Abou Dhabi- Le président de la 28ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), Sultan Al Jaber, a appelé, mardi à Abou Dhabi, les États parties à activer le Fonds de réponse aux « pertes et dommages » climatiques, afin d’assurer le développement économique et social durable.

S’exprimant lors de la Première réunion du Conseil du Fonds « pertes et dommages », M. Al Jaber, également ministre de l’Industrie et des technologies avancées, a exhorté les Parties à s’appuyer sur les progrès accomplis, à travers l’accord historique des Émirats, à la veille de la COP29 prévue à Bakou, et à produire un impact socio-économique durable et positif en vue d’aider les plus vulnérables à faire face aux changements climatiques.

Un total de 792 millions de dollars a été promis par les accords de financement des pertes et dommages, dont 662 millions de dollars au Fonds, y compris 100 millions de dollars de la part des Émirats Arabes Unis, a-t-il relevé, notant qu’en dépit de l’avancée réalisée dans ce sens, il reste encore des mesures à prendre en matière climatique.

Il a, dans ce cadre, appelé l’ensemble des Parties à prendre des engagements concrets, de manière à rendre ce Fonds solide et efficace, permettant ainsi d’atténuer les effets des changements climatiques sur les régions du monde les plus vulnérables.

Les membres du conseil d’administration du Fonds représentent des pays développés, des pays de la région Asie-Pacifique, des pays africains, des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés.