la validation des chiffres par le conseil d’administration.

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Paris – La capitale française expérimente, durant cet été, des poubelles  »nouvelle génération » fonctionnant à l’énergie solaire.

Ces poubelles ont la particularité d’être équipées de puces qui permettent d’évaluer la quantité de déchets collectés par rapport à la place restante, pour ensuite les compacter si besoin. L’électricité nécessaire à ces opérations est obtenue grâce à des panneaux solaires directement installés.

Leur mécanisme permet d’écraser jusqu’à 600 litres de déchets « soit cinq fois plus que la capacité d’une corbeille de rue classique », affirme la mairie de Paris sur son site.

Au total, ce sont 42 poubelles qui ont été placées fin juillet par la ville de Paris dans trois lieux fréquentés de la capitale. Durant cette phase d’essai, les modèles de poubelles de trois entreprises différentes sont testés dans trois endroits différents: à proximité des grands magasins rue Haussmann, autour de la place de la République et près de Gare du Nord.

Cette expérimentation entre dans le cadre du projet #VillePlusPropre, lauréat du budget participatif de Paris en 2017.

Selon la mairie de Paris, ces installations devraient permettre de « ne plus avoir de débordements de poubelles, réduire les coûts de collecte des déchets, réduire les émissions de CO2 et une optimisation des tournées de collecte ».

D’autres villes françaises, comme Caen en septembre prochain, prévoient également de mettre en place des poubelles  »nouvelle génération ».

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Madrid – Les personnes vivant à proximité d’espaces verts urbains, tels que les parcs et les jardins, présentent un risque plus faible de cancer du sein, selon une étude de l’Institut de santé globale de Barcelone.

« Au contraire, le risque de cancer du sein est plus grand chez les femmes vivant à proximité de zones agricoles, ce qui révèle la relation étroite existant entre les espaces verts et le cancer du sein », explique cette étude, publiée dans l’International journal of Hygiène and Environmental Health.

« Les espaces verts sont fortement liés à un meilleur état de santé physique et mentale et à une espérance de vie plus longue », estime l’étude, notant que les enfants vivant à proximité d’espaces verts sont dotés d’une grande capacité d’attention et de compétences émotionnelles et comportementales distinguées.

Plus de 3.600 femmes de dix provinces espagnoles ont fait l’objet de cette étude. Il s’agit de 1.738 cas ayant un cancer du sein et 1.900 autres femmes qui n’ont jamais été atteintes de ce cancer.

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Lisbonne – La consommation de gaz naturel a atteint un niveau jamais enregistré au Portugal, avec plus 66.500 GWh, soit 15 pc de plus qu’un précédent record enregistré en 2010, selon un communiqué de la société portugaise d’électricité REN.

La forte utilisation des centrales du gaz naturel pour la production d’électricité est due à la sécheresse qui affecte le Portugal et par conséquent à la baisse de la production des centrales hydroélectriques.

Cette forte utilisation s’explique aussi par le fait que le système électrique portugais est fortement exportateur, selon la même source.

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