Des organisations de protection de l’environnement tire la sonnette d’alarme sur la biodiversité

Bruxelles –  Plusieurs organisations de protection de l’environnement ont tiré, jeudi, la sonnette d’alarme sur « la disparition de la biodiversité » en Suisse, après la publication d’un rapport qui dresse un tableau sombre concernant l’état du milieu naturel.

« Sur les 18 objectifs fixés par le Conseil fédéral en matière environnementale, un seul peut être atteint d’ici à 2020 », ont affirmé les ONG BirdLife Suisse, Pro Natura et le Fondsmondial pour la nature (WWF).

Seuls 14 objectifs partiels de la stratégie parmi un total de 120 ont bénéficié de mesures suffisantes pour pouvoir être concrétisés, ont-elles déploré dans un communiqué.

Les défenseurs de l’environnement ont demandé au gouvernement de publier un plan d’action avec des mesures concrètes qui permettent d’atteindre les objectifs déjà fixés.

Le rapport sur la biodiversité publié mercredi par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) révèle que près de la moitié des milieux naturels et plus d’un tiers des espèces animales et végétales sont menacés.

« De nombreux milieux naturels, comme les prairies sèches ou les zones humides, n’existent plus que sous forme résiduelle », a regretté l’office.

-. L’agriculture suisse répond à 80pc de ses besoins énergétiques en recourant aux énergies fossiles, mais pourrait facilement réduire une telle dépendance, selon un rapport adopté par le gouvernement helvétique.

D’après le document, les agriculteurs sont appelés à économiser le carburant des tracteurs, à climatiser mieux les étables et à optimiser le recours aux engrais et l’alimentation des animaux.

En 2013, la consommation énergétique directe des bâtiments et des machines agricoles atteignait 16.300 térajoules (TJ), soit moins de 2pc de la consommation énergétique du pays.

La Suisse est entièrement dépendante des importations pour les énergies fossiles. Pour réduire les risques, le gouvernement préconise au secteur d’adopter une consommation économe et rationnelle d’énergie et de miser en parallèle sur l’utilisation de sources indigènes et renouvelables.

Les exploitants, relève le rapport, pourraient se fournir en électricité verte à 100pc, poser des panneaux solaires ou miser sur des installations de biogaz ou d’éolienne.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi 20 juillet 2017:

Madrid, _Le parc national de Donana, situé dans le sud de l’Espagne et qui constitue l’une des plus grandes zones humides d’Europe, risque d’entrer dans la «liste noire» du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO, a affirmé l’ONG Ecologistes en Action.

Les autorités concernées sont appelées à améliorer la protection de cet espace naturel, a souligné l’organisation lors du lancement d’une campagne visant à analyser l’état de cet espace naturel qui a été partiellement touché par u incendie le mois dernier.

Selon Ecologistes en Action, cet incendie, qui a dévasté près de 8.500 ha de végétations, a mis en évidence la situation vulnérable et les menaces qui pèsent sur cet espace naturel qui abrite quatre écosystèmes différents (littoral de dunes, forêt méditerranéenne, marais et lagunes).

-Le recyclage de déchets en plastique progresse en Espagne avec un total de plus de 478 tonnes de produits recyclés en 2016, en hausse de 7,4 pc par rapport à l’année précédente et une part moyenne de 10,3 kg de plastique recyclé par habitant, soit près d’un kilogramme de plus qu’en 2015, a indiqué l’association Cicloplast.

Ces résultats sont le fruit d’intenses campagnes de sensibilisation, qui ont permis d’augmenter sensiblement le volume des déchets en plastique déposés dans les poubelles réservée au recyclage, a relevé l’association.

Toutes les régions autonomes d’Espagne ont connu une hausse du pourcentage des déchets en plastique recyclés, à l’exception de Castille et Léon où ce volume s’est maintenu à 7,5 kg par habitant.

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Lisbonne,_ Le parlement portugais a adopté mercredi une vaste réforme des forêts visant, entre autres, à réduire à terme le nombre des eucalyptus présents en masse sur son territoire, l’exploitation de cette espèce très inflammable ayant été mise en cause après les incendies meurtriers du mois de juin.

La réforme faisait l’objet de discussions parlementaires depuis avril, soit avant le gigantesque feu de forêt qui a ravagé la région de Pedrogao Grande (centre) du 17 au 22 juin, provoquant la mort de 64 personnes et faisant plus de 250 blessés.

