ActualitésNouvelle alliance d’organisations méditerranéennes pour répondre aux défis environnementaux

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13 Mar

Nouvelle alliance d’organisations méditerranéennes pour répondre aux défis environnementaux

Paris -Six organisations méditerranéennes se sont alliées, vendredi, dans le cadre d’un consortium afin de répondre aux défis environnementaux et financiers de la conservation de la nature en Méditerranée.

Le Consortium Méditerranéen pour la Biodiversité est né de la nécessité de faire face aux nombreux défis pesant sur la Méditerranée dont le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, les pollutions et les pressions sur les ressources…, soulignent ces organisations dans un communiqué conjoint.

Il s’agit de l’Initiative MedWet, le Réseau des Aires Marines protégées de Méditerranée (MedPan), l’Initiative pour les Petites Îles de Méditerranée (PIM), la Tour du Valat (TdV), l’Association Internationale des Forêts Méditerranéennes (AIFM) et le Centre de Coopération pour la Méditerranée de l’UICN, qui avec le soutien du Conservatoire du littoral, ont signé vendredi à Marseille un mémorandum d’entente pour le lancement de ce Consortium.

A travers cette initiative, ces structures ambitionnent d’unir leurs forces afin de protéger plus efficacement la biodiversité des montagnes à la mer, des forêts, des îles, des zones humides et des aires marines dans le Bassin Méditerranéen.

Le Consortium partage des objectifs communs à savoir protéger et restaurer efficacement la biodiversité méditerranéenne, identifier, mettre en œuvre et valoriser les solutions basées sur la Nature, mobiliser et soutenir les communautés locales dans la prise en compte de la préservation des ressources naturelles et dans leurs relations mettant en jeu des problématiques de santé.

Il s’agit de concevoir, d’accompagner et de mettre en œuvre des projets de prévention de la perte de biodiversité, de favoriser les échanges, de faire prendre conscience des nouveaux défis, de donner la capacité d’action en faveur de la biodiversité et de former les acteurs locaux à la bonne gouvernance de la gestion de la biodiversité, explique le communiqué.

Dans le cadre de cette démarche, un think tank va aussi voir le jour sous l’égide du Consortium et permettra de « faire atterrir les concepts » de développement et de conservation, encore parfois trop abstraits pour les mettre en application sur le terrain.

De même, un réseau actif de « red alert » permettra de faire remonter auprès des décideurs et bailleurs les projets d’atteinte à la biodiversité afin de trouver des solutions d’évitement ou de réduction des impacts.

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