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16 Fév

Sénégal: Vers la mise en application du la Convention de Ramsar (Iran) sur les zones humides

Dakar -Les pays partageant le bassin du fleuve Sénégal et ayant signé la Convention de Ramsar (Iran) sur les zones humides ont décidé de mettre en application les trois piliers de ce traité ratifié le 2 février 1971, ont indiqué les représentants des pays concernés, mardi à Dakar.

Ces trois piliers sont la conservation des zones humides, l’utilisation rationnelle de toutes les zones humides et leurs ressources associées et la coopération transfrontalière et internationale à partir des ressources partagées.

‘’Le bassin du fleuve Sénégal avec toutes les potentialités qu’il recèle reste très vulnérable à des problèmes environnementaux à caractère transfrontalier qui menacent les objectifs de développement et de gestion durable de ses ressources’’, a indiqué le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Souleymane Diallo.

M. Diallo présidait à Dakar la réunion de validation des organes de gouvernance et des outils de communication de l’Initiative régionale Ramsar des pays du bassin du fleuve Sénégal (SénégalWet).

— La Banque mondiale recommande aux pays d’Afrique subsaharienne de mettre en place « un cadre réglementaire et légal » qui puisse favoriser la vulgarisation des énergies renouvelables, au profit de leur demi-milliard de personnes n’ayant pas accès à l’électricité.

Dans un rapport sur les énergies renouvelables, publié mercredi, cette institution financière souligne que « l’Afrique subsaharienne est en retard sur le reste du monde en matière de politiques encourageant les énergies renouvelables ».

Elle appelle dès lors les pays de cette région à suivre les pas des autres, qui ont fait des progrès en matière d’accès à l’électricité en mettant en place « un cadre réglementaire et légal permettant la diffusion de ce type d’énergie ».

« Dans l’ensemble, les pays africains ont un score très bas pour ce qui est des politiques environnementales favorisant l’accès à l’énergie », souligne Vivien Foster, responsable de la Banque mondiale, dans une synthèse du rapport de l’institution financière consacré à l’énergie et aux industries extractives.

Voici également, le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 16 février :

Gabon :

–La Direction générales des écosystèmes aquatiques (DGEA) au Gabon et l’ONG ‘’Programme de lutte pour la réhabilitation des mangroves et des écosystèmes aquatiques’’ (Plumea) viennent de signer une convention de partenariat ayant pour objet l’assistance technique concernant les travaux d’aménagement, de restauration et de préservation des mangroves et des lieux aquatiques, rapporte jeudi la presse locale.

En vertu de cet accord, la DGEA s’engage à mettre son expertise à la disposition de l’ONG Plumea concernant le suivi et le contrôle des opérations de terrain, l’appui à des initiatives de sensibilisation et le renforcement des capacités et de recherche-développement.

Pour sa part, Plumea va mettre à la disposition de l’administration des eaux et forêts son expérience en matière de suivi scientifique des activités dans les zones humides et semi-humides, mais aussi des écosystèmes marins, selon la même source.

Kenya :

–Le Kenya Wildlife Service (KWS) et les différentes parties prenantes ont annoncé récemment avoir finalisé les plans de recensement aérien des éléphants dans l’écosystème de Tsavo-Mkomazi, situé dans le sud-est du Kenya et au nord-est de la Tanzanie.

Le KWS a indiqué que les résultats de cette opération, qui sera menée du 12 au 24 février, permettront aux responsables de la faune sauvage de déterminer la taille de la population et la répartition des éléphants et d’autres grands mammifères.

Les recensements de l’écosystème de Tsavo-Mkomazi qui couvre une superficie de 48.656 kilomètres carrés, sont effectués tous les trois ans depuis 2002 et constituent une exigence du programme de surveillance des éléphants de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

Côte d’Ivoire :

–Le gouvernement ivoirien a fait part de sa volonté de transformer le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL) en un ‘’instrument de veille stratégique, visible, opérationnel et efficace’’, a annoncé, mercredi à Abidjan, le ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne Désirée Ouloto.

Selon la ministre, le gouvernement entend être conforme avec lui-même, au regard des engagements internationaux ratifiés en matière d’environnement, notant que les défis sont énormes et qu’il y a impératif de protéger les ressources, tout en assurant cette veille environnementale.

Le directeur du CIAPOL, Dibi Niagne Martin, a indiqué que sa structure se sent apte à relever les défis qui lui seront assignés tout en comptant sur l’appui du gouvernement pour arriver à assurer ‘’efficacement la veille environnementale’’.

–La ministre ivoirienne de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne Désiré Ouloto a fait savoir récemment à Abidjan que l’Etat ambitionne de créer dans cinq communes de la métropole économique, des sites de récupération des sachets plastiques, toujours utilisés par les populations malgré leur interdiction en 2014.

« Nous attendons que les maires des communes (abidjanaises) de Yopougon, Attécoubé (Ouest), Abobo (Nord), Koumassi et Port-Bouet (Sud) nous fassent des propositions de sites » de récupération de sachets plastiques dans leurs différentes localités, a relevé la ministre.

Ces sites seront « un espace où les populations peuvent aller vendre des sachets » plastiques dont la production est interdite en Côte d’Ivoire depuis trois ans, a expliqué Mme Ouloto, indiquant que son « ministère a entrepris de structurer et améliorer la récupération et la valorisation des sachets plastiques ».

–Le ministère ivoirien des eaux et forêts est en phase d’initier une campagne nationale de lutte contre les feux de brousse, la 21è du genre, qui devra sillonner cinq localités du pays à savoir Yamoussoukro, Katiola, Ferkessédougou, Korhogo et Boundiali.

Il sera question d’organiser dans ces villes, des séances de sensibilisation, des campagnes médias et de soutien aux comités villageois de lutte contre les feux de brousse en vue de les rendre plus opérationnels.

Le thème arrêté pour cette campagne nationale est ‘’ la lutte contre les feux de brousse, un défi pour chacun, un devoir pour tous’’. Il s’agit d’une occasion de faire le bilan des dégâts causés par ce fléau et d’engager ‘’une véritable offensive pour zéro feu de brousse en Côte d’Ivoire les années à venir’’.

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