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06 Juil

Sénégal : Vers l’application d’une approche basée sur une dynamique nationale » visant l’amélioration de la gestion des ressources naturelles

Dakar – Le ministère de l’Environnement et du Développement durable, a réaffirmé son engagement à susciter « une dynamique nationale » visant l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, l’intégration des principes de durabilité dans les politiques et le renforcement de la résilience des populations aux changements climatiques, a indiqué le directeur de cabinet, Cheikh Dieng.

« Une approche basée sur la gouvernance et le renforcement des compétences est une impérieuse nécessité pour l’atteinte de ces objectifs », a indiqué, à ce sujet, le directeur de cabinet du ministère de l’Environnement, Cheikh Dieng, qui présidait, mercredi la cérémonie officielle d’ouverture d’une session de formation consacrée à la passation de marchés, à l’intention des agents du ministère de l’Environnement et du Développement durable.

Suivant cette nouvelle perspective, « de nouveaux défis s’imposent aux acteurs, dans le cadre de la réforme institutionnelle en cours’’ du département de l’Environnement, a souligné Cheikh Dieng.

— L’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) veut apporter sa contribution à la planification du développement au Sénégal, à travers l’intégration de la dimension changement climatique, a indiqué son conseiller technique, Ndiaga Diop.

« On a fait une analyse des processus de planification au Sénégal. Il se trouve que des institutions comme l’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et même les élus locaux peuvent jouer un rôle fondamental’’, a estimé M. Diop.

Il s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour, ouest) au cours d’un atelier de formation des acteurs institutionnels sur le changement climatique. Cette rencontre est co-organisée par le GIZ et le Fonds des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), à travers le projet d’appui scientifique au processus de plans nationaux d’adaptation du Sénégal (PAS-PNA 2016-2019).

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 06 juillet:

Ghana:

Le ministère ghanéen des pêches et de l’aquaculture a annoncé l’interdiction de la pêche durant le mois d’août afin de réduire la pression exercée sur le stock de poissons.

« La pêche sera interdite durant le mois d’août dans les régions du Centre, de l’Ouest, de la Volta et du Grand Accra, afin de permettre une meilleure reproduction à la faveur du repos biologique », a indiqué le vice-ministre des pêches et de l’aquaculture, Francis Ato Cudjoe, rapporte jeudi la presse locale.

Selon le responsable, cette décision vise à reconstituer le stock de poissons afin de pouvoir en profiter dans l’avenir, notant que des mesures rigoureuses doivent être mises en place afin d’inverser la tendance de l’épuisement de stock du pays.

Burkina:

Ouagadougou abrite, du jeudi au samedi, les Journées de l’entreprenariat burkinabè sous le thème « Énergie solaire et opportunités pour le secteur privé ».

Selon le ministre burkinabè du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, il s’agit d’une thématique qui est d’actualité, parce que c’est l’un des facteurs qui doivent permettre à nos entreprises de sortir des produits compétitifs ou de fonctionner.

Quant à son homologue de l’Énergie, Bachir Ismaël Ouédraogo, il a exhorté les investisseurs et industriels burkinabè à investir dans le secteur de l’énergie solaire, surtout que le secteur est libéralisé, estimant que ceci permettrait de soutenir les efforts du gouvernement qui œuvre pour améliorer l’accès à l’électricité pour les populations et les entreprises.
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Dans le but de garantir l’hygiène et l’assainissement aux populations de trois régions du Burkina, le Danemark a décidé d’appuyer les actions de l’Association locale « WaterAid » pour plus de 3 milliards de francs CFA.

Le projet a une durée de 30 mois. Il s’agira pour « WaterAid » et ses partenaires d’accompagner les populations afin qu’elles puissent améliorer leurs pratiques d’hygiène. Pour cela, il est prévu des campagnes de sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène.

L’objectif visé est qu’au terme du projet, 40 000 personnes pourront adopter les pratiques d’hygiène adéquates. Il est également prévu la construction de latrines au profit des familles vulnérables et la dotation des communautés en équipements d’hygiène.

Pour assurer une pérennité aux acquis du projet, près de 1400 maçons devront être formés et équipés pour assurer la promotion de l’assainissement et 40 Associations de femmes et autant d’associations de jeunes seront formées.
Congo-Brazzaville :

Un accord de partenariat en vue de la mise en place d’une structure d’analyses chimiques à Pointe-Noire (sud) a été signé, jeudi à Brazzaville, entre le directeur général de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (Irsen) du Congo, Clobite Bouka Biona, et le représentant de la société Green service Sarl, Della Corte Marcello.

L’objectif du futur laboratoire d’analyses chimiques est, entre autres, de déterminer les polluants d’origine hydrocarburée présents dans les rejets de l’exploitation pétrolière, rapporte la presse locale.

Côte d’Ivoire :

La déforestation constitue la troisième source d’émission de gaz à effet de serre avant la pollution des véhicules, a affirmé mercredi à Abidjan, le capitaine Zana Ouattara, chargé de la composante changement climatique au secrétariat exécutif ivoirien permanent du mécanisme international dénommé « Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+), un projet auquel s’est engagé la Côte d’Ivoire en juin 2011.

Dans la mise en œuvre de sa stratégie nationale, le mécanisme REDD+ a notamment pour objectif de réduire la déforestation et la dégradation des forêts dans le pays et de reconstituer le couvert forestier pour atteindre 20% au moins à l’horizon 2030.

« Le premier secteur qui émet beaucoup plus de gaz à effet de serre, c’est celui des énergies fossiles. La déforestation constitue la troisième source d’émission de gaz à effet de serre avant la pollution provoquée par les véhicules », a indiqué le capitaine Ouattara parlant des causes des changements climatiques lors d’un atelier initié par le mécanisme REDD+ à l’attention des journalistes et acteurs des médias ivoiriens où il a présenté un module sur le thème, « les changements climatiques, causes, conséquences et solutions ».
Kenya:

L’autorité de l’aviation civile du Kenya (KCAA) s’est opposée au projet du gouvernement du comté de Mombasa portant sur le transfert de la décharge publique de Kibarani vers Mwakirunge.

Cité par des médias locaux, le directeur général de KCAA, Gilbert Kibe, a déclaré que le site de Mwakirunge, situé à environ 20 kilomètres de la ville de Mombasa, se trouve sur la trajectoire des vols aériens et dispose d’une assistance de navigation pour les avions qui s’apprêtent à atterrir à l’aéroport international Moi.

Cette décharge de Kibarani est la plus ancienne dans la ville côtière et touristique de Mombasa.

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