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13 Fév

Sénégal: Dr Ibrahima Mbaye a préconisé une synergie d’actions pour lutter contre les changements climatiques

Dakar – Au Sénégal, Le directeur du Laboratoire de géomatique et d’environnement de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), Dr Ibrahima Mbaye, a préconisé une synergie d’actions pour lutter contre les changements climatiques qui affectent plusieurs localités dont la Casamance (sud).

« Les changements climatiques constituent un fléau qui affecte la vie des populations. Pour mieux lutter contre ce phénomène, il faudra une synergie d’actions dans une dynamique qui implique populations et décideurs », a notamment dit M. Mbaye, à l’ouverture d’un colloque international scientifique à l’UASZ.

Cette rencontre de trois jours a été axée sur le thème « Regards croisés sur les enjeux et perspectives environnementaux de la recomposition des espaces urbain et périurbain face aux changements climatiques ».

Elle a réuni plusieurs spécialistes venant des universités sénégalaises, africaines et étrangères, outre des organisations syndicales, des organismes spécialisés et plusieurs étudiants.

— Une nouvelle méthode de culture du riz impliquant des cheptels de canards qui mangent les herbes envahissantes et laissent leurs défécations comme engrais, est en train d’être expérimentée en Casamance (sud) grâce à l’intervention d’un agriculteur français, a rapporté la presse locale.

« Il s’agit de cultiver du riz en Casamance, mais à la place de l’homme qui s’époumonait pour enlever les herbes, ce sont des canards qui seront introduits dans le champ pour manger toutes les herbes envahissantes », a expliqué Malick Djiba, directeur exécutif de l’ONG Agir autrement pour le développement en Afrique (AGADA), partenaire de l’initiateur français.

Il s’exprimait jeudi lors d’une rencontre de présentation de ce projet « novateur » qui vise à booster les rendements rizicoles, à éliminer la pénibilité du travail des femmes, sans intrants chimiques.

Voici, d’autre part, le bulletin de l’écologie en Afrique pour la journée du lundi 13 février :

Kenya:

— La secrétaire du cabinet de l’Environnement et des Ressources naturelles, Judi Wakhungu a salué les efforts de la Chine en matière de protection de la vie sauvage, notamment après sa décision d’interdire le commerce d’ivoire, ce qui a eu un impact positif sur la protection des éléphants en Afrique de l’Est.

Cité par l’agence de presse « Xinhua », la responsable a indiqué que la coopération avec la Chine pour la protection de la vie sauvage a gagné en force, notant que le pays asiatique est très impliqué dans la préservation de la vie sauvage, en particulier à travers des dons d’équipements et son expertise.

Rejetant les critiques selon lesquelles la construction du chemin de fer Mombasa-Nairobi aurait un impact négatif sur la vie sauvage, notamment au niveau du Parc national de Nairobi, M. Wakhungu a assuré que ce projet a pris en considération cette question dès son lancement.

Côte d’Ivoire:

— La ministre ivoirienne de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne Désirée Ouloto, a plaidé en faveur de l’amélioration des performances en matière de salubrité, rapportent lundi des médias locaux.

L’année 2017 est décrétée comme celle des résultats pour gagner ensemble la bataille de la salubrité, a-t-elle dit, soulignant la nécessité de hisser la Côte d’Ivoire à un niveau de salubrité sans précédent dans l’optique de son émergence en 2020.

— Le président de l’ONG « Eau et Miel » de Prikro, Ekra Kouakou, a invité samedi les populations de la commune à éviter les comportements à risques pouvant déclencher des feux de brousse.

« Ne laissez pas le feu détruire toute votre vie et celle des autres par l’inobservation de ces prescriptions’’, a fait savoir Ekra Kouakou, notant qu’une tournée de sensibilisation dans toutes les sous-préfectures du département sera bientôt initiée.

L’usage de boîtes d’allumettes dans les champs, l’extraction du vin de palme, les cultures sur brûlis sont, entre autres, des gestes à éviter en cette période de grande sécheresse pour éviter le pire, a-t-il alerté.

— Un atelier de consultation sur le cadre d’investissement de la stratégie nationale et de proposition de projet de réduction des émissions des gaz à effet de serre issus de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) au Fonds Vert pour le Climat, a été organisé, vendredi dernier à Bouaflé (Centre ouest), à l’initiative du ministère de la salubrité, de l’environnement et du développement durable.

Cet atelier vise à consulter les différentes catégories des parties prenantes à la REDD+, notamment les communautés locales, les organisations de la société civile et les structures décentralisées, sur les mécanismes de mise en œuvre des politiques et mesures utiles au cadre national d’investissement.

Gabon :

— Dans le cadre de son ouverture sur une nouvelle industrialisation de la filière bois au Gabon, la compagnie Rain Forest Management s’intéresse aux énergies alternatives et à la revalorisation économique des rebuts et déchets du bois, des perspectives qui représentent des niches capables d’engendrer des emplois et de la richesse pour le pays.

A cet effet, la compagnie à capitaux malaisiens a annoncé la production et le fonctionnement de ses usines à partir de l’énergie bio, produite à partir de ses déchets.

« Nous avons bon espoir de faire tourner nos usines à partir de l’énergie obtenue à base de déchets en provenance de nos usines », a affirmé un responsable de la compagnie.

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