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25 Fév

La Région bruxelloise annonce son intention d’interdire dès le 1 er janvier 2018 les véhicules diesel datant d’avant 1997

Bruxelles – Dans le cadre du plan climat air énergie, la Région bruxelloise a annoncé son intention d’interdire dès le 1 er janvier 2018 les véhicules diesel datant d’avant 1997, soit les véhicules de plus de 20 ans. Ceux-ci sont particulièrement visés car ils émettent plus de polluants altérant la qualité de l’air et donc la santé comme les oxydes d’azote.

Ces véhicules ne pourront plus circuler sur l’ensemble du territoire des 19 communes de la région bruxelloise. ‘’Le contrôle aura lieu sur base de la plaque d’immatriculation du véhicule et sera effectué à l’aide de caméras fixes et mobiles. Des amendes seront données. Les montants de l’amende doivent encore être définis par le législateur bruxellois’’, précise le site de la Région bruxelloise consacré à la problématique.

Par ailleurs, les chiffres des nouvelles immatriculations diesel ont enregistré une baisse vertigineuse depuis le 1 er juin 2016 avant une baisse très marquée pour le mois de novembre 2016. Au mois de mai 2016, 11.916 nouveaux véhicules diesel étaient immatriculés pour 4.174 seulement en novembre 2016. Le résultat le plus bas sur ces cinq dernières années.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du samedi :

.- Londres – L’ONG écologiste Greenpeace vient d’annoncer l’arrivée de son bateau Esperanza au port de Praia au Cap-Vert dans le cadre d’une campagne visant la lutte contre la surpêche et de la pêche illégale en Afrique de l’Ouest.

Durant onze semaines, Esperanza mènera une expédition dans les eaux de six pays de l’Afrique de l’Ouest – le Cap-Vert, la Mauritanie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Sénégal – pour mener une campagne de sensibilisation sur l’état actuel des pêcheries, à travers des rencontres politiques, la mobilisation des communautés et des consultations avec des scientifiques de ces états.

Cette expédition sera l’occasion pour ces pays, de faire entendre leur voix sur la protection de leurs ressources halieutiques.

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.- Le gouvernement britannique veut réduire le nombre des écureuils gris dont la prolifération menace d’autres espèces animales. Actuellement, la population de ces rongeurs est estimée à 3,5 millions, dans les parcs et les forêts britanniques.

L’animal, importé d’Amérique du Nord en 1876 pour peupler de grandes propriétés, a progressivement pris le pas sur son cousin anglais, menacé par la variole de l’écureuil amenée par les gris, qui y sont immunisés.

Du coup, la population d’écureuils roux a été décimée, et compte actuellement moins de 140.000 individus, dont les trois quarts sont retranchés en Ecosse.

« Si rien ne bouge, les experts estiment que l’espèce pourrait s’éteindre dans 35 ans », s’alarme le docteur Cathleen Thomas du « Red Squirrels United programme ».

Plusieurs autres associations cherchent en parallèle à monter « une armée » de 5.000 bénévoles pour aider à protéger l’écureuil roux, espèce protégée depuis 1981.

.- Madrid – La ville de Valence (est de l’Espagne) accueillera du 5 au 7 avril prochain la première édition du ClimatEurope Festival, une rencontre européenne qui vise à  »renforcer les liens entre la science et les citoyens » sur les questions du changement climatique, indiquent les organisateurs.

Cet événement, qui connaitra la participation d’une centaine d’experts européens, permettra de partager les expériences et débattre sur les moyens d’améliorer l’implication de la société civile et des citoyens dans les efforts de lutte contre le changement climatique.

 »L’objectif est de mettre en contact la société, en général, et les secteurs liés à l’eau, à l’agriculture et l’environnement, pour montrer les possibilités qu’offrent les services climatiques pour l’amélioration de la gestion des ressources », a expliqué la coordinatrice de cet événement et chercheuse principale au Climate Service Center Germany (GERICS), Maria Manez.

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.- L’Espagne a intégré pour la première fois la liste des dix premiers pays en matière de consommation de produits agricoles biologiques, a affirmé le président de l’association Ecovalia, Alvaro Barrera, lors de la présentation de la prochaine édition de la foire BioCultura, qui se déroulera du 10 au 12 mars prochain à Séville (sud).

