ActualitésLe parlement du Pays Basque a exigé la fermeture de la centrale nucléaire de Santa Maria de Garona

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03 Fév

Le parlement du Pays Basque a exigé la fermeture de la centrale nucléaire de Santa Maria de Garona

Madrid- Le parlement du Pays Basque (nord de l’Espagne) a exigé jeudi la fermeture définitive de la centrale nucléaire de Santa Maria de Garona, située dans la région de Castille et Léon mais à proximité de la région basque, et a exprimé son opposition au projet de création d’un dépôt des déchets nucléaires au niveau de cette centrale.

Dans un texte approuvé par l’ensemble des groupes politiques à l’exception du Parti populaire (PP, droite) qui s’est abstenu, le parlement basque a incité le gouvernement central et le gestionnaire Nuclenor à lancer immédiatement les procédures visant le démantèlement de cette centrale, qui n’est plus connectée au réseau électrique depuis 2012.

Le parlement de la région a aussi affirmé son intention de mener des actions en justice si la centrale, actuellement à l’arrêt, est rouverte, comme le préconise un rapport technique du Conseil de sécurité nucléaire (CSN).

-L’ONG espagnole SEO/BirdLife a appelé à préserver les quelques zones humides qui existent dans les îles Canaries, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des zones humides.

L’association a souligné les risques qui pèsent sur ces zones, qui constituent des refuges naturels pour les oiseaux et qui se trouvent menacées par le tourisme de masse et l’urbanisation.

SEO/BirdLife a ainsi plaidé pour une meilleure protection juridique de ces zones qui constituent une composante importante des écosystèmes de cet archipel.

Bruxelles – Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de vendredi :

Lisbonne,_ Le président de l’unité locale de santé (ULS) de Castelo Branco, Vieira Pires, a indiqué qu’il a déjà commencé à approvisionner l’hôpital par des comprimés d’iode contre le risque d’un éventuel accident nucléaire dans la centrale espagnole controversée Almaraz, rapporte Jornal de Noticias.

« La pharmacie de l’hôpital Amato Lusitano a demandé à ce qu’elle soit dotée des comprimés d’iode nécessaires, qui viennent d’un laboratoire autrichien, » a-t-il ajouté.

A rappeler que le Mouvement Ibérique Anti-nucléaire (MIA) a déjà souligné la nécessité de fournir des comprimés d’iode à la population qui se trouve à 100 kilomètres d’Almaraz.

Le Portugal avait présenté auprès de la Commission européenne une plainte relative à la décision de Madrid de construire un site de stockage  de déchets nucléaires à Almaraz, à 100 km de la frontière portugaise, sans avoir évalué l’impact environnemental.

– Les intempéries qui concernent ces derniers jours l’archipel des Açores ont provoqué jeudi l’annulation de 14 vols et des liaisons maritimes entre les îles.

Il s’agit de rafales de vent à plus de 128 km/h et des vagues de 16 mètres, qui vont également concerner le Portugal continental dont sept districts ont été placés en vigilance rouge.

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Londres, _Selon d’un groupe de chercheurs anglais, le réchauffement du climat arctique pourrait pousser les arbustes de la région à se transformer en arbres ces prochaines années.

Dans une étude parue dans la revue Nature Climate Change, les climatologues démontrent que de petites forêts pourraient apparaître dans la toundra arctique à cause du réchauffement de la planète.

Sous la direction de l’université d’Oxford, les chercheurs se sont concentrés sur une région de 100 000 km2, dans la toundra eurasienne nord-occidentale, qui s’étend de la Sibérie occidentale à la Finlande.

Les données générées par les images satellite et les travaux sur place, ainsi que les observations des bergers de troupeaux relèvent un développement entre 8 et 15 pc des arbustes de saules et d’aulnes dans la région.

« On avait toujours pensé que la toundra serait colonisée d’arbres boréaux au fur et à mesure que le réchauffement arctique progresse, un processus qui prendrait toutefois des siècles », souligne l’un des responsables de zoologie d’Oxford.

-En analysant l’impact du réchauffement climatique sur la faune et la flore, des chercheurs estiment qu’une espèce animale sur six pourrait disparaître si le rythme actuel des émissions de gaz à effets de serre se poursuit.

Le nombre d’espèces menacées d’extinction augmente à chaque degré Celsius, préviennent les écologistes britanniques.

Ainsi, dans le cas où les températures à la surface du globe augmentent de deux degrés par rapport à la période préindustrielle, ce sont 5,2 pc des espèces qui seraient touchées.

-Les zones de turbulences devraient augmenter de façon considérable à l’avenir, selon les conclusions d’une récente étude parue dans le magazine Nature.

Basés sur une simulation des modèles climatiques, les chercheurs estiment que les turbulences pourraient doubler d’ici à 2050. Leur force augmenterait également de 10 à 40 pc.

Les scientifiques accusent l’aviation d’être en partie responsable du changement climatique. Il semble que le climat est en train de prendre sa revanche avec l’apparition d’une atmosphère de plus en plus turbulente.

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Paris, _ Un nouveau site français vient d’être classé zone humide d’importance internationale, au titre de la Convention de Ramsar pour la préservation des zones humides. Il s’agit du Marais breton, de la Baie de Bourgneuf, de l’île de Noirmoutier et de la Forêt de Monts (littoral atlantique).

L’annonce a été faite, jeudi, à l’occasion de la Journée mondiale des zones humides par le secrétariat d’Etat à la biodiversité  en précisant que ce site représente « une mosaïque de milieux exceptionnels sur près de 56 000 hectares : prairies humides, marais salants, estran, vasières, lagunes d’eaux douces ou saumâtres, mares forestières ».

La France compte désormais 45 sites classés au titre de la convention Ramsar, qui couvrent près de 3,6 millions d’hectares : 34 sites en métropole, et 11 outre-mer.

.- Selon l’association française pour le développement de la mobilité électrique (Avere), le marché des véhicules électriques a progressé de 23 pour cent en France en 2016, avec la vente de 27.307 unités. Les voitures électriques particulières représentent désormais 1,08 pc des ventes d’automobiles neuves. Selon ces chiffres, la France devient ainsi le premier marché européen devant la Norvège qui, pour la première fois, enregistre une baisse de ses ventes de 8,6 pc.

Au plan européen, le marché du véhicule électrique a atteint en 2016 un nouveau record avec 102 625 immatriculations. C’est 4,7 pc de plus qu’en 2015 où l’on avait enregistré 97 687 livraisons sur la même période. Selon les estimations de l’association,  le parc de voitures électriques en circulation en Europe s’élève désormais à environ 340 000 unités.

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