L’ONU donne le coup d’envoi d’une campagne mondiale « Océans Propres »

Bruxelles –  L’ONU a donné jeudi à Genève le coup d’envoi d’une campagne mondiale « Océans Propres » visant à mettre fin aux déchets plastiques, dont 8 millions de tonnes sont déversées chaque année dans les océans.

L’objectif est d’éliminer, à l’horizon 2022, les micro-plastiques présents dans les cosmétiques et l’utilisation excessive de plastique à usage unique, indique l’organisation internationale dans un communiqué.

Lancée lors du dernier sommet mondial sur les océans organisé à Bali, la campagne exhorte les gouvernements à adopter des politiques de réduction du plastique, interpelle les industries à minimiser les emballages plastiques et à repenser la conception des produits.

En outre, elle invite les consommateurs à changer leurs habitudes du tout-jetable, avant que les océans ne soient endommagés de manière irréversible.

« Nous avons joué le rôle de spectateur pendant trop longtemps et le problème n’a fait que s’aggraver. Cela doit cesser », a insisté le directeur de l’ONU Environnement, Erik Solheim, dans un communiqué.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi:

.- Le manteau neigeux recouvrant les Alpes chaque hiver diminuerait de 30pc d’ici la fin du siècle même si la hausse de la température mondiale est limitée à 2°C conformément à l’accord de Paris sur le climat, avertit une étude publiée en Suisse.

Les glaciers alpins devront continuer à fondre mais les futures émissions de gaz à effet de serre détermineront de combien, a explique Christophe Marty, l’un des auteurs du rapport.

Dans le cas où les émissions polluantes ne diminueraient pas, l’épaisseur et l’étendue de ce manteau neigeux pourraient se réduire jusqu’à 70 pc, ont prévenu les chercheurs de l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches et de l’Ecole polytechnique fédérale de Suisse.

Si ce scénario catastrophe se réalisait, seules les stations de ski au dessus de 2.500 mètres auraient une vraie saison de glisse.

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.- Londres – Les engrais chimiques, utilisés par les agriculteurs pour augmenter le rendement des cultures, sont responsables de la pollution des sols, mais sont surtout la cause majeure de pollution des eaux souterraines, principaux réservoirs d’eau potable, selon les conclusions d’une étude scientifique parue dans le magazine Nature.

Il y a trois principaux types d’engrais chimiques : les azotés, les phosphatés et les potasses. Ils apportent les éléments nutritifs dont les plantes ont besoin pour se développer et qui peuvent manquer dans les sols trop exploités.

Mais, les sols et les eaux souterraines sont affectés par l’utilisation massive de ces engrais qui rendent l’eau non potable. Or, près de 70 pc de la pollution de l’eau aux nitrates est imputée à l’activité agricole.

L’épandage des cultures fournit des doses massives d’engrais azotés. Les nitrates étant très solubles dans l’eau, lorsqu’ils ne sont pas consommés par les plantes, s’infiltrent aisément dans le sol et atteignent progressivement les eaux souterraines.

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.- Les océans absorbent la quasi-totalité des rayons solaires et les réémettent essentiellement sous forme de chaleur, attisant ainsi le phénomène du réchauffement planétaire.

Selon une nouvelle étude, publiée dans les Geophysical Research Letters, les experts ont montré que les océans se sont considérablement réchauffés ces dernières années.

L’étude révèle qu’une grande partie du réchauffement climatique agit dans les océans profonds. Elle souligne qu’au cours de la dernière décennie, 30 pc du réchauffement des océans s’est produit en dessous de 700 m de profondeur.

.- Madrid – Quelque 90pc des canyons sous-marins du monde, une des principales structures géomorphologiques des marges continentales, sont menacés par la pêche et la pollution, indique une étude multidisciplinaire à laquelle ont participé des chercheurs de l’Institut espagnol d’Océanographie (IEO) et de l’Institut des sciences marines de Barcelone (ICM).

Les chercheurs ont analysé l’état écologique des canyons sous-marins et élaboré des stratégies pour protéger ces écosystèmes, qui constituent un lien entre la plateforme continentale et les fonds marins et offrent un refuge pour de nombreuses espèces, comme le corail d’eau froide.

Ces écosystèmes sont aussi riches en nutriments, ce qui en fait des espaces de vie privilégiés pour les poissons et contribuent donc à l’économie de nombreux pays à travers la pêche, soulignent les scientifiques.

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.- Les énergies renouvelables et durables permettent de créer plus d’emplois et représentent le futur, face à une énergie nucléaire qui ‘’n’a pas sa place dans un monde 100 pc renouvelable’’, a estimé l’eurodéputé du groupe Equo au Parlement européen Florent Marcellesi.

Dans une déclaration aux médias espagnols lors d’une visite à Mérida (ouest) pour s’enquérir de la station nucléaire d’Almaraz, l’eurodéputé a critiqué les pouvoirs publics et les propriétaires des centrales nucléaires qui veulent allonger leur période d’activité à 60 ans, mettant en garde contre les risques de cette énergie radioactive.

A cet égard, il a dit ne pas comprendre la décision des autorités portugaises de retirer leur plainte contre l’Espagne pour le projet de création d’une zone de stockage des déchets nucléaires au niveau d’Almaraz, car ce projet ‘’représente un danger pour la région d’Estrémadure et pour le Portugal’’ voisin.

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.- Paris – ‘’Quelles solutions pour la méditerranée ?’’ a été le thème d’un séminaire international, organisé jeudi par le ministère français de l’environnement en collaboration avec l’Union pour le Méditerranée (UPM) et le fonds onusien pour l’environnement (UNEP).

Selon un communiqué, la ministre française de l’environnement Ségolène Royal a annoncé lors de cet évènement la création en Méditerranée d’une ‘’zone à basses émissions’’ pour réduire la pollution des navires ainsi que la mise en place par la France, avec la Principauté de Monaco, d’un fonds de soutien aux aires marines protégées en Méditerranée, dont les deux premiers projets financés concernent le Parc national d’Al Hoceima au Maroc et l’Aire marine et côtière protégée des îles Kuriat en Tunisie.

La Ministre s’est félicitée, par ailleurs, de la volonté de l’Espagne de rejoindre le sanctuaire marin Pelagos dans l’objectif d’étendre la protection des cétacés aux côtes espagnoles, discutée lundi 20 février lors du Sommet franco-espagnol, a-t-on indiqué de même source.

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.- Les sénateurs français ont adopté une proposition de résolution visant à renforcer la lutte contre l’exposition aux perturbateurs endocriniens.

Le texte demande que l’utilisation des phtalates, classés comme substances cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), soit interdite dans les jouets, les produits cosmétiques et dans tous les dispositifs médicaux.

Selon le Sénat, la lutte contre l’exposition des enfants aux perturbateurs endocriniens, notamment dans les crèches et les écoles, doit devenir une priorité de l’action publique. Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, le Sénat estime indispensable l’interdiction de la pulvérisation de produits chimiques, notamment les produits phytosanitaires, dont nombre d’entre eux sont des perturbateurs endocriniens, aux abords des zones d’habitation et des écoles.

Le sénat a, par ailleurs, souligné la nécessité d’allouer des moyens financiers et humains pour le développement de la recherche universitaire sur les effets sanitaires des perturbateurs endocriniens.