Des patrons de groupes d’automobiles ont exhorté Trump à revoir les normes visant à réduire la consommation de carburant

Washington – Les patrons de dix-huit groupes automobiles implantés aux Etats Unis ont exhorté mercredi le président américain Donald Trump à revoir le niveau des normes visant à réduire la consommation de carburant imposées par l’administration Obama à échéance 2025.

Dans une lettre adressée au chef de l’exécutif US, les dirigeants de General Motors, de Ford, de Fiat Chrysler Automobiles et des filiales américaines de constructeurs étrangers tels que Toyota, Nissan ou Volkswagen ont invité M. Trump à revenir sur le projet.

Cette lettre fait suite à une demande déjà formulée par les dirigeants de Ford, GM et Fiat Chrysler lors d’un entretien avec le président en janvier dernier.

Un accord conclu en 2011 entre l’administration Obama et les constructeurs automobiles ont établi des nouvelles normes destinées à réduire la consommation de carburant couvrant les modèles 2012-2016.

L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) devait également fixer, en 2018 au plus tard, de nouveaux niveaux d’économie de carburant à satisfaire à l’horizon 2025. Mais une semaine à peine avant l’investiture de Donald Trump, le directeur de l’agence s’est attaqué au dossier, tentant ainsi de pérenniser l’orientation prise par Barack Obama.

– Susan Collins est devenue, mercredi, le premier sénateur républicain qui s’oppose à la nomination de Scott Pruitt comme directeur de l’Agence de protection de l’environnement (EPA).

Dans une déclaration à Maine Public Radio, Mme Collins a déclaré qu’elle s’opposera à la confirmation du choix du président Donald Trump pour diriger l’EPA, expliquant que M. Pruitt était un opposant farouche de l’agence qu’il a poursuit en justice à maintes reprises.

Ces actions soulèvent des doutes et des interrogations quant à sa vision qui ne pourrait pas être au diapason de la mission importante de l’EPA qui consiste à protéger la santé humaine et l’environnement, a souligné la sénateur de l’Etat de Maine.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie d’Amérique du nord pour la journée du jeudi 16 février 2017 :

Canada :.

– La ministre canadienne des Sciences, Kirsty Duncan, a annoncé un nouveau financement de plus de 50 millions de dollars accordé à 94 projets par l’entremise du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

Les projets financés s’attaquent aux défis dans les domaines de l’environnement et de l’agriculture, des technologies de l’information et des communications, des ressources naturelles et de l’énergie solaire et de la fabrication de pointe.

En appuyant ces projets, le gouvernement du Canada affirme son engagement à établir une économie novatrice et un environnement sain, ainsi qu’à assurer la croissance de la classe moyenne du Canada, a indiqué Mme Duncan.

– L’Université Laval s’est engagée à retirer ses investissements du secteur des énergies fossiles, une première pour une université québécoise, alors que ce mouvement de désinvestissement prend de plus en plus d’ampleur à l’échelle mondiale.

«L’Université Laval s’engage dans une démarche responsable qui devrait la mener, à terme, à déplacer les investissements de ses fonds de dotation dans les énergies fossiles vers d’autres types de placements, par exemple dans les énergies renouvelables», a annoncé mercredi le vice-recteur exécutif et responsable du volet développement durable, Eric Bauce.

Pour parvenir à sortir ses investissements du secteur pétrolier et gazier, l’Université Laval mettra sur pied un «comité-conseil sur les investissements responsables» qui aura pour mandat de recommander des approches, des pratiques et des gestes à poser en la matière.

D’autres mouvements étudiants favorables au retrait des investissements dans le secteur des énergies fossiles existent aussi dans plusieurs campus au Québec, comme c’est notamment le cas de l’Université McGill, de l’Université de Sherbrooke et de l’Université de Montréal.

Plusieurs universités américaines et européennes se sont aussi engagées à retirer leurs investissements des entreprises pétrolières et gazières et de celles qui opèrent dans le secteur du charbon.

Costa Rica

– Une organisation non gouvernementale a indiqué, mercredi, que des milliers de poissons (les sardines) ont été retrouvés morts dans le golfe de Nicoya (océan pacifique), relevant que les causes de la mort ne sont pas encore déterminées.

La cause pourrait être le manque d’oxygène due à la prolifération des algues, indique l’ONG, ajoutant que des échantillons des poissons et de l’eau seront analysés pour déterminer les causes exactes de ce phénomène.