Face au choc provoqué par ce drame, le Premier ministre Antonio Costa avait appelé les députés à adopter une réforme « consensuelle » afin d' »éviter de nouvelles catastrophes et de relever les défis lancés par la revitalisation de l’intérieur du pays et le réaménagement de la forêt ».

Selon les données les plus récentes de l’Institut pour la conservation de la nature et des forêts (ICNF), l’eucalyptus constitue l’espèce forestière la plus importante au Portugal, occupant en 2010 une superficie de 812.000 hectares, en hausse de 13 pc par rapport à 1995.

– Le Portugal dispose depuis mercredi d’un plan de prévention, de surveillance et de suivi des effets de la sécheresse, qui comprend un ensemble de mesures de prévention de ce phénomène, qui a atteint ses pires niveaux depuis 1995.

Ce plan a été approuvé pendant la première réunion d’un comité interministériel, dont la mission est d’identifier les problèmes et surveiller la situation actuelle de la sécheresse au Portugal continental.

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Ecosse,_ La société irlandaise Mainstream Renewable Power, à l’origine d’un projet de parc éolien marin au large de l’Ecosse, vient d’annoncer que la construction allait pouvoir débuter après avoir remporté une bataille juridique qui aura duré deux ans.

La société Mainstream Renewable Power a déclaré que cette décision de la Court of Session, plus haute instance civile écossaise, ouvrait la voie au projet, dont le coût est estimé à 2 milliards de livres sterling (2,3 milliards d’euros) et pourrait produire près de 4 pc de la demande en énergie du pays.

En 2014, le gouvernement écossais avait approuvé le projet de construction du parc éolien Neart Na Gaoithe, « la force du vent » en gaélique, au large des côtes orientales de l’Ecosse.

La Société royale pour la protection des oiseaux (RSPB) avait alors retardé la mise en place du projet en menant une action en justice. Selon elle, la construction menacerait des centaines d’oiseaux indigènes, dont le macareux moine.

« Nous sommes heureux de cette décision et nous sommes impatients de travailler main dans la main avec la RSPB afin de débuter la construction du parc éolien dès l’année prochaine », a dit Andy Kinsella, directrice d’exploitation pour la société Mainstream Renewable Power.

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Londres, _Après avoir frôlé l’extinction, la loutre réapparait et revient petit à petit dans les rivières et les côtes du Royaume-Uni, selon l’Environment Agency.

Son principal ennemi était l’aldrine et le dieldrine. Introduits au Royaume-Uni en 1956, ces insecticides organochlorés ont fortement contaminé le milieu lacustre, empoisonnant les poissons et leurs prédateurs, dont la loutre.

Les autorités britanniques ont mené ces deux dernières décennies, une campagne de nettoyage des cours d’eau du Royaume. Du coup, « l’état écologique des rivières anglaises n’a jamais été aussi bon depuis 20 ans », affirment les responsables de l’Environment Agency.

Plus de 30 ans après leur première enquête, les naturalistes anglais sont formels: les loutres sont désormais présentes dans toutes les régions d’Angleterre. Les populations sont particulièrement importantes en Cornouailles et dans le Nord-ouest.

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Paris, _L’édition 2017 de la journée consacrée à la qualité de l’air se déroulera le 20 septembre dans toute la France, a indiqué le ministère de la Transition écologique, notant que l’air que l’on respire à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments, est un enjeu sanitaire, environnemental et économique majeur.

Créée en 2015, la Journée nationale de la qualité de l’air (JNQA) a pour objectif de favoriser la mobilisation individuelle et collective pour sensibiliser les citoyens sur l’importance de respirer un air de bonne qualité, ajoute la même source.

Pour cela, collectivités, entreprises, associations, écoles, citoyens sont invités à organiser et à participer à des évènements qui pourront montrer les bonnes pratiques pour lutter contre la pollution de l’air : conférences, portes-ouvertes, expositions, expérimentations, jeux, etc…

Après Paris et Grenoble, la métropole de Lille va également adopter la circulation différenciée en cas de pic de pollution, sur la base des certificats dits Crit’Air, a annoncé la préfecture du Nord.

Cette mesure prendra effet dès le prochain épisode de pollution, a précisé le préfet du Nord, Michel Lalande, lors d’une conférence de presse.

La vignette Crit’Air différencie les véhicules en fonction de leur niveau de pollution, établissant un classement de 0 à 5. Lyon et sa région vont également adopter ce dispositif dès l’automne.