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25 Juil

Plusieurs départements du sud de la France s’inquiètent pour leurs massifs forestiers, en proie à un risque d’incendie en raison de la violence des vents

Bruxelles – Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mardi 25 juillet 2017:

Paris, _Plusieurs départements du sud de la France s’inquiètent depuis dimanche dernier pour leurs massifs forestiers, en proie à un risque d’incendie en raison de la violence des vents.

Les préfectures des départements du Var et des Bouches-du-Rhône ont ainsi interdit l’accès à neuf massifs que ce soit pour la promenade ou la simple circulation.

Le Var a même été placé en « risque incendie de forêt exceptionnel » et les Bouches-du-Rhône en « risque très sévère ».

En Haute-Corse, la préfecture a également annoncé la fermeture de tous ses massifs forestiers en raison du vent violent prévu ce lundi, demandant aux habitants d’une zone urbanisée à proximité d’une décharge touchée par un incendie, d’évacuer les lieux à partir du lundi en raison des vents prévus.

-Après la fermeture temporaire de plusieurs plages du golfe de Saint-Tropez (sud) pour cause de pollution, tous les points de baignade sont de nouveau autorisés.

La rupture de canalisation d’égout à Gassin qui avait contraint le maire du village, ainsi que ses homologues de Cogolin et Saint-Tropez à interdire les eaux de certaines plages à la baignade, est réparée. Les signaux sont au vert. Toutes les plages ont rouvert ce weekend.

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Londres, _Le programme nucléaire britannique prévoit la construction d’ici 2030, de 12 réacteurs dont la puissance cumulée atteindra 16 GW. De plus, la création de quelques 40.000 emplois dans la filière nucléaire.

Le nucléaire doit permettre à la Grande-Bretagne de réduire ses émissions de CO2 tout en limitant ses importations de matières fossiles, pour alléger sa facture énergétique.

En effet, d’ici 2020, plusieurs anciennes centrales thermiques, qui produisent 20 pc de l’électricité britannique, fermeront. Londres a choisi de compenser ce manque à produire par l’atome, alors qu’aucune centrale nucléaire n’a été construite au Royaume-Uni depuis le milieu des années 90.

La première centrale qui sera construite dans le cadre du nouveau nucléaire britannique sera celle d’Hinkley Point C. A long termes, le nucléaire pourrait produire de 40 à 50 pc de l’électricité britannique britannique.

-Le projet ElecLink, une liaison électrique anglo-française via le tunnel sous la Manche, lancée dernièrement prévoit la construction de deux stations de conversion d’électricité – une à Folkestone (GB), une à Peuplingues (France) – et le déploiement de 59 kilomètres de câbles via le tunnel ferroviaire Nord du Tunnel sous la Manche.

Ce chantier, qui représente un investissement de 580 millions d’euros, s’étalera sur une période de trois ans. L’installation offrira une interconnexion électrique d’une capacité de 1.000 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation d’environ 1.600.000 foyers.

Sa mise en service, retardée par des recours judiciaires, est désormais prévue pour 2020. Le groupe Eurotunnel détient 100 pc du capital du projet ElecLink, soutenu par les gouvernements français et britanniques, ainsi que de la Commission Européenne.

Au-delà de l’aspect technique, Eleclink répond à un besoin énergétique croissant du Royaume-Uni, qui a entamé une reconversion visant à réduire la production d’électricité par les énergies fossiles.

La réalisation de ce projet s’inscrit en droite ligne de l’objectif « zéro charbon » dans la production d’électricité britannique d’ici 2025.     Cette nouvelle liaison avec le continent permettra aux Britanniques de faciliter cette transition et de garantir la fiabilité de l’approvisionnement électrique du pays.

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Madrid,_ Le gouvernement espagnol a enregistré sept nouvelles espèces animales et végétales sur sa liste des espèces en situation critique et menacées de disparition, lors de la réunion de la Conférence sectorielle de l’environnement (CSMA) tenue lundi sous la présidence de la ministre de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina.

Ces espèces, dont le vison d’Europe et les cistes de Carthagène, se trouvent en situation de risque d’extinction selon les critères du Catalogue espagnol des espèces menacées et ont été inscrites comme tel sur proposition des régions autonomes et d’organisations écologistes.

Cette proposition a obtenu le feu vert de la Commission étatique pour le patrimoine naturel et la biodiversité et doit être approuvée par décret ministériel.

-L’incendie qui a ravagé le mois dernier quelque 8.500 ha de l’espace naturel de la Donana, qui englobe un parc national et un parc naturel situés dans le sud de l’Espagne, a affecté près de 70 espèces d’oiseaux en plus de la plus grande partie des 38 espèces de mammifères caractéristiques de cette grande zone humide et de quelque 40 espèces végétales menacées ou de haut intérêt.

Selon le rapport «Donana : un mois après les flemmes», réalisé par des experts de l’ONG SEO/BirdLife, la récupération totale de la zone sinistrée est possible à long terme, à condition d’agir dans le respect de l’environnement et d’écarter tout risque qui pèse sur cet espace naturel.

«Heureusement, tout n’a pas été brûlé et il est possible que les espèces limitrophes puissent recoloniser les zones incendiées», a expliqué Carlos Davila, responsable du bureau technique de SEO/BirdLife à Donana.

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