Scott Pruitt à la tête de l’Agence de protection de l’environnement

Washington – Scott Pruitt a été nommé à la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA), écrit +The Hill+.

Cette confirmation ouvre la voie à la réforme tant promise par le Président Donald Trump,  selon la même source.

Les « ennemis » de l’EPA et les alliés de M. Trump insistent que l’Agence doit réduire l’étendue de ses réglementations qui ont été renforcées sous l’administration Obama, relève la gazette du Congrès, soulignant que le nouveau directeur de l’EPA, un climatosceptique, partage la même position.

Dans ce contexte, la publication fait savoir que le chef de l’exécutif américain signera au cours de cette semaine des ordres exécutifs, qui devront toucher les opérations de l’agence, notant que ces ordres vont satisfaire les groupes industriels qui ont averti contre les réglementations excessives de l’Agence.

Toutefois, les environnementalistes et les Démocrates ne comptent pas rester les bras croisés, selon The Hill, qui souligne que ces derniers mettent en garde que Trump et Pruitt risquent de vider l’agence de son substance à un moment où la problématique du changement climatique et de la santé publique ont plus que jamais besoin d’un régulateur fédéral.

Voici le bulletin de l’écologie d’Amérique du nord pour la journée du mardi 21 février 2017 :
Canada :.

– Le ministre canadien des Pêches et des Océans, Dominique Leblanc a annoncé à Vancouver l’approbation d’un plan pour mieux protéger les eaux de la côte ouest du Canada.

Selon le ministre, le plan de la zone de gestion intégrée de la côte nord du Pacifique est le fruit de plusieurs années de consultations et de collaboration. Il fournit un cadre de gestion de l’écosystème «qui vise à établir un équilibre entre les buts et les objectifs écologiques, économiques et sociaux pour assurer le développement durable», a-t-il dit.

Pour arriver à ce qu’il voit le jour, plusieurs niveaux de gouvernance (fédéral, provincial, Premières Nations) et des pêcheurs ont dû se mettre autour de la table, sachant que le plan correspond au programme de protection des océans dans lequel le gouvernement d’Ottawa avait investi 1,5 milliard de dollars en novembre 2016.

Tous les acteurs concernés ont salué l’initiative, car un tel plan de gestion de l’écosystème ne s’est jamais vu auparavant.

– Les conditions difficiles et l’isolation de l’île de Sable, au large de la Nouvelle-Ecosse, poussent le gouvernement du Canada à abandonner le projet d’énergie éolienne entamé il y a plus de 15 ans et à étudier d’autres options d’énergie verte pour l’île.

Dans un communiqué, l’agence «Parcs Canada» a expliqué que les turbines ne répondent pas aux besoins sur l’île, qui est connue pour son troupeau de chevaux sauvages.

Le gouvernement a dit avoir dépensé un million de dollars dans ce projet jusqu’à présent et il lui faudra encore dépenser 150.000 dollars pour démanteler les cinq turbines, à l’automne prochain.

Le ministère canadien de l’Environnement a lancé ce projet pilote en 2000, mais lorsque «Parcs Canada» s’est chargé de la gestion de l’île, 13 ans plus tard, les éoliennes ne fonctionnaient pas.

«Parcs Canada» a précisé que la fragilité de l’environnement et de la faune de l’île ainsi que des conditions difficiles ont entraîné plusieurs retards dans le projet. De plus, il n’a pas été possible d’adapter la technologie éolienne aux activités et aux infrastructures de l’île en raison de problèmes techniques.

Mexique:

– L’institution financière City Panamex a annoncé, lundi, le lancement de la 8è édition du CleanTech challenge Mexique pour les hommes d’affaires détenteurs de projets respectueux de l’environnement qui adoptent les technologies propres afin de proposer des solutions aux problématiques de l’environnement.

Dans un communiqué, City Panamex précise que cette initiative vise à promouvoir le développement économique « vert » au Mexique à travers de nouvelles formes de productions qui se basent sur la technologie propre.

Les organisateurs s’attendent à plus de mille propositions de projets de la part des hommes d’affaires, les Start-ups, chercheurs, entreprises et étudiants.

Nicaragua

– Le directeur de l’institut de l’électricité Earnest Martinez a indiqué que le Nicaragua dispose des capacités requises pour produire plus de 2.000 mégawatts en se basant sur l’énergie géothermique.

Il a fait observer que le pays compte désormais deux centrales, ajoutant que les autorités sont en train d’explorer la possibilité de construire de nouvelles centrales dans l’ouest du pays.

Le Nicaragua produit près de 52 pc de ses besoins en matière d’énergie à partir des ressources renouvelables, a-t-il dit.