ActualitésL’utilisation de l’énergie solaire au Burkina pourrait réduire de 40 à 50% le prix du KW/H…

Actualités

centrale
12 Juil

L’utilisation de l’énergie solaire au Burkina pourrait réduire de 40 à 50% le prix du KW/H (ministre)

Dakar – Le ministre burkinabè de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, a affirmé que le solaire constitue actuellement une opportunité pour son pays, précisant que par le biais du solaire, le prix du KW/H pourrait être à la longue réduit de 40 à 50%.

Les énergies renouvelables vont permettre de favoriser plus d’accessibilité des populations en énergie car à ce jour, seule 20% des ménages a accès au jus précieux, a indiqué M. Ouédraogo, relayé jeudi par des médias locaux.

Le Burkina dispose d’une puissance totale de 350 Mégawatts et plus de la moitié résulte de l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire, ce qui fait que le pays détient le KW/H le plus cher de la sous-région, a-t-il fait remarquer.

Selon l’Association des journalistes et communicateurs pour les énergies et le développement durable (JED), le taux d’accès à l’électricité au Burkina Faso est de 21% contre un taux régional moyen de 40%, tandis qu’en milieu rural, seul 3% des ménages sont électrifiés.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 12 juillet :

Cameroun :

La Ville de Douala vient de se doter de stations pluviométriques et hydrométriques pour la mesure des précipitations et des paramètres hydrologiques, rapporte la presse locale.

Ce projet, fiancé par le Fond Français pour l’Environnement Mondial et l’Agence Française de Développement, fait de la ville Douala la première ville du Cameroun à disposer des instruments pour la prise des paramètres de la pluie et des rivières.
Côte d’Ivoire :

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a indiqué mercredi à Abidjan, que le gouvernement continue de travailler pour trouver une solution définitive à la situation de ces personnes déguerpies de leurs zones d’habitation après les inondations causées par les pluies diluviennes.

Le chef du gouvernement a donné cette information, lors d’une conférence de presse, à l’issue du premier conseil des ministres de son troisième gouvernement.

Amadou Gon Coulibaly a expliqué que les personnes concernées par cette mesure de déguerpissement étaient les riverains vivant dans des bassins d’orage ou installés sur des ouvrages d’assainissement.

Le formule retenue, a-t-il poursuivi, était que ces personnes soient recueillies sur des sites pré-identifiés dans les différentes communes où dans le cas contraire, mettre des abris pour pouvoir les recueillir là en attendant de trouver des solutions définitives en ce qui concerne leur recasement.

Mali :

Renforcer les capacités des différents acteurs maliens pour mener à bien la lutte contre les multiples risques biotechnologiques, définir les rôles et responsabilités des autorités nationales compétentes et du point focal national de la prévention des risques biotechnologiques (BCH) pour contrer la menace sont entre autres les objectifs d’un atelier de deux jours tenu récemment à Bamako.

Pour Mme Haidara Fatoumata Kadena, représentante du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, l’objectif de l’atelier est de renforcer les capacités des acteurs, de définir les rôles et les responsabilités des autorités nationales compétentes, d’identifier des procédures et ou des mécanismes pour tous les fournisseurs d’informations leur permettant de fournir et d’alimenter régulièrement les informations au (BCH) international et national.

Ghana :

Le professeur Rosamond Boahene, coordinateur du projet de gestion des déchets électroniques au Ghana, a appelé à des systèmes de recyclage et de collecte appropriés pour réduire l’impact environnemental et social désastreux des pratiques actuelles de gestion des déchets électroniques

« Au Ghana, le secteur est largement non réglementé sans aucune application appropriée des tendances actuelles de collecte, de séparation et d’élimination pour assurer le respect de l’environnement des déchets électroniques », a affirmé Mme Boahene.

Kenya :

La compagnie nationale « Kenya Electricity Generating Company » (KenGen) veut 5,7 milliards de shillings kényans (plus de 56 millions de dollars) auprès des partenaires multilatéraux pour la construction de la première centrale solaire du pays.

La centrale solaire, qui sera mise en place dans la région d’Embu, aura une capacité de 45 MW.

« Nous avons fini les études de faisabilité du projet et nous sommes maintenant à la recherche des fonds pour sa mise en œuvre », a indiqué Moses Wekesa, responsable du développement de la KenGen, cité par des médias locaux.

Voir Aussi