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11 Déc

Pologne : consacre environ 4 millions de Zlotys (plus d’un million d’euros) pour la valorisation du parc Bieszczady

Varsovie – Le Fonds polonais de gestion des forêts a consacré environ 4 millions de Zlotys (plus d’un million d’euros) pour la valorisation du parc Bieszczady et de la réserve de Magura dans les montagnes des Carpates.

La valorisation du parc Bieszczady et de la réserve de Magura est importante dans la mesure où les deux sites, qui sont cependant vulnérables, sont candidats proposés pour leur inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et sont considérés parmi les forêts les plus anciennes d’Europe.

Les fonds alloués à la réhabilitation des deux sites proviennent de la vente de bois, effectuée conformément aux lois en cours, selon la même source.

Un total de 22 parcs nationaux bénéficient des financements du fonds de gestion des forêts qui s’élèvent annuellement à un montant d’environ 112 millions de Zlotys (plus de 28 millions d’euros).
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du lundi 11 décembre 2017:

Autriche :

A Vienne, un petit tour en tram ou à vélo suffit pour se rendre dans les 13 et 14èmes arrondissements dont les bois ont été classés réserve de biosphère dès 2005. Ou encore, dans le Donau-Auen, qui a le statut de parc national.

Non seulement la capitale autrichienne a su conserver sa forêt qui couvre une superficie de plus de 21 pc du territoire, mais elle a aussi réussi à sauver ses variétés rares d’arbres fruitiers, comme les pommiers Holzapfel ou les poiriers Schneebirne. Un bon point pour la biodiversité.

Du point de vue statistique, chacun des 1,8 million de viennois dispose de 120 mètres carrées d’espace vert. En d’autres mots : plus de la moitié de la surface de la ville est couverte d’espaces verts. Vienne fait ainsi partie des métropoles les plus vertes au monde.
Russie :

L’Agence fédérale de l’énergie atomique Rosatom a signé un mémorandum d’entente avec la commission jordanienne de l’énergie atomique en vue de la coopération dans le domaine des réacteurs nucléaires.

Selon un communiqué de Rosatom, responsable du bon fonctionnement du conglomérat de l’industrie nucléaire en Russie, ce mémorandum porte sur l’examen des possibilités d’exploiter les réacteurs de petites unités produites par l’opér ateur russe dans le cadre du programme nucléaire pacifique de la Jordanie pour la production de l’électricité, le dessalement d’eau potable ainsi que d’autres utilisations industrielles.

La Russie et la Jordanie coopèrent, depuis longtemps, dans le domaine de la technologie nucléaire et ce mémorandum devra renforcer davantage la coopération entre les deux pays en matière de réacteurs nucléaires et fournira l’expertise russe à la Jordanie dans ce domaine.

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Turquie :

La Turquie représente plus du double de la production d’électricité de la région du Sud-est de l’Europe, avec une forte expansion au fil des ans puisque la production brute d’électricité du pays devrait passer de 242 térawatt heures (TWh) en 2015 à 422 TWh en 2050, selon un rapport sur les perspectives énergétiques publié par l’Institut d’Énergie pour l’Europe du Sud-est (IENE).

La Turquie a attiré des investissements énergétiques de 15,7 milliards de dollars entre 2006 et 2016, le secteur occupant ainsi le 3-è rang en termes de secteurs d’attraction des investissements au cours des 10 années après la fabrication (38,4 milliards de dollars) et les finances (29,7 milliards de dollars).

Les investissements dans les énergies renouvelables, y compris l’énergie solaire, éolienne, géothermique et biomasse, devraient atteindre entre 40 milliards d’euros à 50 milliards d’euros et le fonds alloué à la production d’électricité par les centrales nucléaires et thermiques devrait dépasser 141,6 milliards d’euros.
La question du financement et des projets concrets à développer, priorité du One Planet Summit (Hulot)
Texte
Paris, 11/12/2017 (MAP) – Le Sommet sur l’action climatique (One Planet Summit), qui se tient mardi à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, s’assigne pour priorité la question du financement et des projets concrets à développer, a affirmé le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot.

Le « One Planet summit » est une « séquence de haut niveau, réunissant des Etats, des collectivités, des villes, des fonds d’investissement, des banques de développement, des entreprises, des ONG, pour qu’ensemble nous renforcions les coalitions autour d’engagements et d’actions précis comme la sortie du charbon, les véhicules zéro émission, les énergies renouvelables », a estimé le ministre dans une entretien au site d’information « 20 minutes ».

« La créativité technologique est à l’œuvre aujourd’hui. On innove sans cesse dans des solutions plus durables et décarbonées. La galaxie de la finance doit suivre cette dynamique, faire preuve de cette même créativité, pour arriver à changer d’échelle dans la lutte contre le réchauffement climatique », a-t-il ajouté.

S’agissant des promesses de financements des pays riches pour que les pays en voie de développement puissent s’adapter au changement climatique, le ministre a souligné que la communauté internationale s’approche désormais des 70 milliards de dollars mobilisés par an, en faisant remarquer que l’objectif est encore loin d’être atteint.

« Quand nous atteindrons la somme de 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020, promise lors du sommet de Copenhague en 2009, en l’état actuel déjà du dérèglement climatique ce ne sera pas encore », a t-il regretté.

« Il suffit, pour s’en rendre compte, de se rappeler le montant estimé des dégâts causés par les ouragans qui ont frappé les Caraïbes cet automne », a-t-il observé, notant que le One planet summit sera l’occasion de redire qu’il est urgent de s’ouvrir à des financements innovants pour assurer cette solidarité financière entre pays du nord et du sud.

Le ministre a souligné par ailleurs la nécessité de remettre à l’ordre du jour la taxe sur les transactions financières. Cette taxe est déjà en vigueur en France depuis 2012 et permet de dégager près d’un milliard d’euros par an, a-t-il rappelé en relevant que ce serait un instrument très efficace si les 27 autres Etats européens la mettent en place.

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