ActualitésUne nouvelle étude examine les liens entre les fluctuations de température et les demandes d’asile…

Actualités

22 Déc

Une nouvelle étude examine les liens entre les fluctuations de température et les demandes d’asile à l’UE

Washington, 22/12/2017 (MAP) –Une nouvelle étude scientifique de deux chercheurs de l’Université Columbia, publiée jeudi dans la revue Science a examiné les liens potentiels entre les fluctuations de température dans 103 pays et le volume de demandes d’asile à l’Union européenne sur la période de 15 ans entre 2000 et 2014.

Les auteurs ont ensuite tenté de déterminer l’augmentation potentielle de demandes d’asile au fur et à mesure du réchauffement planétaire entre aujourd’hui et 2100.

Ils ont conclu que l’UE pourrait assister à une augmentation de 28% des demandes au cas d’un réchauffement planétaire « modéré » et à un pic de 188%, soit 660 000 demandes de plus chaque année, dans le cas d’un réchauffement plus sévère.

« Il y a 300 ans, il y a eu des baisses massives de production en Europe, et cela a conduit à d’énormes décisions migratoires », a déclaré Wolfram Schlenker, économiste et auteur de l’étude avec Anouch Missirian, doctorant. « Mais j’ai été surpris que même dans l’environnement d’aujourd’hui, nous trouvons cette relation significative et robuste ».

Le travail fait suite à une étude encore contestée de 2015 qui portait sur le rôle potentiel du changement climatique dans la crise en Syrie. Selon cette étude, une sécheresse entre 2007 et 2010 dans la région du Croissant fertile a contribué à impulser la dissolution politique qui a suivi, et que la sécheresse elle-même avait été plus susceptible de se produire en raison du réchauffement climatique.

Dans la nouvelle étude, dont les données n’incluent pas la période au cours de laquelle l’Europe a connu un pic de migration dramatique à partir de 2015, les chercheurs ne prétendent pas que les changements climatiques provoqués par l’homme alimentent les tendances migratoires actuelles. Au lieu de cela, ils constatent simplement que les demandes d’asile oscillent lorsque les températures s’écartent d’un optimum climatique d’environ 68 degrés Fahrenheit (20 degrés Celsius).

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord de vendredi 22 décembre 2017:

Panama:

Le ministère de l’Environnement a annoncé une enveloppe de 3,7 millions de dollars pour protéger le parc national du Coiba, situé du côté panaméen de la côte atlantique, que l’UNESCO a classé au patrimoine mondial en 2005.

Environ 78% de ces ressources seront consacrées à la gestion, à la protection et à l’entretien du parc, tandis que le reste servira à financer des projets durables dans un certain nombre de zones adjacentes à cet espace écologique, a précisé le ministère.

« 17 ans après la création d’un Fonds dédié, le parc national Coiba, dispose des ressources nécessaires à sa gestion, sa protection et sa préservation », a déclaré le ministre de l’Environnement, Emilio Simpres, dans un communiqué.

Le ministre a indiqué que la direction du parc discutera lors de sa prochaine réunion le 3 janvier de la possibilité d’approuver un plan d’utilisation publique de cette zone protégée, qui est l’une des principales attractions touristiques du pays.

 


 

Canada :

La ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a annoncé que le gouvernement accordera plus d’un milliard de dollars à partir du « Fonds du leadership pour une économie à faibles émissions de carbone » au cours des cinq prochaines années aux provinces de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de l’Ontario, du Québec, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Ecosse, en vue de mettre en œuvre des mesures climatiques et d’efficience énergétique.

En s’appuyant sur les priorités établies dans le plan du Canada sur la croissance propre et les changements climatiques, les provinces et territoires du Canada ont proposé des mesures concrètes pour les investissements au titre du « Fonds du leadership » visant à réduire la pollution par le carbone et à stimuler une croissance propre.

Faisant partie du « Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone », le « Fonds du leadership » devrait permettre de réduire de plus de trois millions de tonnes la pollution par les gaz à effet de serre au Canada en 2030, ce qui équivaudrait à retirer près d’un million de voitures de la circulation cette année-là.

Les provinces et territoires deviennent admissibles à recevoir de l’argent du « Fonds du leadership » lorsqu’ils adhèrent au plan du Canada sur la croissance propre et les changements climatiques, le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques.

Le « Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone » est un investissement important prévu dans le plan du Canada sur la croissance propre et les changements climatiques, lequel aidera le Canada à atteindre l’objectif de 2030 de l’Accord de Paris.

Ce Fonds comporte deux volets : le « Fonds du leadership » qui aidera les provinces et territoires à honorer leurs engagements à réduire la pollution par le carbone dans le cadre du plan du Canada sur le changement climatique; et le « Défi pour une économie à faibles émissions de carbone », qui soutiendra d’ambitieux projets qui peuvent être présentés par l’ensemble des provinces et des territoires, ainsi que par les municipalités, les organismes et gouvernements autochtones, les entreprises et les organismes sans but lucratif.

Le gouvernement fédéral lancera le « Défi pour une économie à faibles émissions de carbone » en 2018.

Afin de mieux appuyer la mise en œuvre du plan de lutte contre le changement climatique du Canada, le gouvernement fédéral investit 21,9 milliards de dollars en infrastructures vertes.

 

 

***************

 

Mexique:

 

La qualité de l’air est très mauvais dans une grande partie de la vallée du Mexique avec un maximum de 123 points dans l’indice métropolitain de la qualité de l’air (Imeca), selon le dernier bilan du système de surveillance atmosphérique.

Dans son rapport le plus récent, le ministère de l’environnement de la capitale a indiqué que les zones les plus polluées sont le nord-est, le nord-ouest, le centre et le sud-est, alors que dans le sud-ouest l’air est régulier.

Le ministère a fait savoir que les municipalités les plus touchées par la concentration de la pollution sont Ecatepec 123 points particules en suspension, suivie de Tepotzotlán 110 points et Tultitlán 106 ponits.

Compte tenu de ces conditions, le Département de l’environnement a suggéré que les enfants, les personnes âgées, les personnes ayant des maladies respiratoires et cardiovasculaires devraient limiter leurs efforts prolongés à l’extérieur.

Voir Aussi