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20 Fév

Le ministre de l’agriculture minimise l’impact des criquets ravageurs sur la sécurité alimentaire du Kenya

Nairobi – Le ministre kényan de l’Agriculture, Peter Munya, a minimisé l’impact des criquets qui ont ravagé les cultures de 18 comtés à travers le Kenya sur la sécurité alimentaire du pays, en assurant que la plupart de ces criquets ne représentent pas de menace pour la sécurité alimentaire du pays.

« Ne vous inquiétez pas, les criquets vont mourir (…) Ils sont de couleur jaune. Cela signifie qu’ils sont de vieux criquets. Ils ne peuvent pas endommager les cultures », a affirmé le ministre, cité jeudi par le journal « The Standard ».

La déclaration du ministre qui contredit les mises en garde émises par la FAO a déclenché un débat national, y compris à l’Assemblée Nationale, où le ministre a été accusé d’avoir banalisé la pire invasion acridienne du Kenya depuis 70 ans.

Un comité sénatorial a convoqué mercredi Munya à comparaitre devant l’Assemblée Nationale pour expliquer le plan mis en place par son département pour faire face aux essaims de criquets et les empêcher de se propager dans le pays.

Classés par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) comme le ravageur migrateur le plus dangereux du monde, le criquet pèlerin a déja dévasté et endommagé les cultures de 18 comtés sur les 47 que compte le Kenya, avant de se propager en Ouganda, en Tanzanie, au Soudan et au Soudan du Sud.

La FAO prévient que si cette invasion acridienne n’est pas contrôlée, les insectes à reproduction rapide pourraient croître 500 fois d’ici juin.

Les criquets peuvent parcourir jusqu’à 150 km en une journée et manger leur propre poids corporel dans la verdure, ce qui signifie qu’un essaim d’un kilomètre carré peut manger autant de nourriture que 35.000 personnes par jour, met en garde l’organisation onusienne.

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