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13 Nov

New York: des écoliers se déplacent à l’aide de cinq bus électriques sans émission de carbone

Washington – A White Plains, dans l’Etat de New York, les écoliers se déplacent depuis la rentrée à l’aide de cinq bus électriques sans émission de carbone. D’un coût estimé à plus de 365.000 dollars chacun, soit plus de trois fois le prix d’un bus diesel, et dotés des meilleures solutions antipollution, ces véhicules demeurent une rareté. Sur les 480.000 bus en circulation aux Etats-Unis, une centaine seulement sont électriques.

La situation est en train de changer au moment où les responsables étatiques tentent de limiter l’exposition des enfants aux gaz d’échappement des vieux bus diesel. En parallèle, le prix des bus électriques, quoique toujours hors de prix pour de nombreuses écoles, ne cesse de baisser en même temps que la technologie évolue.

Des expériences similaires fleurissent partout dans le pays. En Californie, l’Etat a déboursé des millions de dollars pour subventionner l’achat de douzaine de bus électriques en faveur d’écoles à budget réduit, alors que New York et le Massachusetts ont financé leurs propres petits projets.

Ces efforts pourraient profiter d’une autre source de revenus. En effet, en 2016, Volkswagen a accepté de verser 2,9 milliards de dollars aux Etats pour aider à nettoyer l’excès d’oxyde de nitrogène produit par ses véhicules. Désormais, plusieurs groupes de pression écologiques militent pour que cet argent soit employé pour remplacer les vieux bus de transport diesel par des véhicules électriques.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de mardi 13 novembre 2018:

Canada:

Le conseil tribal des Premières Nations Nuu-chah-nulth demande à la Colombie-Britannique de mieux protéger ses anciennes forêts pour préserver tant l’environnement que leur culture.

En effet, les terres des Nuu-chah-nulth, sur la côte ouest de l’île de Vancouver, abritent quelques-uns des arbres les plus anciens et les plus gros de la province. Les Premières Nations déplorent toutefois la disparition rapide de ces témoins des temps anciens et somment la province de ralentir, sinon d’arrêter leur coupe.

Pour la présidente du conseil tribal des Premières Nations Nuu-chah-nulth, Judith Sayers, il est surtout question de préserver l’héritage culturel des Premières Nations. « Toutes nos vies et une bonne partie de notre spiritualité sont liées à la forêt », souligne Sayers.

Les Premières Nations Nuu-chah-nulth utilisent traditionnellement le bois de cèdres jaunes et rouges âgés, notamment pour la fabrication de canots, de totems et de maisons longues. Faute d’arbres, d’autres Premières Nations viennent désormais s’approvisionner chez les Nuu-chah-nulth, explique Judith Sayers.

La présidente du conseil précise toutefois que la coupe ne menace pas que les arbres, mais qu’elle a aussi un effet sur la fraie des saumons.

Des moyens de protection sont toutefois en place, puisque la province protège 55% des 3,2 millions d’hectares de forêts anciennes qu’elle compte sur son territoire. Ce n’est toutefois pas assez, selon divers groupes environnementaux qui demandent une extension de l’aire protégée.

Selon Judith Sayers, il est impératif que les entreprises qui exploitent les forêts de la province s’inspirent des pratiques autochtones quant au respect des forêts anciennes, faisant savoir que certaines des Premières Nations Nuu-chah-nulth exploitent, en effet, des entreprises forestières en vertu des traités qui les lient au gouvernement fédéral, mais elles le font en tentant de préserver le patrimoine des forêts anciennes.

De son côté, le ministère des Forêts, des Terres, de l’Exploitation des ressources naturelles et du Développement rural s’engage à travailler avec les Premières Nations pour assurer une gestion durable des écosystèmes des forêts anciennes.

Mexique:.

Le gouvernement de la capitale Mexico vient de présenter, en collaboration avec l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) et la Banque inter-américaine de développement, le plan « Bmx CDMX » pour la promotion de la bicyclette lors des déplacements quotidiens et son insertion dans les politiques publiques de la mobilité urbaine.

S’exprimant lors d’une rencontre de communication sur ce plan, le chef du gouvernement, José Ramón Amieva, a souligné que la ville de Mexico est « vue, appréciée et vécue différemment à bord d’une bicyclette », notant que ce plan vise à faire du vélo, non seulement un moyen de transport urbain plus respectueux de l’environnement, mais une philosophie de vie saine et bénéfique pour la santé.

Il s’agit d’un moyen de transport durable ayant un impact positif sur l’environnement et la lutte contre la pollution de la ville, a-t-il fait observer, insistant sur le fait que les études réalisées par l’UNAM sur ce sujet sont une référence mondiale sur la manière dont l’infrastructure cyclable doit être aménagée.

Le programme « Paseo Dominical » de chaque dimanche enregistre une participation moyenne de 80.000 personnes, alors que la parade nocturne du Jour des Morts a attiré près de 145.000 cyclistes, a fait savoir le responsable.

Pour sa part, la ministre de l’environnement a indiqué que l’objectif principal du « Plan Bmx CDMX » est de promouvoir la mobilité cycliste à travers la mise en place de nouvelles infrastructures et programmes d’itinéraires cyclables, soulignant que la mobilité durable est l’un des objectifs et des engagements à atteindre d’ici 2030 pour le Mexique, pour que le vélo soit un élément fondamental de déplacement quotidien.

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