Le niveau de coronavirus détecté dans les eaux usées en Estonie stable ces dernières semaines

Tallinn – Le niveau de coronavirus détecté dans les eaux usées à travers l’Estonie est resté stable ces dernières semaines et, dans le cas du comté de Harju, a même baissé plus rapidement, selon une étude récente de l’Université de Tartu.

La dernière analyse hebdomadaire menée par l’université a révélé que le comté de Harju représente sa diminution un peu plus rapide du niveau de coronavirus dans ses eaux usées, tandis que les indicateurs moyens ailleurs enregistrent une baisse plus modeste.

Le professeur de technologie des composés antimicrobiens à l’Université de Tartu, Tanel Tenson, qui dirige l’étude, a affirmé que l’indice illustrant la situation moyenne en Estonie démontre que la concentration de coronavirus dans les eaux usées est restée à peu près la même tout au long du mois d’avril.

« Nous pouvons, cependant, voir une lente diminution », a déclaré Tenson dans un communiqué de l’université.

L’étude aide le Conseil de la santé à surveiller les changements dans la dynamique des épidémies de coronavirus et à découvrir les épidémies cachées, et fournit également des informations précoces utilisées pour estimer la propagation du virus responsable des cas cliniques détectés.

L’université a ajouté de nouvelles couleurs à sa carte pour différencier les niveaux de virus «élevés» et «très élevés» les uns des autres, alors qu’aucune région d’Estonie ne peut être considérée comme exempte de virus à l’heure actuelle.

L’étude consiste à collecter des échantillons d’eaux usées au début de chaque semaine dans les centres de population de 10 000 habitants ou plus (dont il y en a environ 15), et dans les petites localités si nécessaire.

Dans le cas des grandes villes, les données reflètent les eaux usées traversant une station d’épuration sur une période de 24 heures, ce qui fournit un aperçu précis, tandis que dans les plus petits centres de population, des contrôles ponctuels sont effectués, qui doivent être utilisés sur plusieurs semaines pour avoir une image claire des tendances, en raison de leur plus grande sensibilité à divers facteurs.

L’enquête est menée en collaboration avec les prestataires de services d’eau concernés et le Centre estonien de recherche environnementale, tandis que les échantillons sont analysés à l’Institut de technologie de l’Université de Tartu.