ActualitésPologne : L’eau sera polluée pendant plusieurs décennies (expert)

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08 Jan

Pologne : L’eau sera polluée pendant plusieurs décennies (expert)

Varsovie – L’expert polonais de l’environnement, Przemyslaw Wachniew, a indiqué que l’eau douce dans plusieurs régions de la Pologne sera polluée pendant plusieurs décennies.

Dans un article publié en fin de semaine dernière par le ministère polonais de l’Environnement, il a estimé que « malgré l’intérêt particulier que la Pologne accorde au domaine de l’environnement, l’utilisation intensive d’engrais dans l’agriculture engendre une pollution des rivières difficile à éliminer, même après plusieurs dizaines d’années » .

« Les analyses scientifiques menées au cours des dernières années ont montré que les polluants biologiques ont un impact négatif sur les eaux de surface et souterraines », a-t-il dit.

Selon l’expert, les eaux souterraines « ne tolèrent pas les polluants dans de nombreux cas en raison de la faible évaporation », mettant en garde contre « la mauvaise exploitation des eaux souterraines ».

Il a souligné la nécessité d’améliorer les pratiques agricoles et l’enrichissement des sols de manière rationnelle afin de réduire les polluants biologiques dans les rivières durant quelques années.

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Autriche :

Pas moins de 2.800 centrales hydrauliques sont en projet dans la région située entre la Slovénie et la Grèce, et 37 pc d’entre elles devraient être construites dans des zones protégées (parcs nationaux ou sites), préviennent les ONG EuroNatur et Riverwatch qui redoutent un  »tsunami des digues ».

Selon les auteurs de l’étude, 187 chantiers de détournement des lits des cours d’eau sont actuellement en cours, contre  »seulement » 61 en 2015.

Le pays qui soulève les plus grandes inquiétudes est l’Albanie (81 chantiers en cours), mais 71 autres projets sont également en cours en Serbie, en Bosnie-Herzégovine et en Macédoine.

Les effets environnementaux ne se font pas attendre. Dans les eaux du fleuve Vjosa, jadis considéré comme un  »sanctuaire écologique » pour des dizaines d’espèces qui ont disparu ailleurs en Europe, certaines espèces manquent désormais à l’appel tandis que de nouvelles ont fait leur apparition.

Au total, 101 espèces aquatiques différentes ont été répertoriées en 2017, dont 41 ont été aperçues pour la première fois en Albanie. La situation est d’autant plus néfaste en Albanie que c’est le pays qui compte le plus de chantiers. En même temps, comme l’immense majorité des projets ont une capacité en-dessous de 10 mégawatts, ils ne requièrent pas d’analyse environnementale obligatoire, ce qui permet aux autorités d’échapper à la responsabilité en termes d’impact écologique.

Russie :

Des physiciens russes de l’université de Tioumen en Sibérie occidentale ont mis au point une méthode unique pour contrôler les gouttelettes d’eau.

Selon la revue « Lettres de Physique-chimie », les recherches et les études, qui ont débuté en 2003, ont aidé, jusqu’à l’heure, à comprendre les processus de pollution dans l’environnement et à prévenir les catastrophes environnementales.

Les spécialistes ont étudié les fines particules du liquide au moment du pompage, afin de former des conglomérats nécessaires aux molécules d’eau.

« Pendant longtemps nous avons été capables de créer des conglomérats, mais ils ont été formés d’un nombre arbitraire de gouttes. Mais maintenant nous pouvons former des groupes dans un nombre que nous définissons nous-mêmes », ont déclaré les scientifiques.

L’un des conglomérats créé était une structure hexagonale et les autres petits étaient plus diversifiés et formés à chaque fois de la même manière, comme si chaque goutte connaît sa place puisque tout est soumis aux lois de la physique et de l’ingénierie spatiale, ont-ils expliqué.

Les scientifiques russes ont également appris à travailler à basse température, ce qui a permis l’étude des matériaux liés à la vie des organismes vivants.

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Turquie :

La production commercialisable de combustibles solides en Turquie a atteint, en septembre dernier, un volume de 74.354 tonnes pour le charbon, près de 4,667 millions tonnes pour le lignite et 359.359 tonnes pour le coke dérivé du charbon.

Pour le même mois, les livraisons étaient de plus de 3,317 millions tonnes pour le charbon, de 4,520 millions tonnes pour le lignite et de 437,931 mille tonnes pour le coke dérivé du charbon.

Le ratio le plus faible entre production commercialisable et livraisons était de 2,2 pc pour le charbon. Ce ratio était de 82,1 pc pour le coke dérivé du charbon et 103,5 pc pour le lignite.

Le charbon a été livré principalement aux centrales thermiques avec 48,5 pc, aux cokeries avec 11,7 pc et à l’industrie (hors sidérurgie) avec 6,3 pc alors que 83,5 pc de lignite ont été destinés aux centrales thermiques et 93,4 pc du coke dérivé du charbon à la sidérurgie.

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