La qualité de l’air s’améliore en Belgique (rapport 2019)

Bruxelles – La qualité de l’air s’est améliorée cette année en Belgique, selon un bilan provisoire de la Cellule interrégionale de l’environnement (Celine).

Il ressort du bilan qu’en ce qui concerne les particules fines, « les concentrations moyennes annuelles et le nombre de dépassements journaliers ont considérablement diminué » en 2019, alors que la baisse progressive des concentrations de dioxyde d’azote (NO2) s’est poursuivie.

Le rapport estime que la valeur limite journalière européenne pour les particules fines (PM10) a été respectée en Flandre et à Bruxelles pour la sixième année consécutive, et en Wallonie pour la cinquième année consécutive, mais cette limite peut être dépassée jusqu’à 35 jours par an.

En 2019, dans la majorité des points de mesure (56 sur 76), le nombre de dépassements est resté stable ou a diminué par rapport à 2018.

D’après la cellule interrégionale de l’environnement, la baisse des concentrations en Belgique pourrait être liée à l’accélération de la transition du parc automobile du diesel vers l’essence.

La cellule fait état, par ailleurs, de neuf « jours d’ozone » cette année (pour 10 en 2018), en juin, juillet et août, avec au moins un point de mesure en Belgique qui dépassait le seuil européen d’information pour l’ozone.

Quant au seuil d’alerte, il a été franchi une fois, soit le 26 juillet, selon la même source.

Avec trois vagues de chaleur, l’été 2019 compte parmi les trois étés les plus chauds et ensoleillés depuis 1981, rappelle le rapport qui conclut que « malgré tout, on a observé moins de jours d’ozone que le nombre attendu vu les conditions météorologiques favorables ».