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13 Juin

Sénégal : L’utilisation abusive du plastique a un impact négatif sur la qualité des écosystèmes marins, terrestres et les ressources naturelles

Dakar – L’utilisation abusive du plastique a un impact négatif sur la qualité des écosystèmes marins, terrestres et les ressources naturelles, a déclaré l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis, chargé du développement, Khadim Hann.

M. Hann s’exprimait lors de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, axée cette année sur le thème : ’’La lutte contre la pollution plastique : Combattons la pollution plastique ! ».

La pollution plastique représente une problématique majeure qui mérite une attention particulière si on veut parvenir à un développement humain durable aux bénéfices des peuples, a-t-il expliqué.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 13 juin:

 

Sénégal :

— L’ONG Enda énergie est en train de travailler à mettre en place des stratégies visant à accompagner la « transition écologique et économique » dans le département de Mbour, a révélé sa chargée de projets, Mame Bousso Faye.

Elle entend y parvenir à travers la mise en œuvre d’un programme de bonne gouvernance écologique dans l’Entente intercommunale de la Petite Côte (EIPC) pour une gestion intégrée des zones côtières (GIZC), a-t-elle précisé dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement, au lycée de Saly Portudal.

« L’idée, c’est de travailler ensemble, de mutualiser les moyens et les forces pour venir à bout de certaines problématiques environnementales qu’une commune, à elle seule, ne pourrait pas résoudre », a indiqué Mme Faye.

 

Kenya :

— La compagnie « Quantum Power East Africa GT », en charge du projet géothermique de « Menengai » au Kenya, vient de recevoir un financement de 49,5 millions de dollars, destiné à la mise en place d’une centrale géothermique de 35 MW sur ce site situé dans le comté de Nakuru.

Cette usine fait partie d’un parc de trois infrastructures d’une capacité totale de 105 MW, indiquent des médias locaux.

Quelque 29,5 millions de dollars ont été octroyés par la Banque africaine de développement (BAD) sous forme d’un prêt sénior, alors que les 20 millions de dollars restants ont été assurés par le Fonds d’Investissement climatique (CIF) et le Fonds pour les Technologies propres (CTF), selon la même source.

Ghana:

— L’Assemblée municipale de Ga-Sud, dans la région du Grand Accra, a lancé l’Opération « un ménage une poubelle » dans une tentative de lutter contre le déversement de déchets.

« L’assemblée est déterminée à faire de Ga-South la municipalité la plus propre du Grand Accra », a affirmé le directeur général municipal (MCE), Joseph Nyarni Stephen, notant que pour atteindre cet objectif l’assemblée fournira une poubelle pour chaque ménage.

Côte d’Ivoire :

— Une fondation ivoirienne de protection de l’environnement a mis en garde, mardi à Abidjan, sur la « dégradation continue » de la forêt en côte d’Ivoire, y voyant une catastrophe pour les générations futures.

La Côte d’Ivoire qui comptait 16 millions d’hectares de forêts dans les années 1960, a vu sa superficie fondre en 50 ans à deux millions d’hectares, selon les chiffres officiels communiqués par la Fondation Soundélé Konan, chargée de la protection des forêts ivoiriennes.

« La situation de la forêt est déplorable, nous assistons à une dégradation continue » a déclaré la présidente de la Fondation, Adrienne Soundélé, lors de la présentation officielle de son site internet.

Burkina:

— Le Centre régional de formation de l’Organisation mondiale de la douane à Ouagadougou a abrité, mardi, le 3ème atelier de formation des formateurs et d’accréditation sur le trafic illicite d’espèces sauvages protégées, organisé par l’Organisation mondiale de la douane (OMD).

Accréditer des experts dans la protection des espèces de la faune et de la flore pour le compte de l’OMD est l’objectif de cet atelier sur le trafic illicite d’espèces sauvages protégées.

Cette formation (12-22 juin) permettra aux participants d’acquérir les connaissances nécessaires dans la lutte contre le trafic illicite d’espèces sauvages au Burkina Faso, notamment l’ivoire d’éléphants et les peaux de serpents.

— Selon le ministère burkinabè de l’Eau et de l’Assainissement, les ressources en eau au Burkina baissent de plus en plus, ces dernières années, à cause des changements climatiques et de certaines activités de l’homme (exploitation artisanale de l’or, utilisation abusive de pesticides et herbicides…

Au vu de cette situation alarmante, le gouvernement a adopté une nouvelle approche de gestion des ressources en eau, dénommée « Gestion intégrée des ressources en eau » (GIRE).

La GIRE est une approche qui privilégie la concertation et la participation de tous les acteurs pour une durabilité des ressources en eau au plan quantitatif et qualitatif.

Sa mise en œuvre fut concrétisée par l’adoption du Plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau qui a favorisé, notamment la création de cadres de concertation, d’un Conseil national de l’eau, d’un Comité technique de l’eau et de structures de gestion, outre la mise en place de cinq agences de l’eau chargées de mobiliser et d’encadrer les populations autour des activités de protection des ressources hydriques.

Mali:

— La Suède vient d’accorder au Mali la somme de 1,3 milliards de FCFA, soit 2,3 millions de Dollar US , dédiée au projet d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables des régions de Mopti (Centre), Tombouctou et Gao (Nord) à travers le renforcement de leur résilience face aux aléas climatiques.

L’accord de financement de ce projet intitulé « Renforcement de la résilience des populations vulnérables face à la variabilité climatique » a été paraphé récemment à Bamako, par le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Mali, Amadou Allahoury Diallo et l’Ambassadrice de la Suède au Mali, Eva Emnéus.

Ce projet de 18 mois a pour objectif global d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables des régions d’intervention à travers le renforcement de la résilience aux changements climatiques.

Gabon :

— Le Gabon vient de se doter d’une base de données en ligne de 92 espèces de plantes menacées sur son territoire, rapporte la presse locale.

Financée et réalisée par le Fonds mondial pour la nature (WWF), le Missouri Botanical Garden (MBG) et la Fondation Prince Albert II de Monaco, cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de développement de l’approche Haute valeur de conservation (HVC) pour la flore et la végétation au Gabon.

 

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