La province côtière de Ninh Thuan aspire à devenir le centre des énergies renouvelables du Vietnam

Hanoï – La province côtière de Ninh Thuan (Centre) aspire à devenir le centre des énergies renouvelables du Vietnam et à réaliser ses ambitions grâce à des politiques de développement et des potentialités naturelles prometteuses.

Selon le Plan d’énergie verte de la province, d’ici 2030, Ninh Thuan mettra en œuvre des projets d’énergie éolienne et solaire d’une capacité de près de 1.500 MW et de 3.900 MW.

La province va abriter 15 projets éoliens qui ont reçu l’aval du gouvernement et du ministère de l’Industrie et du commerce, dont 12 ont reçu des certificats d’investissement pour une capacité totale de 750 MW.

Pour ce qui est de l’énergie solaire, 25 projets ont été approuvés, dont 18 ont reçu des certificats d’investissement pour une capacité totale de 999 MW.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour la journée de vendredi 22 juin 2018:

Nouvelle-Zélande-agriculture

Des chercheurs néozélandais sont parvenus à une nouvelle race de mouton émettant 10 % de méthane en moins, dans une avancée scientifique importante puisque le méthane contribue significativement à l’effet de serre.

L’agriculture, notamment le bétail, est responsable de 36 % des émissions de ce gaz, dont la durée de vie dans l’atmosphère est courte, mais son potentiel de réchauffement est considéré comme 28 fois supérieur aux autres émissions, selon une étude du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, CEA‐CNRS‐UVSQ).

En effet, les animaux ruminants (vaches, moutons, chèvres, chameaux, girafes…) ont la particularité de posséder trois compartiments digestifs avant l’estomac. L’un d’eux, le rumen, accueille un écosystème microbien qui dégrade les aliments en acides gras volatils et en méthane, éliminé par les éructations. Un mouton émet ainsi 8 kg de méthane par an et une vache jusqu’à 163 kg.

Thaïlande-érosion

Les premières tempêtes de la mousson ont endommagé de larges pans de la plage Koh Kwang à Krabi (station touristique au sud du pays).

Les effets de la houle et des vents violents ont arraché et drainé des pans entiers de terre et de sable et l’effet de l’érosion est très visible sur un tronçon de 800 mètres de la plage, indiquent des associations locales de protection de l’environnement.

Chaque année les tempêtes de la mousson se font de plus en plus violentes, les plages se rétrécissent à vue d’œil, indique-t-on de même source, précisant que la principale route desservant la localité est maintenant directement menacée par l’érosion.

Les activistes locaux appellent à des mesures urgences pour enrayer l’érosion du littoral dans cette région où le tourisme, activité principale de la localité, se trouve sérieusement menacé.

Chine-déchets

Les importations chinoises de déchets solides ont connu un recul important au cours du premier trimestre de cette année avec le durcissement de la législation réglementant le secteur du recyclage.

Le volume des importations de déchets solides a enregistré une baisse de 57% au cours des trois premiers mois de l’année, et de 64% pour les catégories faisant l’objet de restrictions, selon le ministère chinois de l’Ecologie et de l’Environnement.

Le ministère a indiqué qu’il renforcerait davantage les inspections des licences d’importation et la lutte contre les violations des lois sur la protection de l’environnement par des usines de traitement et de recyclage des déchets solides.

La Chine a commencé à importer des déchets solides en tant que source de matières premières dans les années 1980. Elle est restée depuis le premier importateur de ces matières durant de nombreuses années. Certaines entreprises importent illégalement des déchets dans le pays pour obtenir des bénéfices, faisant peser une menace sur l’environnement et la santé publique, ont finalement estimé les autorités chinoises.

Le gouvernement a ainsi décidé l’année dernière de réduire ces importations dans la perspective de leur interdiction totale à fin 2019, à l’exception des déchets comportant des ressources irremplaçables.

Inde-déchets

Une récente étude a montré que l’Inde figure toujours parmi les cinq premiers pays qui génèrent le plus de déchets électroniques, malgré que le Premier ministre, Narendra Modi ait affirmé que l’Inde se penche sur un projet pionnier de lutte contre les déchets électroniques.

L’État du Maharashtra (ouest du pays) génère la plus grande quantité de déchets électroniques avec 19,8%, mais ne recycle que 47.810 tonnes par an, l’État du Tamil Nadu 13%, celui de l’Uttar Pradesh (nord) 10,1%, du Bengale occidental (Est) 9,8%, et la capitale New Delhi 9,5%, précise l’étude.

Le volume total des déchets électroniques en Inde est d’environ 2 millions de tonnes par an, tandis que la quantité recyclée est de seulement 438.805 tonnes par an constituées essentiellement des écrans d’ordinateurs, des téléphones mobiles, des chargeurs, des CD, des téléviseurs et des climatiseurs.

Indonésie-déchets-recyclage

Le ministère de l’Environnement et des Forêts, a annoncé en début de semaine, la construction d’un nouveau centre de recyclage des déchets au niveau de la ville indonésienne de Labuan Bajo, à l’extrémité de l’ouest de l’île de Flores, relevant de la province Nusa Tenggara.

Le centre profitera également d’une nouvelle approche de gestion des déchets notamment au niveau du parc national de Komodo, relève le département ministériel, précisant qu’il envisage également de mener une modélisation de la gestion des déchets insulaires sur l’île de Messa.

« Le traitement de déchets était depuis toujours un problème grave qui est constamment mis en évidence par les touristes, les hommes d’affaires et le gouvernement central”, a relevé le chef de la promotion du tourisme et de l’économie créative de la province Nusa Tenggara, Eden Klakik.

La production de déchets dans la ville de Labuan Bajo a énormément progressé ces dernières années, a-t-il fait savoir, ajoutant que ce problème ébranle cette zone touristique de renommée mondiale.