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28 Nov

Sept Américains sur dix pensent que le réchauffement climatique est entrain de se produire (sondage)

Washington  –  Sept Américains sur dix (71%) pensent que le réchauffement climatique est entrain de se produire, un taux en hausse de huit points depuis mars 2015, contre seulement 13% qui pensent le contraire, selon les résultats d’un récent sondage réalisé par le Programme Yale de communication sur le changement climatique et le Centre pour la communication sur le changement climatique de l’Université George Mason.

Dans ce sondage intitulé « Changement climatique dans l’esprit américain », les répondants ont montré une prise de conscience accrue des changements climatiques et une préoccupation pour l’avenir, à tel point que la proportion des Américains qui pensent que le réchauffement climatique est en train de se produire surpasse ceux qui pensent le contraire à raison de plus de 5 à 1.

L’étude témoigne d’une tendance à la hausse des indicateurs clés mesurés depuis 2008, y compris des augmentations substantielles de la certitude des Américains que le réchauffement climatique est en train de nuire aux Américains. Le pourcentage d’Américains qui s’inquiètent beaucoup du réchauffement climatique a plus que doublé depuis son niveau le plus bas en 2011.

Ainsi, plus de la moitié des Américains (54%) comprennent que le réchauffement climatique est principalement d’origine humaine. En revanche, une personne sur trois (33%) affirme qu’il est dû principalement à des changements naturels dans l’environnement.

Par ailleurs, une majorité d’Américains pense que le réchauffement climatique a aggravé plusieurs événements extrêmes en 2017, notamment les vagues de chaleur en Californie (55%) et en Arizona (51%), les ouragans Harvey, Irma et Maria (54%) et les feux de forêt dans l’ouest des États-Unis (52%).

Canada :.

– Le gouvernement du Canada a annoncé qu’il évaluera les répercussions environnementales du transport maritime dans le cadre du Plan de protection des océans d’une valeur de 1,5 milliard de dollars, soit le plus gros investissement jamais réalisé pour protéger les côtes et les voies navigables du pays.

Dans ce sens, Ottawa a fait savoir qu’une enveloppe de 9,3 millions de dollars sera consacrée sur 5 ans à l’initiative d’évaluation des effets cumulatifs du transport maritime, qui est essentiel non seulement dans la vie de tous les Canadiens, mais aussi pour acheminer les produits vers les marchés de façon sécuritaire et responsable.

Dans le cadre de cette initiative, le gouvernement fédéral travaillera avec des peuples autochtones, des intervenants locaux et des collectivités côtières pour mieux comprendre les écosystèmes côtiers du Canada.

Un nouveau cadre sera ainsi élaboré afin d’évaluer les effets cumulatifs potentiels de l’activité maritime sur l’environnement dans six régions pilotes à grande circulation maritime : le Nord de la Colombie-Britannique; le Sud de la Colombie-Britannique; le fleuve Saint-Laurent au Québec; la baie de Fundy au Nouveau-Brunswick; la côte sud de Terre-Neuve-et-Labrador; et l’Est de l’Arctique au Nunavut.

Ces renseignements permettront de mieux équiper le système de sécurité maritime du Canada en vue d’appuyer l’industrie du transport maritime et de protéger les milieux marins et les collectivités côtières.

Le Plan de protection des océans permettra d’établir un système de sécurité maritime parmi les meilleurs au monde, tout en préservant les écosystèmes, en créant de solides partenariats avec les Autochtones, en mobilisant les collectivités côtières et en investissant dans la recherche pour que les décisions à prendre soient fondées sur des faits.

Le gouvernement d’Ottawa avait déjà annoncé des investissements de plus de 450 millions de dollars dans le cadre dudit Plan.

Mexique:

Le Mexique est reconnu à l’échelle internationale comme l’un des acteurs les plus importants au monde dans la lutte contre le changement climatique, a affirmé le ministre mexicain de l’environnement et des ressources naturelles, Rafael Pacchiano Alamán, lors du lancement des activités de la deuxième réunion nationale sur les réponses au changement climatique à travers l’innovation en science et technologie.

Après avoir rappelé que le Mexique était le premier pays à ratifier le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, le responsable fédéral a relevé que son pays est également l’un des principaux pays à promouvoir et à soutenir l’Accord de Paris sur le changement climatique, qui constitue sans aucun doute la plus grande menace à laquelle l’humanité est actuellement confrontée.

Il a souligné que cette deuxième réunion nationale s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir la protection de l’environnement et relever les défis du changement climatique, se félicitant des efforts de l’Institut national d’écologie et du changement climatique (INECC), dont les actions ont été saluées lors de la dernière réunion de la COP23 des Nations Unies sur les changements climatiques à Bonn, en Allemagne.

Le Mexique a joué pendant des décennies un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique, et continue de mener des actions concrètes dans ce cadre, a-t-il dit, insistant sur le fait que les objectifs de l’Accord de Paris devraient être maintenus et même devenir plus ambitieux.

Panama :

Les conclusions de la 5è session d’actualisation du plan énergétique national du Panama (2015-2050), lancée il y a deux mois et conclue vendredi dernier dans la capitale panaméenne, soulignent la nécessité pour ce pays des Caraïbes de revoir sa politique énergétique pour relever les défis du futur.

Les réunions de cette session, organisées dans les provinces de Chiriqui, Veraguas, Coquli et Colón, ainsi qu’à Panama, ont réuni des experts, des universitaires, des acteurs environnementaux et civils ainsi que des représentants des secteurs public et privé.

Compte tenu des variables environnementaux actuels et des urgences climatiques, les autorités sont appelées à adapter le plan à ces variables grâce à la promotion et au développement de la matrice énergétique, a déclaré le ministre adjoint de l’Energie, Isaac Castillo, cité par des médias locaux.

Dans le cadre de ce programme, les autorités panaméennes ont établi des normes et des lois visant à promouvoir l’efficacité énergétique dans le pays ainsi que la compétitivité et la transparence dans le secteur et à réguler la consommation d’énergie.

Grâce à ce système, adopté en mars de l’année dernière, le Panama mise sur l’approvisionnement d’environ 70% de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelables d’ici 2050.

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