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10 Mai

Portugal : Lancement du 5ème concours de recyclage du papier et du plastique destiné aux associations estudiantines

Bruxelles – La Fédération académique de Porto en partenariat avec la municipalité de Porto et LIPOR (service municipal de gestion de déchets de Grand Porto) ont lancé la Vème édition du concours de recyclage du papier et du plastique, destiné aux associations estudiantines, dans le but de promouvoir la durabilité environnementale.

En encourageant le recyclage des matériaux, notamment le papier, le carton et le plastique par les étudiants, ce concours attribue aux gagnants un stand lors du festival « as Noites da Queima ».

Au total, les associations ont réussi à ramasser 5,4 tonnes de matériel recyclable, dont 3,8 tonnes de papier et carton et 1,6 tonne d’emballages en métal et en plastique.

Les trois premières places ont été remportées respectivement par les associations estudiantines de la Faculté des sciences, de l’Université de Porto (3.440 kg), l’Institut de comptabilité et d’administration de Porto (1.540 kg) et la Faculté des sciences de la nutrition et de l’alimentation, de l’Université de Porto (220 kg).
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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de mercredi :.

Plus de 200 investisseurs internationaux qui gèrent des actifs de 15 mille milliards de dollars, ont adressé un message écrit aux dirigeants du G7 qui se réuniront, les 26 et 27 courant à Taormina, en Sicile, leur demandant de réaffirmer leur engagement et soutien à l’accord de Paris sur le climat, rapportent des médias transalpins.

« En qualité d’investisseurs, nous croyons que l’atténuation du changement climatique est essentielle pour la préservation de nos investissements », lit-on dans la lettre signée par 216 investisseurs du monde entier notamment américains.

Les pays du G7 sont appelés à mettre en œuvre les projets à long terme relatifs au climat, et ce conformément aux objectifs fixés dans l’accord de Paris, à savoir contenir la hausse de la température mondiale au-dessous de deux degrés Celsius. Il est question également, soulignent-ils, de supprimer les subventions aux combustibles fossiles et de faire payer les pays pollueurs qui émettent du CO2 en mettant en place des mécanismes de taxation du carbone.

Les investisseurs appellent également les pays du G20 qui se réuniront en Allemagne en Juillet prochain de prendre des mesures similaires afin de protéger la planète terre. « Les investisseurs envoient un signal fort afin que l’action climatique soit une priorité urgente des pays du G20, en particulier pour les États-Unis », a déclaré Mindy Lubber, chef de la durabilité sans but lucratif de la coalition pour les économies environnementalement responsables (CERES).

« Les investisseurs internationaux sont désireux d’ouvrir leur porte-monnaie en vue d’un avenir faible en carbone, mais cela ne se produira pas sans signaux politiques clairs de la part des pays et en particulier par les Etats-Unis, dont l’hésitation sur l’accord de Paris est très inquiétante « , a-t-elle écrit.

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Londres, _ Selon une étude britannique, les engrais chimiques sont aussi responsables de la pollution de l’air. L’ammoniac, issu notamment des épandages d’engrais chimique, conduit à la formation de particules fines secondaires.

La volatilisation de l’ammoniac constitue non seulement un problème environnemental, mais elle a également des conséquences sur la santé des êtres humains », reconnait cette étude scientifique.

Et d’ajouter que les engrais chimiques entrainent des problèmes de santé, allant au-delà des gains économiques. Le coût global des pollutions liées aux engrais azotés (sur eau, air, sol) est équivalent à, voire excède, la valeur économique du supplément de production permis par les engrais azotés « , précisent les auteurs de cette enquête.

Ils disent que l’agriculture est elle aussi pénalisée par la pollution de l’air, devenue actuellement le problème environnemental le plus important dans le monde.

-La Grande-Bretagne affirme qu’elle ne va plus utiliser le charbon dès 2025 pour contribuer aux efforts de lutte contre le réchauffement climatique et protection de l’environnement.

Le pays du développement industriel par la machine à vapeur s’engage à ne plus utiliser dans moins de dix ans ce minerai qui a fait sa fortune au XIXe siècle.

Actuellement, le charbon représente 16 pc de sa consommation d’énergie et 31 pc de la production d’électricité. Le plan élaboré par le gouvernement britannique prévoit des aides annuelles de 845 millions d’euros pour le développement des énergies renouvelables.

 » Nous envoyons un signal clair que la Grande Bretagne est un des meilleurs endroits au monde pour investir dans une énergie flexible et propre tandis que nous continuons à moderniser nos infrastructures énergétiques « , a indiqué le département britannique de l’Energie.

Pour atteindre cet objectif, le Royaume-Uni mise sur plusieurs technologies: éolien offshore, méthanisation, cogénération à partir de biomasse, énergie des vagues et des courants, géothermie.

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Madrid, _La compagnie pétrolière espagnole Repsol a émis des obligations vertes d’un montant de 500 millions d’euros, une première au niveau mondial pour une société active dans le secteur du pétrole et du gaz, ont indiqué des sources au sein de la compagnie.

Cette émission, d’une maturité de cinq ans, est venue répondre à une forte demande, ont relevé les mêmes sources, notant que les ordres d’achat ont atteint 3 milliards d’euros et que tous les acheteurs ont été des opérateurs institutionnels, en particulier des investisseurs européens.

Les obligations vertes sont un produit de rente fixe doté d’une garantie assurant que les revenus seront destinés à des activités à caractère durable.

