ActualitésQuelque 32,6 pc des sols du territoire portugais sont dans une situation de dégradation

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01 Juil

Quelque 32,6 pc des sols du territoire portugais sont dans une situation de dégradation

Bruxelles –  Quelque 32,6 pc des sols du territoire portugais sont dans une situation de dégradation, selon le Programme d’action nationale de lutte contre la désertification (PANCD) pour la période 2008-2018, selon lequel la sécheresse affecte déjà la partie intérieure des régions de l’Algarve et de l’Alentejo (sud).

Le problème est en train de s’étendre dans les régions du Nord-Ouest, qui sont traditionnellement l’une des zones les plus pluvieuses de l’Europe, ainsi que dans les zones côtières du sud et les montagnes du centre du pays.

Le PANCD précise en outre que, depuis un demi-siècle, la superficie du territoire sensible à la désertification s’est étendue « d’une manière évidente », notamment durant la période 1970-2000, puis aussi pendant les périodes 1980-2010 et 2000-2010, qui ont connu des sécheresses particulièrement sévères.

L’indice d’aridité a affecté au cours des trois dernières décennies (1980-2010) 58pc du territoire continental du pays, alors que durant la période 1960-1990 ce chiffre était de 36 pc, et concernait principalement les régions du sud et de l’intérieur du centre et du nord du Portugal, selon le PANCD.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de samedi :.

.- La présidence maltaise du Conseil de l’UE et le Parlement européen sont parvenus à un accord préliminaire sur une révision complète des règles actuellement en vigueur dans l’UE concernant la production biologique et l’étiquetage des produits biologiques.

Le règlement approuvé établit des règles modernisées et uniformisées applicables dans toute l’UE afin d’encourager le développement durable de la production biologique dans l’UE.

La superficie consacrée à l’agriculture biologique a plus que doublé au cours de la décennie écoulée, 500.000 hectares de terres étant convertis chaque année à l’agriculture biologique.

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.- Le gouvernement flamand a approuvé vendredi l’arrêté qui permettra d’interdire l’utilisation par les particuliers du glyphosate, la substance active du désherbant Roundup.

L’arrêté va à présent prendre la direction du Conseil d’Etat, pour avis. La vitesse à laquelle ce dernier sera rendu déterminera quand l’interdiction entrera en vigueur.

L’utilisation du glyphosate par des particuliers est interdite depuis le 1-er juin en Wallonie. Bruxelles avait fait de même l’an dernier.

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.- Madrid – Le centre d’élevage en captivité de lynx ibériques, situé dans le parc naturel de la Doñana (sud de l’Espagne), a repris ses activités après avoir été évacué dimanche dernier en raison du grand incendie qui menaçait cette zone humide protégée.

Les experts du centre tentent encore de retrouver un lynx qui s’est échappé lors de l’opération de l’évacuation, qui s’était également soldée par la mort d’une femelle en raison du stress subi, ont indiqué les responsables du centre.

Le lynx ibérique est une espèce menacée et emblématique du parc de Doñana. Il fait l’objet de programme de protection et de réintroduction en milieu naturel dans plusieurs zones protégées, notamment en Andalousie.

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.- Le Défenseur du peuple andalou, Jesus Maeztu, a mis en garde contre les dangers qui menacent le parc naturel de Doñana, l’une des plus importantes zones humides d’Europe, appelant les autorités concernées à procéder à l’évaluation et le règlement de ces problèmes, en particulier après l’incendie qui a ravagé ces derniers jours plus de 8.000 ha de végétation dans cette zone.

  1. Maeztu a exhorté les autorités compétentes à prendre en considération un rapport du Conseil supérieur de recherche scientifique (CSIC), qui a alerté quant à la situation préoccupante d’aquifère de Donana et aux lacunes du projet d’exploitation du gaz naturel dans cette zone et qui n’a pas évalué le risque sismique et l’impact qu’il pourrait avoir sur l’environnement.

Le défenseur du peuple andalou a incité le gouvernement régional à œuvrer de concert avec la Confédération hydrographique du Guadalquivir et les municipalités jouxtant le parc de Donana pour évaluer les menaces qui pèse sur ce joyau naturel et prendre les mesures nécessaires à sa protection.

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.- Seulement 12 pc des Portugais déposent le reste des médicaments non utilisés dans l’endroit approprié, c’est-à-dire les pharmacies, selon l’association environnementale Zero, qui indique qu’une grande partie de ces déchets peuvent finir dans des sites d’enfouissement ou les eaux usées.

L’association a tenu aussi à rappeler que le Portugal est l’un des rares pays de l’Union européenne ayant une entité de gestion responsable de la gestion de ce type de déchets.

