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04 Juil

La province du Limbourg en Belgique annonce une interdiction totale des feux de camp en raison de la sécheresse persistante et généralisée

Bruxelles – La province du Limbourg en Belgique a annoncé mardi une interdiction totale des feux de camp, rapporte l’agence Belga. Pour cause, la sécheresse persistante et généralisée.

Avec tout le territoire limbourgeois en alerte rouge depuis dimanche, les pompiers et les gestionnaires d’espaces verts sont en alerte maximale et restent sur le qui-vive afin d’éteindre un éventuel début d’incendie, relève l’agence de presse belge.

Certaines activités sont dès lors interdites pour les citoyens, les organisations et les autorités, comme des barbecues, des feux de camp, des torches ou des feux d’artifice.

Le jet de mégots de cigarette dans la nature, en bord de routes ou dans d’autres lieux propices aux incendies est également déconseillé par les autorités locales.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mercredi 04 juillet 2018:

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– La Garde côtière belge fait office de « pionnier à l’échelle internationale » en matière de surveillance aérienne de la qualité de l’air au-dessus de la mer et dans la détection des infractions au niveau de la teneur en soufre des carburants des navires, s’est félicité mardi l’Institut royal des sciences naturelles de Belgique (IRSNB).

Un avion de la Garde côtière belge, piloté par la Défense mais qui appartient à l’Institut, est désormais équipé d’une machine unique en son genre, se réjouit l’IRSNB.

Il s’agit d’un renifleur électronique capable, via des capteurs, de mesurer le dioxyde de soufre (SO2) et le CO2 présents dans les gaz émis par les bateaux qui naviguent en mer, et d’en déduire la teneur en soufre des hydrocarbures que l’embarcation utilise.
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Paris – Le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a salué l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial du « Haut lieu tectonique Chaîne des Puys –faille de Limagne », par le Comité du patrimoine mondial réuni pour sa 42ème session à Manama (Bahreïn) du 24 juin au 4 juillet 2018.

« Je remercie chaleureusement le Comité du patrimoine mondial pour cette décision qui vient reconnaître les efforts menés par ce territoire et ses habitants afin de préserver leur patrimoine naturel », a indiqué Nicolas Hulot dans un communiqué, notant que l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial est une très bonne nouvelle et implique une grande responsabilité pour la France : celle de préserver ce site exceptionnel pour les générations futures. Cette décision vient reconnaître la valeur universelle exceptionnelle du site.

La Chaîne des Puys–Faille de Limagne est en effet le témoin exceptionnel d’une phase essentielle de la tectonique des plaques, aussi appelée le « ballet des continents ». Prenant la forme d’un théâtre géologique, le site illustre magistralement le phénomène de fracture continentale à l’origine de la séparation des continents.

Cet « instantané géologique » offre des qualités exceptionnelles à l’échelle mondiale : une visibilité et une lisibilité remarquablement pédagogiques pour comprendre un processus éminemment complexe, souligne le communiqué, relevant que le site vient combler une lacune importante de la Liste du patrimoine mondial pour les biens illustrant les principaux phénomènes tectoniques à la surface de la planète.
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Madrid – Le Roi Felipe VI d’Espagne a appelé, mardi devant le Sénat, à protéger les parcs nationaux espagnols face aux menaces externes, notamment le changement climatique, les espèces invasives et l’affluence touristique, afin de préserver ces espaces pour les générations futures.

Le souverain espagnol, qui a présidé une cérémonie commémorant le 100ème anniversaire de la déclaration des premiers parcs nationaux, a souligné la nécessité d’apprendre à être « plus prudents et plus attentifs » envers le milieu naturel et faire preuve d’une précaution extrême pour préserver les 15 parcs nationaux que compte l’Espagne, répartis sur 12 régions autonomes et totalisant une superficie de près de 400.000 ha.

« Nos espaces naturels nous demandent chaque jour des garanties pour leur protection face aux possibles menaces externes dont ils font l’objet », a dit le Roi Felipe VI, relevant que le réseau des parcs nationaux « doit être une priorité pour la société ».
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-Le Secrétaire d’Etat espagnol à l’Environnement, Hugo Morán, a exprimé le soutien du gouvernement au Pacte global pour l’environnement, une « Constitution verte » élaborée par une centaine de juristes du monde entier dans le but de remédier à la « fragmentation du droit international » sur cette question.

Lors d’une rencontre tenue à Madrid pour la présentation de ce pacte, Morán a affirmé l’engagement de l’Espagne en faveur de cette initiative, appelant en outre à renforcer l’échange des compétences et des synergies nécessaires pour réaliser le plus tôt possible les objectifs de ce pacte.

Malgré la multitude des accords internationaux qui existent pour la protection de l’environnement, il est judicieux d’adopter « un document unique, qui comporte les principes du droit environnemental et qui soit contraignant », a-t-il estimé.
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Lisbonne – L’association environnementale Quercus a reçu ces dernières semaines plusieurs plaintes de résidents dans la région du Pinhal de Negreiros à Azeitão, dans le district de Setúbal, qui mettaient en garde contre l’abattage de centaines d’arbres de pins et de chênes dans le cadre de la prévention des incendies, lit-on dans un communiqué.

En raison de la gravité de la situation déclarée, Quercus a alerté les autorités, et en particulier le Service de la protection de la nature et de l’environnement de la Gendarmerie, les services de l’institut de conservation de la nature et de la forêt (ICNF) et la ville de Setúbal, sur la nécessité d’intervenir et clarifier la situation.

Et de rappeler que la municipalité de Sétubal avait requis l’abattage de 162 chênes dans deux opérations, l’une à 102 arbres abîmés après les feux de l’an dernier et une autre pour l’abattage de 60 chênes-lièges verts adultes, du fait qu’ils soient situés dans une piste de gestion du combustible associée à la réglementation de la protection de la forêt contre les incendies, décret n° 124/2006, modifié par la loi n° 76/2017 du 17 août.

En dépit que de la réglementation fait référence à la nécessité d’une distance de 4 mètres entre les arbres et les arbres brûlés qui prennent feu très facilement, il aurait pu être évité ce grand abattage, qui révèle l’inadéquation de la législation pour la prévention des incendies, estime l’association.

« L’ICNF a autorisé l’abattage de 150 arbres de chêne, que nous considérons comme un excès de zèle, du fait qu’il aurait pu approuver un nombre plus petit, parce qu’il s’agit d’une espèce protégée et classée comme un symbole national par le Parlement »

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