ActualitésSénégal : Une trentaine d’acteurs effectuent une formation sur l’approche « Services climatiques…

Actualités

زراعة
01 Juin

Sénégal : Une trentaine d’acteurs effectuent une formation sur l’approche « Services climatiques participatifs intégrés à l’agriculture »

Dakar – Près d’une trentaine d’acteurs, notamment des agents de services d’encadrement agricole de l’Etat et d’ONG, effectuent une formation portant sur l’approche « Services climatiques participatifs intégrés à l’agriculture » (PICSA).

L’approche PICSA, déjà expérimentée dans d’autres pays africains, préconise que soient livrées aux producteurs des données climatiques historiques sur leur terroir, sur des dizaines d’années et bien avant le démarrage de la campagne agricole, pour leur permettre de prendre les décisions qui s’imposent.

Ainsi pourront-ils faire un choix judicieux des variétés culturales et choisir le moment le plus indiqué pour les semis, l’épandage, etc., a expliqué Issa Ouédraogo, coordinateur du projet Services d’information climatique pour accroître la résilience et la productivité au Sénégal (CINSERE, en anglais).

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 1er juin :

Ghana :

–Le Ghana prend plusieurs mesures pour faire face au phénomène de brûlage des déchets, qui constitue un risque environnemental indéniable sans compter les problèmes sanitaires engendrés par cette action.

Parmi ces initiatives, la mise en place d’une centrale électrique qui générera 60 MW d’énergie grâce à l’incinération de 3.000 tonnes métriques de déchets générées quotidiennement dans la région d’Accra.

Bassin du Congo :

–Une vingtaine de guides religieux chrétiens et musulmans ainsi que des chefs traditionnels représentant les pays du Bassin du Congo ont tenu, mercredi dernier à Kinshasa, une réunion sur la meilleure manière de préserver la forêt tropicale.

Au terme de cette rencontre, les participants se sont engagés à encourager les acteurs politiques à promouvoir des actions en faveur de la préservation de la nature et à influencer le comportement des multinationales au profit de l’exploitation rationnelle de la forêt congolaise, indique la presse locale.

Le Bassin du Congo est le deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie.
Mali :

–Le conseil des ministres a adopté jeudi des projets de texte portant sur la ratification de l’Accord de financement, signé à Bamako, le 29 mars 2018, entre Mali et l’Association internationale de Développement, relatif au financement du projet de Réhabilitation économique et environnementale du Fleuve Niger.

Pour le financement du projet de Réhabilitation économique et environnementale du Fleuve Niger, l’Association internationale de Développement accorde au Mali un prêt d’un montant de 11 millions 200 mille Euros, soit 7 milliards 346 millions 718 mille 400 francs CFA.

La réalisation des travaux du présent projet permettra notamment de développer un système de gestion des connaissances et de suivi de la dynamique des écosystèmes aquatiques, d’améliorer la sécurité et la viabilité financière de l’infrastructure portuaire et du transport fluvial dans le Delta intérieur du Niger et de contribuer à la protection et à la remise en état des berges du fleuve Niger et des canaux.

Burkina :

–L’Institut burkinabè de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) organise, du 31 mai au 3 juin à Ouagadougou, la IXe édition de la Foire aux semences de variétés améliorées de plantes.

Des semences améliorées de maïs, riz, blé, mil, arachides, niébé, coton et légumes à haut rendement et résistant à la sècheresse, aux principales maladies et prédateurs des cultures, ainsi que des variétés améliorées d’arbres fruitiers greffés et de semences fourragères cultivables pendant toute l’année y sont exposées.

Cette manifestation s’inscrit en droite ligne des politiques mises en œuvre par les départements en charge de l’Agriculture et de la Recherche scientifique afin d’augmenter et diversifier les productions grâce à des intrants agricoles de qualité, en l’occurrence les variétés améliorées de cultures.

–Selon des experts, le Burkina Faso connaitra, dans sa majeure partie, une pluviométrie excédentaire à tendance normale durant la période juin-juillet-août 2018.

Il est prévu globalement un cumul pluviométrique excédentaire à tendance normale sur la partie est et nord-ouest du territoire. Sur les parties ouest, sud-ouest, un cumul normal à tendance déficitaire est attendu. La partie centrale, quant à elle, aura un cumul normal à tendance excédentaire, a indiqué Ousmane Ouédraogo, expert à l’Agence nationale burkinabè de la météorologie (ANAM).

La seconde prévision couvre la période juillet-août-septembre. Selon l’ANAM, un cumul pluviométrique excédentaire à tendance normale est également attendu à l’extrême-est, une partie des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, du Centre-Est et des Hauts-Bassins.

Kenya :

–Le gouvernement kényan a octroyé à l’entreprise chinoise « Tebian Electric Apparatus » (TBEA) un contrat pour la mise en place d’une sous-station électrique à appareillage de commutation à isolation gazeuse (GIS) d’une capacité de 220/66kV, ont rapporté des médias locaux.

L’infrastructure, dont le coût de construction s’élève à 130 millions de dollars financés par la Banque d’import-export de Chine à travers un prêt concessionnel de 20 ans, permettra d’accroître la production d’électricité alimentant la capitale Nairobi, souligne-t-on.

« Au cours des cinq dernières années, la compagnie publique d’électricité Kenya Power a énormément investi pour améliorer son réseau et pour améliorer la qualité de l’approvisionnement en électricité auprès des consommateurs. La commande de cette sous-station GIS est partie intégrante de cet investissement », a déclaré le directeur général de la compagnie, Ken Tarus.

Voir Aussi