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28 Juin

Sénégal: Vers la généralisation à l’accès à l’eau et à l’assainissement d’ici 2021

Dakar – Le ministre de l’Hydraulique et l’Assainissement, Mansour Faye, a réitéré l’ambition du Sénégal d’atteindre l’accès universel à l’eau et à l’assainissement avant l’échéance 2021.

« Les questions de l’eau sont fondamentales. Nous nous battons pour avoir l’accès à 100%, autant en matière d’hydraulique que d’assainissement », a-t-il déclaré lors de l’ouverture des travaux de la réunion du Conseil mondial de l’eau.

« Si nous prenons l’exemple du Sénégal, pour l’urbain, nous avons près de 98%. Cependant au niveau de certains quartiers de Dakar, des perturbations sont notées certes, mais il y a une nette évolution », a indiqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Mansour Faye a assuré que le gouvernement veut atteindre « les 100% non seulement en termes de taux d’accès mais également en termes de desserte ».

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 28 juin :

Gabon :

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère gabonais de l’Agriculture envisagent de renforcer l’étude préliminaire sur l’impact de la chenille légionnaire d’automne (CLA) sur les cultures, croit savoir la presse locale.

L’invasion de la chenille légionnaire d’automne (Spodoptera frugiperda) constitue une menace pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Gabon et dans les pays de la sous-région de l’Afrique centrale.

Une étude préliminaire effectuée en mars et avril derniers a révélé une présence de ce ravageur estimée à 55% et un impact de 25% sur les plantations.

 

Mali :

« Quel avenir pour nos forêts », tel était le thème d’une conférence-débat organisée, récemment au Parc national, à Bamako par le projet Seco-ONG Mali, dans le cadre de la quinzaine de l’environnement ouverte le 5 juin à Koulikoro.

A cette occasion, les participants ont souligné que la déforestation est un phénomène très répandu sur le territoire malien.

Et d’ajouter que face à cette situation, tous les observateurs conviennent qu’il faut impérativement des propositions de solutions pour lutter contre le phénomène.

 

Côte d’Ivoire :

Les journalistes ivoiriens ont été exhortés mercredi à se spécialiser dans les questions écologiques et environnementales afin de mieux attirer l’attention de la population sur la  protection de la nature et notamment sur la  lutte contre le changement climatique.

C’était lors de la 1ère édition des Journées africaines des Forêts, de l’agroécologie, de l’eau, de l’énergie et du changement climatique (JFAC 2018) qui s’est ouverte mardi à Abidjan.

Selon les panélistes, il revient aux journalistes de se confronter à la réalité du terrain, afin de mieux comprendre et s’imprégner des problèmes écologiques et parfaire leurs connaissances en la matière.

De telle sorte, le journaliste pourra mieux divulguer les différentes stratégies ou bonnes pratiques écologiques à la population.

Pour le président du comité d’organisation des JFAC, Maruis Aka, les journalistes doivent mettre en exergue les actions écologiques menées par les autorités municipales au régionales en complément des actions sociales habituelles.

Ghana :

Le gouvernement est appelé à ne pas se précipiter pour lever l’interdiction de l’exploitation minière à petite échelle, avant de s’assurer que des mesures adéquates sont mises en place pour protéger l’environnement, a indiqué Abass Ibrahim Moro, responsable des relations industrielles du Secrétariat régional du Grand Accra de l’Union des transports routiers du Ghana (GPRTU).

« Il faut mettre en place des mesures pour arrêter la destruction des plans d’eau et protéger les forêts et les terres agricoles avant de lever l’interdiction de l’exploitation minière à petite échelle », a-t-il estimé.

Kenya :

Les chefs d’Etat kényan, Uhuru Kenyatta, ougandais Yoweri Museveni et rwandais, Paul Kagame réunis, mardi à Nairobi lors du 14è sommet sur le « Northern Corridor Intergration Projects » (NCIP), ont convenu du lancement d’un satellite commun au  niveau de la région est-africaine, ont rapporté des médias locaux.

A travers cette initiative, les pays est-africains ambitionnent améliorer la couverture de leur territoire respectif en services télécoms, souligne-t-on.

Contrairement à la fibre optique sous-marine qu’ils jugent beaucoup trop chère à déployer partout sur le territoire national et sujette à de nombreux incidents, les pays qui ne disposent pas de littoral, comme l’Ouganda et le Rwanda, estiment que le satellite constitue le meilleur moyen d’atteindre plus efficacement les zones les plus reculées.

 

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