L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides lance à Dakar l’initiative « Quartier zéro déchet »
Dakar – L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) a lancé, mardi, à Dakar, l’initiative « Quartier zéro déchet », la plateforme « Settal 2.0 » et la Cellule de veille et de sensibilisation, pour impliquer les populations dans l’assainissement de leurs collectivités dans ses activités.
« Nous voulons que nos communes et nos quartiers soient propres. Et pour cela, il faut que les populations y participent. (…). C’est cela l’esprit de ces trois projets », a expliqué le coordonnateur de l’UCG, Ibrahima Diagne.
« La plateforme +Setal 2.0+ va permettre d’organiser des manifestations. La Cellule de veille et de sensibilisation va aider à débarrasser les dépôts d’ordures et à sensibiliser les populations » sur l’assainissement de leur cadre de vie, dans la région de Dakar, a-t-il précisé.
Les trois initiatives vont permettre de « résoudre de manière durable » le problème des déchets, a ajouté M. Diagne, promettant de remettre des équipements aux populations.
Voici le bulletin quotidien de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 21 juin :
— La secrétaire générale du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Ramatoulaye Dieng Ndiaye a émis, mardi à Dakar, l’idée d’aller vers une méthodologie nationale d’évaluation du carbone forestier.
Mme Ndiaye a invité les acteurs à consolider les résultats du projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution (PROGEDE2) afin d’aller vers une méthodologie nationale d’évaluation du carbone forestier.
La secrétaire générale du ministère de l’Environnement et du Développement durable présidait un atelier national de partage des résultats de l’inventaire pour l’évaluation des stocks de carbone dans les massifs forestiers de la zone d’intervention du PROGEDE2.
Le projet doit faire le bilan carbone de ses activités mais également contribuer à l’augmentation durable de la disponibilité de combustibles domestiques diversifiés ainsi que les revenus des communautés participatives, tout en préservant les écosystèmes forestiers et en tenant compte du genre, a-t-elle souligné.
Mali :
— La 18e édition de la Quinzaine de l’environnement a pris fin dimanche dernier, dans la ville de Mopti au Mali, selon la presse locale.
Cette édition a été tenue sous le thème: « Rapprocher les gens de la nature, dans la ville et sur terre, des pôles à l’équateur ».
Durant 15 jours, cette manifestation qui se veut une campagne de communication pour le changement de comportement, a été surtout marquée par l’organisation des conférences-débats, des émissions audiovisuelles, des visites de terrain, organisation de concours (Bamako, ville propre) et à Mopti par les “concours quartier propre et village propre”.
La cérémonie de clôture a été marquée par la remise de diplômes de reconnaissance aux différents intervenants ayant contribué à la réussite de ce rendez-vous de l’environnement.
Burkina Faso :
— L’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD) se sont engagées à lancer en janvier 2019, un ambitieux programme d’énergie solaire en faveur du Burkina Faso, selon des médias.
Par cette initiative, ces deux Institutions veulent aider le Burkina Faso à accroître son offre énergétique.
La première phase du programme concerne la mise en œuvre d’actions urgentes pour répondre aux problèmes de déficit énergétique.
A terme, l’objectif révisé est de raccorder près de 650.000 ménages à un réseau électrique. Les études vont s’achever d’ici à janvier 2018 et le démarrage des travaux est prévu pour janvier 2019.
— L’Association Faso Envi Protek a rendu public, mardi, une déclaration dans laquelle elle proteste auprès de l’Ambassadeur des Etats-Unis au Burkina contre le retrait de son pays de l’Accord de Paris sur le climat et demande de reconsidérer cette décision «assimilable à un acte de terrorisme contre le climat».
‘’Par la présente, nous, Association Faso EnviProtek, protestons vigoureusement contre la décision unilatérale des Etats-Unis d’Amérique de se retirer de l’accord de Paris sur le climat, signé en décembre 2015 par 195 pays, dont le votre’’, souligne l’Association dans sa déclaration, rappelant qu’’’avec 5,30 milliards de tonnes de CO2 émises chaque année, votre pays est le deuxième plus grand pollueur du monde après la Chine (10,33 milliards de tonnes)’’.
Cette décision que ‘’nous jugeons inopportune et irresponsable (les raisons que votre pays avance étant infondées), fait de ce mois de juin 2017, un mois triste pour tous les amoureux de l’environnement et de sa biodiversité, dont nous sommes’’, poursuit la même source.
Côte d’Ivoire:
— Les populations de Daloa ont été instruites récemment dans le cadre d’une mission de l’Office nationale de la protection civile (ONPC) sur les effets néfastes des pluies diluviennes, afin d’être mieux informés sur les dégâts causés par les pluies, et leur montrer l’attitude à adopter lorsque surviennent des catastrophes.
Au cours de cette rencontre de sensibilisation, les populations ont été entretenues sur la notion d’inondation, la prévention des risques, les caractéristiques de l’inondation, les mesures de préventions, les conseils avant l’inondation, pendant et après.
Les populations ont été aussi exhortées à s’abriter en hauteur pendant les inondations, à curer les caniveaux, à limiter les constructions nouvelles dans les zones à risques, et à s’informer auprès du ministère de la construction avant tous travaux.
Depuis quelque temps, dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation contre les effets néfastes des pluies diluviennes, l’ONPC a entrepris des tournées dans les villes d’Adzopé, Abengourou, Guiglo et Daloa, en vue de sensibiliser les populations face aux catastrophes provoquées par les inondations récentes en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays.
Gabon :
— Les opportunités de partenariats entre le Gabon et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), notamment dans le domaine de l’agriculture durable, a été récemment au centre d’un entretien à Libreville entre le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, et la directrice générale et présidente de cette organisation internationale, Naoko Ishi.
A cette occasion, Dr Ishi a salué l’engagement fort du président gabonais en faveur de la protection de l’environnement, tout en le félicitant pour la création de 20 aires marines protégées, selon un communiqué de la présidence de la République gabonaise.
Cette audience s’est déroulée en marge des travaux de la 16è session de la Conférence ministérielle africaine de l’environnement, tenus les 15 et 16 juin dans la capitale gabonaise.