Réchauffement climatique : les légumes vont devenir plus rares de par le monde (Etude)
Washington – Alors que le réchauffement climatique s’accélère, les légumes vont devenir plus rares de par le monde, à moins que de nouvelles formes de culture soient mises en place et qu’on cultive des variétés de légumes plus résistantes, fait ressortir une nouvelle étude.
D’après l’étude publiée par l’Académie américaine des sciences (PNAS), si le réchauffement climatique se poursuit à son rythme actuel, entrainant une hausse des températures, il causera une réduction des récoltes de 31,5 pc en moyenne.
Un air plus chaud et des ressources amoindries en eau expliqueraient cette réduction de près d’un tiers des récoltes de légumes, qui sont cruciaux à une alimentation saine, fait savoir la même source, qui précise que l’Europe du Sud et de larges territoires de l’Afrique et de l’Asie du Sud pourraient être particulièrement touchés.
Voici le bulletin écologique de l’Amérique du Nord pour la journée du mercredi 13 juin 2018.
Canada :
A la suite de la décision de l’Environmental Protection Agency (EPA) des Etats-Unis, le gouvernement du Québec a demandé le maintien des normes d’émission applicables aux véhicules automobiles légers des années modèles 2022 à 2025, déjà prévues par le gouvernement du Canada et par la précédente administration américaine.
Dans ce sens, la ministre québécoise du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Isabelle Melançon, a adressé une lettre à ce sujet à son homologue fédérale, Catherine McKenna, espérant ainsi influencer favorablement la position que prendra le gouvernement fédéral.
En avril dernier, l’EPA a annoncé qu’elle jugeait trop strictes les normes d’émission de gaz à effet de serre (GES) applicables aux véhicules automobiles légers des années modèles 2022 à 2025, telles qu’adoptées par la précédente administration, et qu’elle avait l’intention de les assouplir.
Pour l’instant, le gouvernement d’Ottawa a fait savoir qu’il allait procéder à sa propre analyse des impacts environnementaux et économiques d’un tel changement avant de rendre sa décision.
A titre de leader dans la lutte contre les changements climatiques, Mme Melançon a réitéré à Mme McKenna que le Québec a la ferme intention d’atteindre les cibles de réduction d’émissions de GES qu’il s’est fixées.
Le Québec a pris des engagements majeurs quant à la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, notamment une réduction de 37,5 pc sous le niveau de 1990 d’ici 2030, ce qui représente la cible la plus ambitieuse au Canada.
Le gouvernement de la province avait déjà édicté son propre règlement sur les émissions de GES des véhicules automobiles en 2009. Les normes québécoises, inspirées des normes californiennes, étaient alors encore plus contraignantes que les normes adoptées, par la suite, par les Etats-Unis et le Canada.
Mexique:.
Une petite tortue vivant à l’ouest du Mexique a été reconnue comme une espèce nouvelle, endémique et unique par les scientifiques de l’Université de Guadalajara.
La « Kinosternon vogti » possède une tache jaune sur le bout de son nez et est plus agile que ses congénères. Elle vit dans les ruisseaux ou rivières près de la ville balnéaire de Puerto Vallarta, dans l’Etat de Jalisco, sur la côte pacifique mexicaine.
Surnommée « petit casque de Vallarta » en raison de la similitude de sa carapace avec un casque, elle ne dépasse pas 10 centimètres de longueur et tient dans la paume d’une main. « Elle est plus large que haute, contrairement à toutes les autres espèces qui existent », souligne German Cupul, professeur à l’Université de Guadalajara.
La nouvelle espèce a été nommée scientifiquement « Kinosternon Vogti » en l’honneur de l’herpétologue américain Richard Vogt, qui travaille depuis plus de 40 ans sur les tortues des États-Unis, du Mexique et d’Amérique centrale.
Seuls neuf spécimens ont pu être étudiés, dont quatre d’entre eux vivants (trois mâles et une femelle) et cinq découverts morts. Le peu de specimen trouvés encore en vie font de cette tortue une espèce « à haut risque d’extinction », avertit M. Cupul.
Panama :.
La branche de l’entreprise espagnole « Gaz Natoral Fenosa» au Panama a planté plus de 80 mille arbres dans différentes régions du pays, grâce au «plan de reboisement et de protection des zones menacées», une initiative environnementale lancée par la branche de l’entreprise depuis dix années, dans le cadre de son engagement de préserver l’environnement.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts pro-environnementales menés par l’entreprise, qui a réussi l’année dernière à planter plus de 13.000 arbres au Panama, le but étant de compenser les dommages environnementaux qui peuvent être causés par ses activités, et de promouvoir une culture de protection de l’environnement auprès des Panaméens, à travers l’encouragement des meilleures pratiques en la matière.
La société, qui a lancé également des initiatives dans le domaine du recyclage, mène ces efforts en coordination avec le ministère de l’Environnement du Panama, et avec la participation de bénévoles, notamment ses employés, des étudiants et des écologistes.