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.- Paris – Le Maroc a été élu, par acclamation, Président de la deuxième Réunion Intergouvernementale d’experts pour l’établissement d’une  »Déclaration de principes éthiques en rapport avec le Changement Climatique » qui se tient actuellement, au siège de l’Unesco à Paris, du 27 au 30 juin.

Le projet de déclaration sera soumis en vue de son adoption à la 39ème Session de la conférence Générale de l’Unesco qui se tiendra, à Paris, en novembre prochain.

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.- A l’occasion de la Journée mondiale sans sac plastique, prévue lundi 3 juillet, le réseau France Nature Environnement (FNE) s’est interrogé sur le bilan des interdictions françaises mises en œuvre depuis un an dans les lieux de distribution.

La plate-forme associative estime  que les mesures mises en place ne vont pas dans le sens d’une réduction effective de la distribution de produits en plastique à usage unique et ne favorisent pas les systèmes alternatifs comme le vrac et s’attaquent seulement aux articles en matières plastiques et risquent de favoriser le développement, en substitution, d’articles constitués majoritairement d’autres matières mais munis d’un film plastique.

Selon la FNE, ces mesures contribuent au développement de la filière des bioplastiques qui posent de nombreuses interrogations d’un point de vue environnemental et économique, aussi bien au moment de la fabrication (utilisation de ressources nourricières, transports liés aux importations…) que de la fin de vie de ces produits (faible taux de recyclage, débouchés restreints…).

.- Londres – Le biogaz, issu des centres d’enfouissement de déchets et des stations d’épuration, ne représente que 1 pc du gaz britannique, alors que des experts affirment qu’il pourrait alimenter la moitié des logements britanniques en 2020.

Un rapport de National Grid, compagnie d’électricité et de gaz principalement implantée en Grande-Bretagne, chiffre à plus de 11,2 milliards d’euros l’investissement nécessaire pour faire passer cette part entre 5 et 18 pc.

Le rapport estime que le biogaz pourrait contribuer à plus de deux tiers des objectifs britanniques d’énergie renouvelable, soit 15 pc en 2020.

De plus, le processus de méthanisation, notamment par fermentation anaérobie (en l’absence d’oxygène), émet beaucoup moins de polluants que l’incinération, soulignent les experts.

National Grid préconise notamment la création d’un tarif d’achat pour le biogaz plutôt que pour l’électricité issue de la combustion de ce gaz, le premier ayant un meilleur rendement que la deuxième.

Il plaide aussi pour la mise en œuvre d’une stratégie pour optimiser la gestion des flux de déchets et améliorer l’énergie tirée de leur gestion.

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.- Genève – Le gouvernement suisse a indiqué vendredi qu’il envisage de réduire la redevance applicable aux producteurs de l’énergie hydraulique, mettant en consultation une réduction qui entrera en vigueur dès 2020.

Avec la mise en oeuvre de cette réduction, les cantons et communes suisses devraient perdre 150 millions de francs par an.

L’exécutif compte en effet réviser le mode de calcul de la redevance, rémunération dont doivent s’acquitter les exploitants pour l’utilisation de l’eau. « Il s’agit d’introduire une part variable liée au marché, tout en maintenant une part fixe incompressible », explique-t-on auprès du département de l’environnement.

A ce stade, seul le principe est mis en consultation dans la révision de loi sur l’utilisation des forces hydrauliques en consultation jusqu’au 13 octobre.

Il est prévu en outre de réduire la redevance hydraulique maximale de 110 francs par kilowatt théorique à 80 francs pour la période 2020-2022. De l’avis des experts, cette mesure est une réaction aux bas prix de l’électricité qui met fortement sous pression certains secteurs de l’électricité suisse.

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.- Les groupes EOS Holding et Romande Energie ont annoncé vendredi avoir abandonné leur projet de « réhabilitation » de l’ancienne centrale au gaz naturel de Chavalon, en raison du contexte difficile sur le marché de l’électricité.

« La rentabilité de la centrale n’est pas assurée », ont expliqué les actionnaires dans un communiqué, invoquant les prix bas de l’électricité sur les marchés suisse et européen ainsi que l’augmentation des coûts de compensation des émissions de CO2.

En outre, des recours contre le permis de construire ont été déposés auprès du Tribunal cantonal du Valais (ouest de la Suisse), révèlent les médias. Sans oublier la difficile obtention des autorisations de permis de construire d’un gazoduc et d’une ligne électrique auprès de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN).

EOS Holding et Romande Energie affirment qu’ils préfèrent concentrer leurs investissements sur le soutien à l’hydroélectricité et le développement d’autres moyens de production renouvelable.

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