Même si l’Espagne figure depuis plusieurs années en tête des producteurs européens de produits bio, occupant même la 6-ème place à l’échelle mondiale, la consommation de ces produits en Espagne a été assez faible et 80pc de la production était destinée à l’exportation.

L’augmentation de 45 pc de la demande interne pour ces produits durant les dernières années a permis d’atteindre un chiffre de vente de 1,4 milliards d’euros en 2015, ce qui place l’Espagne parmi les dix premiers pays consommateurs du monde, sachant que le pays ibérique continue d’être le leader européen en matière de superficie consacrée à ce type d’agriculture, avec près de 2 millions d’hectares.

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.- Rome – En Italie, un  »plan loup » prévoyant un éventuel abattage de 5pc des loups de la péninsule devait être approuvé jeudi 2 février. Sous la pression de plusieurs associations environnementales, son adoption par la conférence État-Régions a été reportée.

Depuis plusieurs années, éleveurs et bergers signalent une augmentation des attaques de leurs troupeaux. Elle serait mathématiquement due à la croissance de la population lupine. D’où la nécessité de réduire son nombre.

La population lupine a décuplé depuis les années soixante-dix. À cette époque, l’espèce avait frôlé l’extinction sur sa terre d’origine. Protégée depuis 1971, elle ne comptait alors que 200 individus. Aujourd’hui, les dernières estimations officielles indiquent un total minimum de 1.170 loups et un maximum de 2.602.

Selon la branche toscane de Coldiretti, le principal syndicat agricole italien,  »des milliers de moutons, bovins ou chevaux sont morts à la suite des attaques des loups ». En trois ans, le nombre de bêtes perdues aurait augmenté de plus de 30 pc.

De son côté, le WWF estime que  »L’abattage légal du loup ne peut être une méthode ordinaire de gestion des conflits entre l’espèce et les activités d’élevage (…). Seules les techniques de prévention, comme les clôtures électriques et les chiens de garde, sont efficaces pour garantir la cohabitation avec les loups ».

.- Paris – Selon un rapport parlementaire portant sur « la faisabilité technique et financière du démantèlement des installations nucléaires de base », le coût du démantèlement des centrales nucléaires françaises tout comme la complexité du projet auraient été mal évalués par EDF.

Le rapport parlementaire pointe l’insuffisance des provisions, dont notamment le montant global des charges brutes du projet. En fin d’année 2015, elles étaient évaluées à 75 milliards d’euros pour l’ensemble du parc constitué de 58 réacteurs à eau pressurisés et 9 installations dont le démantèlement est en cours. Seuls 36 milliards auraient été provisionnés à l’heure actuelle.

De nombreux éléments entraînant des dépenses lourdes n’auraient pas ou peu été pris en compte lors du calcul. Il s’agit notamment de la remise en état des sols contaminés, des taxes, des assurances, du retraitement du combustible, de l’évacuation des combustibles, du coût social.

Alors que la loi de transition énergétique prône le démantèlement rapide des réacteurs n’étant plus exploités, EDF compte repousser à 2.100 le démantèlement de six installations graphite-gaz anciennes.

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.- Genève-  Des experts des Nations unies ont appelé vendredi à une action urgente de la part des États pour lutter contre la pollution atmosphérique et veiller à ce que les populations du monde puissent jouir des droits à la santé dans des environnements exempts de contamination.

« La pollution de l’air est une préoccupation majeure des droits de l’homme dans le monde », ont déclaré ces experts dans un communiqué, soulignant que les polluants atmosphériques toxiques sont associés à un risque accru d’accident vasculaire cérébral (AVC), de maladies cardiaques, de cancer et de maladies respiratoires.

Selon les estimations de l’OMS, environ sept millions de décès prématurés sont liés chaque année à l’exposition des êtres humains à la pollution atmosphérique. De plus en plus de preuves scientifiques indiquent que la pollution atmosphérique est devenue la principale cause environnementale de décès prématuré dans le monde.

Pour les experts, une menace comme celle-ci ne peut plus être ignorée  et les États ont le devoir de prévenir et de contrôler l’exposition à la pollution atmosphérique toxique et de protéger contre les effets néfastes sur les droits de l’homme.

Ils ont conclu que l’amélioration de la réglementation des émissions toxiques des véhicules et de sources industriels, le renforcement de la gestion des déchets et des pratiques de recyclage et la promotion des énergies renouvelables sont des étapes essentielles pour traiter efficacement les problèmes de qualité de l’air et de santé publique.

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