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16 Nov

Les ministères des finances doivent mener des politiques fiscales encourageant les investissements verts (M.Boussaid)

Marrakech, Les ministères des finances doivent mener des politiques fiscales « encourageantes » pour orienter davantage les choix des investisseurs vers des projets verts dans des secteurs écologiquement responsables, a affirmé, mercredi à Marrakech, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid.

« Les ministères des finances à travers le monde jouent un rôle dynamique dans les politiques publiques, notamment celles fiscales », a déclaré à la presse M. Boussaid en marge d’une conférence autour du « Rôle des ministères des Finances dans la mise en œuvre des politiques et des investissements sensibles au climat », organisée en marge de la COP22.

Il a, dans ce sens, appelé à revoir les systèmes de compensation, notamment pour les énergies fossiles, à encourager les politiques publiques à inclure une dimension environnementale et à faire des arbitrages des projets sur cette base.

« Les ministères des finances doivent également dialoguer avec l’ensemble des départements sur un système de budgétisation sensible au climat pour mesurer l’effort de tout un chacun en faveur de la planète », a-t-il martelé.

A cette occasion, le ministre a mis l’accent sur l’effort mondial pour mobiliser les financements, notant que les ministères des finances sont au cœur de cette problématique.

Cette conférence, organisée par le ministère de l’Economie et des finances et la Banque Mondiale, a connu la participation de plusieurs ministres chargés des finances de plusieurs pays, dont le Burkina Faso, le Japon, la France, l’Allemagne, la Suède, le Nigéria, le Rwanda et le Liberia.

La COP22, dont les travaux se poursuivront jusqu’au 18 novembre, doit opérationnaliser l’Accord de Paris sur le climat, entré en vigueur le 4 novembre, et accélérer l’action avant 2020 pour réduire l’impact des changements climatiques, tout en respectant les droits humains énoncés dans l’accord.

Ladite Conférence sera également une opportunité de débattre et d’examiner plusieurs thématiques relatives notamment à l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’énergie, aux forêts, à l’industrie, au transport et à l’eau.

Cet événement planétaire se déroule dans le village Bab Ighli, qui s’étend sur une superficie de près de 300.000 m² et connaît la participation de 20.000 délégués de 197 parties.

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