Pologne: le programme de lutte contre le smog ne contribue pas à réduire ce phénomène (journal)

Varsovie – Le journal  »Wyborcza » qui s’appuie sur des rapports scientifiques, a estimé lundi que le programme de lutte contre le smog en Pologne « existe sur le papier et ne contribue pas à réduire ce phénomène concrètement ».

« La preuve que le programme anti-smog n’est pas utile a été confirmée par la Commission européenne dans la mesure où elle n’acceptera pas le financement de ce programme, qui repose sur le soutien de changement de poêles à charbon et des installations de chauffage au charbon déjà polluées et dangereuses », a indiqué le journal.

Selon la même source, des informations claires de la Commission européenne montrent que l’Union européenne (UE) n’a pas l’intention de financer ni de subventionner le programme « Air pur » du gouvernement polonais visant à modifier les équipements de chauffage, mais avec l’utilisation de matériaux énergétiques polluants tels que les combustibles fossiles, ce qui donne à penser que les objectifs principaux du plan gouvernemental pour lutter contre le smog ne permettent pas d’atteindre les résultats escomptés que ce soit dans un proche avenir ou au cours des dix prochaines années, soit pendant la durée de mise en œuvre du programme.

Le journal a écarté la possibilité que le programme gouvernemental de lutte contre le smog, pour lequel une enveloppe de près de 103 milliards de zlotys (plus de 25 milliards d’Euros) a été allouée, outre le soutien du Fonds national pour la protection de l’environnement et la gestion de l’eau, permette de réduire les émissions de gaz à effet de serre, d’autant plus que les institutions européennes refusent le financement de ce programme qui ne permet pas d’obtenir des résultats tangibles qui contribuent efficacement à l’élimination ou à la réduction de la pollution de l’air, dont pâtit la grande majorité des provinces polonaises.

Le succès de tout programme de lutte contre la pollution atmosphérique est tributaire de résultats concrets à travers un changement total des sources d’énergie polluantes et non pas des équipements qui seront dépendants de l’utilisation d’énergies non propres, estime le journal.