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03 Nov

L’organisation de la COP22, une démonstration de l’engagement du Maroc dans la lutte contre le changement climatique (Benkhadra)

Casablanca – L’organisation de la COP22 au Maroc est une démonstration de l’engagement du Royaume dans la lutte contre le changement climatique, a affirmé, jeudi à Casablanca, la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Mme Amina Benkhadra.

Intervenant lors d’une Conférence-Débat sur «Mines et climat au Maroc», organisée par la Fédération de l’industrie minérale (FDIM), Mme Benkhadra a indiqué que le Maroc, fier de ses choix, qui en ont font d’ailleurs un modèle dans la région et sur la scène internationale, présentera à l’occasion de la COP22 ses nombreuses réalisations dans l’énergie, l’agriculture, la sauvegarde des oasis et l’eau.

« La COP 22 devra être une COP des solutions et notamment pour les programmes d’atténuation et d’adaptation et pour les accès au financement », a-t-elle dit, notant que le cas Maroc démontre que la vision, la détermination et une gouvernance claire peuvent faire le changement et la différence.

Elle a de même souligné que le Maroc, pays faible émetteur mais vulnérable aux effets du changement climatique, a pris très tôt ses responsabilités en préparant progressivement sa vision pour répondre aux problèmes de rareté de l’eau, de désertification, d’inondations et d’élévation du niveau de la mer. Les acteurs nationaux sont conscients des défis et des risques auxquels ils sont confrontés et ont également une conscience aigüe de leurs rôles et de leurs responsabilités, relève Mme Benkhadra.

Et de rappeler, à ce propos, les différentes mesures prises par les entreprises marocaines pour une gestion rationnelle de l’eau dans toutes les étapes du processus minier, l’introduction des énergies renouvelables ou de la cogénération, le traitement des rejets et des digues, les mesures d’efficacité énergétique et la remise en l’état des sols et la prise en compte de la RSE.

«Il faudra assurer la participation de toutes les parties prenantes, Etats, gouvernements, entreprises, société civile, territoires, villes et institutions financières pour collaborer ensemble sur les différentes problématiques posées», a-t-elle dit préconisant la mise en place de plateformes spécifiques reliant les institutions financières et les Etats/entreprises/porteurs de projets, afin de faire face aux multitudes d’initiatives lancées.

Intervenant pour la même occasion, le Secrétaire général du ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, M. Abderrahim El Hafidi, a indiqué que le processus de transition énergétique entamé par le Maroc, depuis quelques années, a permis de mettre en place un modèle énergétique qui tient compte des potentialités et des spécificités de la demande énergétique marocaine.

«Ce modèle a apporté des solutions opportunes pour l’approvisionnement des mines en énergie électrique renouvelable en particulier», a dit M. El Hafidi, faisant remarquer que ces solutions sont rendues possibles et compétitives grâce à l’énorme potentiel dont dispose notre pays et à la mise en œuvre de dispositions importantes aux niveaux législatif, réglementaire et institutionnel.

Il a de même souligné que le Maroc, pays faiblement émetteur de gaz à effet de serre, mais très vulnérable aux effets du changement climatique, a pris très tôt ses responsabilités en dessinant progressivement les contours de sa propre vision de développement durable. En effet, le Royaume a adopté dans sa vision de développement, le concept de développement durable qui favorise l’équilibre entre les dimensions environnementales, économiques et sociales, avec pour objectifs l’amélioration du cadre de vie des citoyens, le renforcement de la gestion durable des ressources naturelles, notamment minières, et la promotion des activités économiques respectueuses de l’environnement.

Dans ce sens, le Maroc a, par ailleurs, mis en place les fondements visant à instaurer le développement durable dans le pays à travers plusieurs réformes politiques, institutionnelles, juridiques et socio-économiques, rappelle-t-il. Et d’ajouter que ce processus a été renforcé par l’adoption de la Charte Nationale de l’Environnement et de Développement Durable, dont l’élaboration a été lancée suite aux Directives Royales en juillet 2009.

«La concrétisation de ce processus s’est traduite par l’intégration des principes de développement durable dans les différentes stratégies sectorielles», indique le SG du ministère de l’Energie, assurant que la dimension environnementale et la gestion durable des ressources minières sont prises en considération tout au long de la chaîne de valeurs de l’industrie minière.

Dans une allocution à cette occasion, le président de la FDIM, M. El Hou El Marbouh, a mis en exergue l’importance cruciale des initiatives d’atténuation des conséquences des changements climatiques. Il est extrêmement important que les acteurs publics accompagnent les acteurs opérant dans le secteur des mines dans le renforcement des capacités et la formation sur les changements climatiques, suggère-t-il.

Abordant les défis environnementaux, qui se posent de plus en plus avec acuité, ainsi que la gestion des risques afférents à l’eau, l’efficacité énergétique et la gestion des déchets, M. El Marbouh a exhorté les autorités publiques à accorder un intérêt particulier aux systèmes hydrologiques.

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