Signature d’une convention avec Solar Box Gabon visant à fournir la cité écologique Edock City de Viafè de l’énergie
Dakar -Dans le cadre de l’approvisionnement en électricité de la cité écologique Edock City de Viafè (au sud de Libreville), une convention de partenariat a récemment été signée avec Solar Box Gabon, visant à fournir à ce village de l’énergie pour le développement durable.
Fondée par un jeune ingénieur gabonais diplômé de l’École polytechnique d’Agadir, la start-up Solar Box Gabon conçoit des kits solaires et les loue aux ménages et aux entreprises. Ce dispositif fournit une énergie d’appoint alternative aux groupes électrogènes, chers et polluants.
Composées d’une batterie et d’un régulateur de tension, ses cellules photovoltaïques en forme de cube sont particulièrement efficaces : grâce au pouvoir réfléchissant des rayons qui ricochent sur les parois, elles fournissent trois fois plus d’énergie qu’un panneau solaire classique, explique le jeune entrepreneur, cité par des médias.
Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 17 mars :
Niger :
–La capitale nigérienne a abrité, les 15 et 16 mars courant, un symposium national sur le thème’’ impact des sciences et technologies sur l’autonomisation de la femme et la sécurité alimentaire et nutritionnelle’’.
Pour le ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et de l’Elevage, Albadé Abouba , l’importance de cette rencontre de réflexions se justifie par le fait ‘’qu’aucun développement n’est envisageable sans prendre en compte le renforcement des capacités’’ de cette frange ‘’ plus nombreuse (50,14% de la population) et plus productive que constituent les femmes.
Et d’ajouter que le thème de ce symposium renvoie à ‘’l’incontournable nécessité d’une adéquation parfaite et une réelle synergie entre la politique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’appropriation des résultats dans les progrès de recherches scientifiques en général, et agronomiques en particulier, pour une meilleure résilience, face aux défis climatiques et environnementaux’’.
Ghana :
–Le 3e Sommet Afrique de l’Ouest sur l’énergie propre, se tiendra les 4 et 5 avril prochain à Accra au Ghana, avec la participation de plus 300 responsables gouvernementaux, développeurs et investisseurs travaillant sur des projets d’énergies propres, rapporte l’Agence d’information burkinabè (AIB).
Sénégal :
–La secrétaire générale du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Ramatoulaye Dieng Ndiaye, a souligné la nécessité pour les pays africains d’avoir « une approche commune » en matière de gestion des substances chimiques.
« L’Afrique doit parler d’une seule voix. Avoir une approche commune », a-t-elle notamment déclaré, à l’ouverture d’une rencontre de quatre jours regroupant près de 14 pays d’Afrique francophone sur la problématique des substances chimiques.
Ramatoulaye Dieng Ndiaye présidait la réunion préparatoire régionale aux réunions des Conférences des parties aux Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm et la session de travail sur les questions spécifiques à la région Afrique relatives à la ratification et la mise en œuvre de la Convention de Minamata sur le mercure.
Ouverte à Dakar, la rencontre, qui regroupe près de 14 pays d’Afrique francophones, prend fin vendredi.
Kenya :
–La première centrale nucléaire au Kenya devrait entrer en service en 2027, a fait savoir le ministre de l’Énergie et du Pétrole, Charles Keter.
Le responsable qui s’exprimait lors d’une conférence sur l’énergie nucléaire, récemment à Nairobi, a affirmé que son département veillait au respect des directives strictes définies par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
« Le rêve du Kenya d’intégrer l’énergie nucléaire au réseau national d’électricité se réalisera conformément à notre Vision 2030. Toutefois, je ne peux m’engager sur le calendrier exact car nous ne savons pas précisément quand nous satisferons les conditions rigoureuses de l’AIEA », a indiqué le ministre.
Côte d’Ivoire :
–Les populations des localités abritant les forêts classées et la réserve du Haut Bandama dans le département de Niakara (Nord, région du Hambol) en général, et singulièrement celles de Loho, ont sollicité récemment le gouvernement ivoirien, pour la réhabilitation des forêts et la réserve du Haut Bandama dans le département de Niakara, après plus d’une décennie d’exploitation illégale due à la crise militaro-politique.
Les habitants ont également exprimé leur inquiétude face aux effets pervers du changement climatique, et appelé à la mise en œuvre d’une politique sensée re-donner à ce couvert forestier, patrimoine de l’État, son lustre.
‘’Depuis le déguerpissement en mars 2015 des exploitants clandestins, rien ne semble être fait concrètement pour la renaissance des forêts classées dont la fonction vitale pour notre village n’est plus à démontrer’’, a déploré un agriculteur de Loho.
Dans le département de Niakara, de plus en plus de voix favorables à un reboisement et une gestion inclusive, responsable et durable des ressources forestières de l’État (les forêts classées et la réserve du Haut Bandama), plaident pour l’institution d’un cadre de concertation franche impliquant les services techniques susmentionnés, les collectivités locales, les communautés villageoises et même le secteur privé, fait-on savoir.
Mali :
–La ville malienne de Yélimané et trois autres localités de la région de Kayes (Tambacara, Lakanguémou et Ambidédi) ont été électrifiées, selon la presse locale.
Le projet a consisté en la réalisation d’une centrale thermique diesel alimentant un réseau de distribution en basse tension de 7,5 km.
Le tarif appliqué a connu des augmentations au regard des augmentations du prix du gasoil, passant de 200 FCFA/kWh à 240 Fcfa/kWh puis à 290 FCFA/kWh avec une moyenne de 12 heures de service par jour.
La même source déplore que les difficultés rencontrées ont conduit à l’arrêt de l’exploitation, les groupes électrogènes sont tombés en panne et la trésorerie de l’opérateur n’a pas permis leur réparation.