-Un total de 579 plages, 10 ports de loisirs et 5 embarcations touristiques durables ont obtenu cette année le label du pavillon bleu, qui certifie le bon état de conservation et la qualité des services, a indiqué l’Association de l’éducation environnementale et du consommateur, la section espagnole de la Fédération européenne de l’éducation environnementale.

L’Espagne a gardé donc la première place du classement mondial des pavillons bleus, une position qu’elle occupe de façon continue depuis 1987.

L’Espagne s’accapare 16 pc des Pavillons bleus décernés au niveau mondial, avec un total de plus de 504 km de plages, ce qui signifie qu’une plage espagnole sur cinq arborera le drapeau de ce label en 2017.

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Genève, _ Quelque 53 % des électeurs suisses devraient approuver la nouvelle « Stratégie énergétique 2050 », à dix jours d’un vote populaire sur ce projet décrié par la droite populiste, selon une étude d’opinion publiée mercredi.

D’après les conclusions du sondage effectué par l’entreprise Tamedia, le scepticisme a quelque peu gagné du terrain au sein du Parti démocrate-chrétien (PDC) et du Parti bourgeois démocratique (PBD).

Toutefois, ceux qui s’opposent au plan proposé en vue d’accompagner la politique climatique de l’exécutif ne dépassent pas 45 %.

« Ils craignent que l’on détruise l’approvisionnement énergétique du pays ou que les citoyens soient obligés de faire des économies d’énergie drastiques », souligne Tamedia.

Le texte devant faire du vote le 21 mai vise à réduire la consommation d’énergie, à améliorer l’efficacité énergétique, à promouvoir les énergies renouvelables et à interdire la construction de nouvelles centrales nucléaires.

-. La Suisse peine à limiter les émissions de CO2 dans les transports où les progrès ces dernières années sont jugés « insuffisants », indique un rapport gouvernemental sur les gaz à effet de serre.

Si la pollution diminue légèrement chaque année depuis dix ans, elle est encore à un niveau supérieur de 4% par rapport à 1990 dans les transports, révèle le document publié dernièrement.

Le rapport souligne d’autre part qu’en 2015, le pays a produit 48 millions de tonnes de CO2, soit 600.000 de moins que l’année précédente.

La nouvelle loi sur le CO2 doit permettre à la Suisse de réduire de 20% ses émissions néfastes à l’horizon 2020, comme prévu et fixé dans le protocole de Kyoto conernant les objectifs intermédiaires.

Ces objectifs sont largement atteints dans l’industrie, mais aussi dans le bâtiment qui enregistre une diminution de 26% par rapport à 1990, selon la même source.

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Paris, _ L’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a rendu, mardi, un avis sur les méfaits des huiles minérales des encres des emballages alimentaires. Les huiles minérales (MOH) sont des mélanges complexes issus du pétrole brut constitués d’hydrocarbures saturés d’huile minérale (MOSH) et d’hydrocarbures aromatiques d’huile minérale (MOAH). De par leur présence dans les encres ou les adhésifs des emballages alimentaires en papier et carton, ces huiles minérales peuvent migrer vers les aliments.

L’Anses a été saisie pour la réalisation d’une expertise relative aux risques dus à la migration des huiles minérales dans les denrées alimentaires à partir des emballages. Les conclusions de cette expertise amènent l’Agence à recommander d’approfondir les recherches afin de mieux caractériser la composition des mélanges de MOH. Par ailleurs, compte tenu du caractère génotoxique et mutagène mis en évidence pour certains MOAH, l’Anses estime nécessaire de réduire la contamination des denrées alimentaires par ces composés en priorité et propose notamment l’utilisation de barrières permettant de limiter la migration des MOH de l’emballage vers les aliments.       En effet, l’application de divers revêtements agissant comme des barrières (PET, acrylate, polyamide etc.) directement sur les emballages en papiers et cartons est une solution mise en avant dans la littérature pour limiter la migration de contaminants. L’efficacité d’autres barrières, notamment à base d’amidon, est également en cours d’étude.

.- L’arrêté encadrant l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants a été publié vendredi dernier au Journal Officiel.  Le texte stipule notamment que « quelle que soit l’évolution des conditions météorologiques durant l’utilisation des produits, des moyens appropriés doivent être mis en œuvre pour éviter leur entraînement hors de la parcelle ou de la zone traitée. En particulier, les produits ne peuvent être utilisés en pulvérisation ou poudrage que si le vent a un degré d’intensité inférieur ou égal à 3 sur l’échelle de Beaufort ».

Le texte interdit toute application directe de produit sur les éléments du réseau hydrographique, les bassins de rétention d’eaux pluviales, ainsi que les avaloirs, caniveaux et bouches d’égout.

Une autre disposition vise la protection des points d’eau contre les risques de ruissellement des produits phytosanitaires ou de la dérive de la pulvérisation. En fonction de l’usage des pesticides, des largeurs de zone non traitée pourront être définies dans les décisions d’autorisation de mise sur le marché (5 mètres, 20 mètres, 50 mètres ou, le cas échéant, 100 mètres ou plus). L’utilisation des phytosanitaires en pulvérisation ou poudrage au voisinage des points d’eau devra ensuite être réalisée en respectant cette largeur. En l’absence de cette mention, la zone non traitée ne devra pas être inférieure à 5 mètres.

L’arrêté introduit aussi une possibilité de restreindre ou interdire par arrêté préfectoral en cas de risque exceptionnel et justifié, l’utilisation des pesticides. Cet arrêté motivé doit préciser les produits, les zones et les périodes concernés ainsi que les restrictions ou interdictions d’utilisation prescrites. Il sera ensuite soumis à l’approbation du ministre chargé de l’agriculture.

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