ActualitésLa réhabilitation de la brèche de Saint-Louis va nécessiter 15 milliards de francs CFA (ministre))

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03 Mai

La réhabilitation de la brèche de Saint-Louis va nécessiter 15 milliards de francs CFA (ministre))

Dakar – La réhabilitation de la brèche de Saint-Louis, sur la langue de Barbarie, dans la capitale nord du Sénégal, va nécessiter 15 milliards de francs CFA, a annoncé, mardi, à Dakar, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Omar Guèye.

« Concernant la brèche de Saint-Louis, des solutions ont été trouvées à partir des études menées par des experts, il s’agit de mobiliser 15 milliards de FCFA pour résoudre le problème », a-t-il déclaré au sortir d’un conseil interministériel portant notamment sur cette question.

Cette somme sera mobilisée dans « un délai relativement court » en vue de « résoudre définitivement » le problème de cette brèche, a-t-il assuré en présence de son homologue Mansour Faye (Hydraulique et Assainissement), par ailleurs maire de Saint-Louis.

« Mais en attendant, d’autres mesures immédiates ont déjà été prises’’, dont « le positionnement de vedettes et de patrouilleurs au niveau de la brèche pour réguler les entrées et les sorties en fonction des prévisions météorologiques », a signalé le ministre de la Pêche.

— La dynamique de promotion de l’économie verte et celle circulaire engagée sous entend une mise à profit des ressources pour stimuler et induire un développement économique endogène, a indiqué la conseillère scientifique chargée de programmes à la Fondation Konrad Adenauer (FKA), Ute Bocandé.

« Il faut mettre en valeur la beauté du lieu mais aussi toutes les potentialités et si on a des femmes transformatrices qui sont sur place, la population locale doit consommer cette production » a dit MmeºBocandé. Une telle approche permettra d’avoir « une petite économie circulaire dans presque tous les villages et cela peut créer beaucoup d’emplois sur place », a-t-elle analysé. MmeºUte Bocandé intervenait au séminaire de trois jours organisé à Djilor Djidiack par l’Agence de presse sénégalaise (APS) en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA) sur la thématique du développement durable et de l’écotourisme.

Voici le bulletin de l’écologie en Afrique pour la journée du mercredi 03 mai 2017 :
Gabon :

— Le Fonds mondial pour la nature (WWF) et le ministère gabonais des Eaux et forêts ont organisé, récemment à Libreville, un atelier d’échanges et de réflexion consacré à l’harmonisation et à la coordination des initiatives nationales de gestion durable de la faune, afin d’affronter de manière efficace le phénomène de la criminalité et du commerce illégal des ressources fauniques au Gabon.

A travers des échanges d’expériences, les deux parties s’engagent à adapter les techniques et les moyens de lutte anti-braconnage à la tendance actuelle qui s’apparente au braconnage militarisé, rapportent des médias locaux.

Pour ce faire, ajoute-t-on, six piliers ont été identifiés pour inverser la courbe du braconnage, à savoir l’évaluation régulière de l’efficacité de la lutte, l’utilisation des nouvelles technologies, le renforcement des capacités des agents sur le terrain, l’implication des communautés locales, l’amélioration des approches en matière de poursuite judiciaire et enfin la coopération à l’échelle nationale et régionale.

Mali:

— Les travaux de la 2eme réunion mixte du Groupe technique Énergie au Mali se sont déroulés jeudi dernier à Bamako.

Cette réunion a regroupé des représentants du département de l’Energie et de l’Eau, des projets et des structures partenaires au développement.

Tous sont réunis pour échanger, entre autres, sur les programmes et les investissements dans le secteur de l’énergie en vue d’un développement socio–économique harmonieux du pays.

Kenya :

— Le Kenya a occupé la neuvième place au classement des pays africains ayant la plus grande capacité électrique installée issue d’énergies renouvelables en 2017, selon un rapport publié par l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA).

Le pays est-africain dispose d’une capacité de 2.057 MW générés des différentes sources d’énergie renouvelables à fin 2016, selon l’IRENA.

L’Ethiopie est arrivée en tête de ce classement des pays africains avec une capacité maximale nette de génération des centrales électriques et autres installations utilisant des sources d’énergie renouvelables de 4.188 mégawatts (MW) à fin 2016.

L’ensemble du continent africain disposait d’une capacité globale de 38.192 mégawatts au 31 décembre 2016 contre 34 080 MW à fin 2015 et 23 050 MW en 2007, selon le rapport.

Côte d’Ivoire :

— Le directeur de cabinet du ministre ivoirien des Eaux et Forêts, le colonel Soro Doplé, a tiré le weekend dernier à Adiaké à l’occasion du Festival ‘’FEMUA 10º‘’, la sonnette d’alarme concernant la réalité de la menace de plus en plus pesante du réchauffement climatique.

S’exprimant à l’occasion d’une cérémonie de reboisement de quelque 1.650 arbres organisée par la Fondation ‘’Magic System’’ au lycée d’Adiaké, le responsable s’est félicité de cet acte de haute portée,ºà savoirºle projet «ºune école, 5 ha de forêtº», ayant pour objectif à terme de 6.000 ha deºplantations forestières pour 1.200 établissementsºscolaires sur toute l’étendue du territoire national.

Après avoir déploréºle fait que la couverture forestière en Côte d’Ivoire a atteint une côte d’alerte, qui expose le pays à un péril écologique irréversible si rien n’est fait, il a mis en avant la contribution importante de la forêt à la lutte contre les changements climatiques.

A rappeler que les organisateurs du FEMUA ont choisi, cette année, de placer cet événement autour du thèmeº: ‘’l’Afrique face aux défis du réchauffement climatique’’.

— Environ 15 à 20 pc des pesticides retrouvés sur les marchés ivoiriens sont des produits de la fraude, a relevé Kouassi Gaston, expert de la direction de protection des végétaux, du contrôle et de la qualité (DPVCQ) relevant du ministère de l’agriculture et du développement rural lors de la cérémonie préparatoire d’installation du comité départemental de lutte contre les pesticides illégaux (CDLPI) à la préfecture de Séguéla (Nord- ouest) et ce, dans le cadre du projet (PROGEP-CI).

Le PROGEP-CI, est financé sur la période de 2016 à 2021, par le Fonds mondial pour l’environnement, avec l’appui technique de la Banque mondiale, pour permettre à la Côte d’Ivoire de se débarrasser de manière écologiquement rationnelle, des stocks de pesticides obsolètes et des déchets associés, note-t-on.

Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 250 000 personnes décèdent annuellement à cause des pesticides qui, précisons-le, sont classés en trois groupes que sont les herbicides, les fongicides et les insecticides.

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