Pollution de l’air: 2.300 décès évités en France lors du 1er confinement (rapport)
Paris – Le premier confinement mis en place en France au printemps 2020 a permis d’éviter 2.300 décès liés à une diminution de l’exposition aux particules fines, selon un rapport de l’agence Santé Publique France dévoilé mercredi.
Selon ce rapport sur l’impact de la pollution de l’air ambiant sur la santé des Français relayé par les médias de l’Hexagone, 1.200 décès ont également été évités en raison de « la diminution de l’exposition au dioxyde d’azote (NO2), liée principalement au trafic routier ».
Dans le cadre de son programme de surveillance « Air et Santé », l’agence précise que cette mesure de confinement « sans précédent » décidée en mars 2020 pour faire face à la pandémie de Covid-19 « a conduit à un ralentissement massif de l’activité et de la circulation de la population ».
Cette amélioration a été particulièrement sensible pour le NO2, essentiellement lié au trafic routier, à l’arrêt, mais moins pour les PM2,5 issues aussi d’autres sources (épandages agricoles, chauffage…).
Par conséquent, « les baisses ponctuelles des niveaux de pollution au printemps 2020 ont été associées à des bénéfices non-négligeables pour la santé » des Français, alors que la pollution aux particules fines a été responsable de la mort de 40.000 personnes par an en France entre 2016 et 2019, selon les estimations de Santé Publique France.
L’exposition à la pollution de l’air ambiant représente en moyenne une perte d’espérance de vie de près de 8 mois pour les personnes de 30 ans et plus.