La pollution atmosphérique augmente le risque de fausses couches en Asie du Sud (étude)
New Delhi- Une mauvaise qualité de l’air est associée à une augmentation considérable de fausses couches en Inde, au Pakistan et au Bangladesh, selon une étude publiée récemment par la revue scientifique « The Lancet ».
Plus de 349.000 pertes de grossesse ont été signalées chaque année en Asie du Sud en raison d’une exposition à des concentrations de particules fines PM2,5 dépassant la norme de qualité de l’air en Inde à savoir plus de 40 μg / m³, révèle la revue britannique, ajoutant que 77% des cas des fausses couches ont été enregistrés en Inde suivie du Pakistan (12%) et du Bangladesh (11%).
Les auteurs de l’étude ont combiné les données d’enquêtes menées auprès des femmes qui ont subi au moins une perte de grossesse et une exposition élevée aux PM2,5 pendant la grossesse et en combinant les données satellitaires avec les résultats de la modélisation atmosphérique.
À l’aide de ces données, les chercheurs ont calculé le nombre de fausses couches qui auraient pu être causées par les PM2,5 dans toute la région pour la période 2000-2016 et ont examiné le nombre de fausses couches qui auraient pu être évitées selon les normes de qualité de l’air de l’Inde (40 μg / m³) et de celles de l’OMS (10 μg / m³).
En 2019, l’Inde a dominé la liste des zones urbaines les plus polluées au monde avec 14 sur les 20 premières villes au classement établi la branche de recherche de la société suisse IQAir.
Parmi les mégalopoles de 10 millions d’habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus polluée aux particules fines PM2,5, suivie par Lahore (Pakistan), Dacca (Bangladesh) et Calcutta en Inde.