Pologne : Plaidoyer pour davantage d’innovation en matière d’exploitation minière

Varsovie – Le ministre polonais de l’Energie Krzysztof Tchorzewski a souligné que « l’innovation et la recherche scientifique sérieuse dans le domaine de l’exploitation minière est la seule façon de faire face aux défis du climat ».

Grâce à l’innovation, il est possible d’extraire une bonne énergie à partir du charbon et de répondre ainsi aux défis climatiques mais également de prouver que l’utilisation du charbon comme source d’énergie peut être efficace sur le plan économique et sûr pour ce qui est de l’environnement, a-t-il déclaré à la presse ce weekend.

L’utilisation optimale de ce comestible peut doter les pays concernés, tels la Pologne, d’une bonne source d’énergie d’un coût compétitif tout en respectant les normes environnementales adoptées actuellement à la lumière des changements radicaux que connait la nature, en raison des pratiques négatives et autres comportements dont la responsabilité ne peut être endossée à l’utilisation du charbon en tant qu’énergie essentielle, surtout au niveau des pays de l’Europe de l’Est et centrale, mais plutôt au non respect des normes définies respectueuses de l’environnement.

L’exploitation optimale, efficace et rationnelle du charbon est « l’occasion de prouver que la construction de l’économie sur l’utilisation du charbon à faible teneur en carbone est importante », a-t-il ajouté.

Il a, à cet effet, indiqué que le ministère a consacré un budget conséquent à l’appui de la recherche scientifique dans les universités nationales et décernera des prix importants pour encourager les chercheurs et les scientifiques dans ce rayon de l’innovation destinée à rendre le charbon écologique et non l’inverse comme il est actuellement considéré à cause des accumulations économiques et environnementales.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Orientale pour la journée du lundi 03 juillet 2017:

Turquie:

Le Holding turc Şen a conclu un accord avec Gazprom Germania, la filiale berlinoise du géant gazier russe Gazprom, pour l’acquisition de 71 pc dans Bosphorus Gaz Corp, une société de distribution de gaz naturel.

Suite aux approbations des autorités de l’énergie et de la concurrence, le groupe assumera la propriété de la société de distribution de gaz, premier importateur privé de gaz naturel de Turquie.

« Notre décision d’acquérir toutes les parts de Bosphorus Gaz montre notre confiance dans la forte performance économique de la Turquie et son potentiel de croissance élevé dans le secteur de l’énergie », a indiqué en substance Adnan Şen, directeur général du Bosphorus Gaz.

Les 29 pc restants des parts appartiennent déjà à Şen à travers sa société Tur Enerji.

Bosphorus Gaz opère dans l’importation et la vente en gros de gaz naturel et d’électricité. La société a été fondée en 2003 et depuis avril 2012, Gazprom Germania détient une participation majoritaire dans l’entreprise.

Le géant russe gazière Gazprom a débuté de la construction du gazoduc « TurkStream » près des côtes russes sous la mer Noire entre la Russie et la Turquie et devant approvisionner à terme l’Union européenne.

Le projet prévoit la construction de deux conduites capables de transporter 15,75 milliards de mètres cubes de gaz par an.

Avec Turkish Stream, la Russie vise non seulement à renforcer sa capacité à fournir du gaz à la Turquie mais aussi à en faire un pays de transit à la place de l’Ukraine.

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Autriche:

L’Autriche dispose d’une grande expertise en matière de biogaz. Elle possède plus de 300 installations de biogaz qui ont été reconnues comme des centrales d’électricité verte.

Au cours des dernières années, d’importants progrès ont été réalisés dans les procédés qui ont permis de donner au biogaz une qualité équivalente à celle du gaz naturel.

L’importance du biogaz en tant que combustible ne cesse de croître dans ce pays qui compte 8,7 millions d’habitants.

Une étude publiée en mai dernier par l’Université Johannes Kepler de Linz (Nord d’Autriche) a révélé qu’il est possible d’assurer le chauffage domestique en utilisant seulement le biogaz et d’autres sources d’énergie propre.

L’étude relève que ce gaz produit par la fermentation de matières organiques en l’absence d’oxygène peut assurer d’ici à 2050 les trois quarts des besoins alors que le reste sera complété par l’énergie solaire ou éolienne.

Tout en notant que le gaz naturel, utilisé jusque-là, reste mois polluant que le charbon ou le pétrole, l’étude assure que le biogaz est la meilleure alternative possible pour une transition énergétique propre.

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Grèce:

La Grèce a été touchée du vendredi au dimanche par une vague de chaleur, le mercure ayant atteint 43 degrés Celsius dans plusieurs régions du pays dont Athènes, où la concentration d’ozone était élevée, selon le ministère de l’Environnement.

« Les mesures effectuées pour la pollution atmosphérique ont montré que le seuil d’information pour l’ozone (180 mg/m3) a été dépassé dimanche à la mi-journée » dans certaines régions près d’Athènes, a indiqué un communiqué ministériel.

Dans la commune de Thrakomakedones, au pied du Mont Parnés dans le nord-ouest de la capitale, la concentration d’ozone a atteint 191mg/m3. Le ministère a recommandé aux citoyens « souffrant de maladies respiratoires ou sensibles à la pollution atmosphérique, d’éviter les déplacements ».

Samedi dernier, la température à Athènes avait atteint 40 degrés et des recommandations similaires avaient été publiées par le ministère après le dépassement du seuil d’information d’ozone dans certains quartiers de la ville.

La plupart des médias avaient mis en garde la population, ces derniers jours, contre les températures élevées du week-end. Ainsi, de nombreux Athéniens ont quitté la capitale et ceux qui y sont restés ont envahi les plages proches.

Il s’agit de la première vague de chaleur qui touche la Grèce cet été. Celle qui avait frappé le nord et le centre de l’Europe il y a dix jours n’avait pas affecté le pays.

A noter aussi que plusieurs incendies se sont déclarés dans la forêt entourant Athènes, rapidement circonscrits.