Kenya : Les dirigeants tirent la sonnette d’alarme sur la pollution dans la Vallée du Rift

Nairobi,  Les dirigeants et les écologistes dans la Vallée du Rift ont tiré la sonnette d’alarme sur la recrudescence de l’empiètement et de la pollution au niveau des zones humides et des forêts dans cette région.

D’après des dirigeants locaux, cités par les médias, plus de 25% de la couverture forestière, les zones humides et les sources d’eau ont été affectées par l’activité humaine et agricole ainsi que par la pollution.

Les dirigeants des Conseils des leaders de Ogiek et de la vallée du Rift ainsi que des écologistes ont également expliqué que l’activité agricole rampante et la combustion du charbon de bois, la pollution et l’empiètement sur les terres humides anéantiront les châteaux d’eau et affecteront ainsi des milliers de personnes qui en dépendent.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 29 décembre:

Sénégal :

Les pays de la région ouest-africaine doivent convenir de normes communes en matière d’importation de véhicules d’occasion, pour éviter d’exposer les populations à des « produits nocifs » et polluants, a plaidé, mercredi, à Dakar, Boubacar Mbodj, conseiller spécial à la présidence de la République, en charge de l’environnement et des énergies renouvelables.

« Si on a une politique commune émanant du trafic, alors que l’on n’a pas les mêmes normes chez nos voisins, cela ne servirait à rien », a-t-il souligné en marge d’un atelier d’échanges sur les réalisations du projet de suivi de la qualité de l’air dans le cadre du PATMUR, le Projet d’appui au transport et à la mobilité urbaine.

« L’air n’a pas de frontière, car l’épisode de la poussière qui sévit présentement vient du désert » à travers des pays comme la Mauritanie, l’Algérie, le Mali et « un peu plus haut », a-t-il dit.

Congo :

Des écologiques congolais ont fait part, lors d’un atelier tenu mardi dernier à Brazzaville, de leurs préoccupations des polychlorobiphényles (PCB), indique la presse locale.

Polluants organiques persistants (POP), les PCB sont des substances qui se désagrègent très peu dans l’environnement et s’accumulent dans différents milieux, en particulier le sol. Ils ont de nombreuses propriétés physiques et chimiques, d’où leur utilisation dans plusieurs applications. Ils se présentent sous forme de liquides plus ou moins visqueux. On peut les trouver comme fluides diélectriques dans les équipements électriques tels les transformateurs, les câbles à papier imprégné.

Mali :

Les communes lauréates du concours « Bamako propre » viennent d’être primées après un processus d’évaluation qui a duré six mois environs, selon la presse locale.

La Commune II obtient la première place du concours « Bamako propre » avec un camion benne et quatre bagues d’ordures, le deuxième prix a été remporté par la commune V avec dix motos tricycles et des kits d’assainissement , alors que la Commune I est arrivée en troisième position avec cinq motos tricycles et des kits d’assainissement.

La cérémonie solennelle de remise des prix de ce concours organisé par le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable a eu lieu, jeudi.

Le lancement dudit concours a eu lieu, le 29 avril dernier, dans le but de mobiliser et de sensibiliser les populations pour l’établissement d’un cadre de propriété dans la capitale.

Ghana :

L’UNESCO et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) ont oeuvré avec les communautés locales à soutenir des initiatives d’économie verte dans la réserve de biosphère de Bia au Ghana, permettant d’offrir des alternatives de revenus tout en réduisant la dépendance excessive des populations locales aux ressources forestières.

Le but est d’améliorer le statut socio-économique des communautés locales tout en conservant la biodiversité, fait savoir l’UNESCO.