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14 Fév

Sénégal: L’absence des décrets d’application de la loi interdisant les sacs plastiques est à l’origine de leur réapparition

Dakar – L’absence des décrets d’application et des arrêtés ministériels définissant le cadre juridique d’intervention de la loi interdisant les sachets plastiques est à l’origine de la réapparition de ces sacs dans les marchés de Ziguinchor (sud), selon le chef de la Division régionale de l’environnement et des établissements classés de cette région, Khadim Niasse.

« Nous pouvons dire que les multiples campagnes de sensibilisation commençaient à porter leurs fruits à Ziguinchor, parce qu’il était difficile de trouver un sachet plastique dans les marchés locaux. Mais, depuis quelques temps, les sachets plastiques commencent à réapparaitre, du fait de l’absence des décrets d’application », a expliqué M. Niasse.

— Le projet Banque islamique de développement (Bid)/Uemoa d’hydraulique et d’assainissement en milieu rural sera bientôt exécuté, relèvent des médias locaux.

Une réunion a été organisée avec les autorités et les services concernés pour procéder à la répartition des ouvrages par région.

En effet, il est attendu de ce projet d’un montant de 12.500.000 dollars US, soit près de 6 milliards de FCfa, la construction de 98 forages et de 2.250 latrines familiales dans des villages des régions de Matam, Tambacounda, Kédougou et Kolda. Dans le cadre de sa politique d’hydraulique et d’assainissement, rappelle la coordonnatrice du Projet Bib-Uemoa, Ndèye Fatou Dia Cissé, le gouvernement a sollicité et obtenu un prêt de 12.500.000 dollars Us de la Banque islamique de développement.

Voici, d’autre part, le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 14 février:

Gabon :

— Des procureurs et juges du Gabon, du Ghana, du Niger, de la République démocratique du Congo (RDC) et du Togo sont en conclave depuis lundi à Lomé, la capitale togolaise, pour l’élaboration d’une politique commune de protection de la faune et de la flore.

Cette rencontre de cinq jours, qui se tient après celle d’Accra en juin 2016, vise à outiller les magistrats dans la poursuite des auteurs des trafics de la faune et de la flore et d’infractions connexes. Elle devrait aussi permettre d’approfondir leurs compréhensions sur les meilleures pratiques de l’utilisation des outils de détection et de répression.

Pour le ministre togolais en charge de l’Environnement, André Johnson, cité par Xinhua, ‘’il semble évident que la poursuite judiciaire est le moyen le plus efficace de protéger nos faunes et flores’’.

Kenya:

— Le partenariat solide entre les défenseurs de la faune sauvage au Kenya et en Tanzanie a permis une baisse tangible du braconnage des mammifères emblématiques comme les éléphants et les rhinocéros, selon des experts, cités par des médias.

« Nous avons réussi à contenir le braconnage dans nos habitats fauniques partagés au cours des quatre dernières années, grâce à un partenariat transfrontalier dynamique », a souligné Peter Kapingwa, directeur du parc du district de Longido en Tanzanie.

De son côté, la directrice principale du Kenya Wildlife Service (KWS), Nelly Palmeris a souligné l’importance d’une collaboration transfrontalière dynamique pour renforcer la protection des herbivores, des carnivores, des reptiles et des oiseaux qui parcourent les zones protégées de la région.

Côte d’Ivoire

— Dans le cadre de l’engagement en faveur de l’adhésion à la vision de redonner à la Côte d’Ivoire son caractère de pays propre, une cérémonie nationale devra se tenir le 28 février courant à Abidjan, a annoncé lundi la ministre ivoirienne de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne Désirée Ouloto.

Mme Ouloto a expliqué que l’objectif de cette initiative est de « revisiter notre comportement et notre cadre de vie (…), faire en sorte que l’Ivoirien réapprenne à prendre soin de son environnement et de son cadre de vie », estimant que l’adhésion à cet « engagement citoyen » doit conduire à la sensibilisation pour un changement de comportement.

— Le gouverneur du District d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, en mission en France depuis vendredi, vient d’obtenir le soutien des autorités de la ville de Nice pour la construction à Abidjan d’un laboratoire de contrôle de la qualité de l’air, selon une note d’information relayée lundi par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

La réalisation de ce Laboratoire de contrôle de la qualité de l’air permettra de passer à une étape importante des relations de coopération entre Abidjan et Nice, du fait de l’intérêt de la qualité de l’air dans le domaine de la santé publique et l’amélioration de l’espérance de vie des Ivoiriens en général et des Abidjanais en particulier, précise-t-on de même source.

— Des jeunes ivoiriens viennent de mettre en place un cartable utilisant l’énergie solaire ‘’Solarpak’’ pour faciliter les études à de nombreux élèves dans les zones où l’on manque d’électricité.

Selon Evariste Akoumian le co-fondateur, « Solarpak est un cartable doté d’une plaquette solaire et d’une batterie qui se rechargent à la lumière du jour et au soleil », avec comme objectif de « pouvoir aider les élèves qui sont dans les zones non électrifiées », notant que ce sont quelque 500 cartables qui ont été déjà distribués gratuitement.

Cette invention devra porter le drapeau ivoirien à la « Global Social Venture Competition », qui est un concours unique mondial de business plan sociaux (GSVC) entièrement dédié aux étudiants, jeunes diplômés et créateurs d’entreprises sociales, rappelle-t-on.

— Un atelier régional de consultation sur le cadre d’investissement de la stratégie nationale de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) et la proposition du projet au Fonds vert pour le climat se tient mardi à Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo).

Cette rencontre sera l’occasion de débattre de quatre thématiques à savoir : « la présentation de la stratégie nationale REDD+ et du cadre d’investissement », « des composantes et activités du projet REDD+ à soumettre au Fonds vert pour le climat », de « la pertinence des différentes composantes afin d’identifier les activités qui pourraient manquer », et de « l’identification dans les différentes composantes des structures locales qui pourraient être impliquées dans la mise en œuvre du projet ».

Initié par le ministère de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, cet atelier vise notamment à consulter davantage les communautés locales sur les politiques et mesures de la stratégie nationale REDD+, et à prendre les avis des communautés locales et des structures décentralisées sur les mécanismes de mise en œuvre des politiques et mesures utiles au cadre national d’investissement.

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