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20 Jan

La SNDD, un modèle réussi de l’implémentation juridique et institutionnelle des politiques publiques environnementales du Maroc

 

Marrakech – La Stratégie nationale de développement durable (SNDD) constitue un modèle réussi de l’implémentation juridique et institutionnelle des politiques publiques environnementales initiées par le Maroc, a affirmé samedi, à Marrakech, la directrice de l’Observation, des études et de la planification au sein du Secrétariat d’Etat chargé du développement durable, Rajae Chafil.

La SNDD, élaborée en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, notamment le secteur public, les opérateurs privés et la société civile, est en ligne avec les pratiques internationales et reprend les défis sur lesquels le Maroc s’est engagé en matière de développement durable, a dit Mme Chafil, lors d’une session de formation et de communication sur « l’environnement et le développement durable » au profit des médias, organisée par le Secrétariat d’Etat chargé du développement durable les 19 et 20 janvier à Marrakech.

Mme Chafil a fait savoir que la SNDD a apporté une nouvelle impulsion à l’arsenal juridique environnemental initié par la constitution marocaine de 2011 qui a consacré le développement durable en tant que droit pour tous les citoyens et qui a instauré de nouveaux instruments d’une gouvernance démocratique ainsi que les conditions nécessaires pour asseoir les bases d’un développement durable du pays.

« La SNDD quise veut opérationnelle, se base sur des mesures concrètes avec des indicateurs de suivi et de résultat », a de même expliqué la responsable marocaine, notant que la stratégie reste en conformité avec les principes de la loi cadre 99-12 portant Charte nationale de l’Environnement et du Développement durable, à savoir l’intégration, la territorialité, la solidarité, la prévention, la responsabilité ainsi que la participation.

Mme Chafil a relevé que la politique environnementale du Maroc visant l’atténuation des émissions des Gaz à effet de serre (GES), la réduction de la vulnérabilité, l’anticipation des risques et la protection de la biodiversité s’est de même inscrite dans la préservation du territoire et de la civilisation marocaine de la manière la plus appropriée, en réagissant efficacement aux vulnérabilités et en anticipant une politique d’adaptation.

Elle a ajouté que la SNDD déclinée en 7 enjeux, 31 axes stratégiques et 137 objectifs, vise entre autres la consolidation de la gouvernance du développement durable, le renforcement du cadre institutionnel du développement durable et le rôle du cadre juridique et des acteurs et mécanismes de contrôle ainsi que la consolidation des instruments économiques et financiers et la mise en œuvre une politique fiscale environnementale efficace.

Après avoir rappelé la réussite de la transition vers une économie verte au Maroc, Mme Chafil a souligné les exigences du développement durable à même d’assurer la conservation et la gestion rationnelle de l’ensemble des ressources naturelles, notamment l’accélération industrielle dans une trajectoire d’économie verte et l’accélération de la mise en œuvre des politiques d’efficacité et de transition énergétique.

Mme Chafil a mis en avant la mise en place par un texte réglementaire d’un « Comité stratégique » ayant un rôle politique et de validation stratégique, sous la présidence du Chef du Gouvernement et doté d’un statut juridique sous forme d’un Décret ou d’un arrêté ministériel, afin d’assurer son fonctionnement permanent et transparent pour tous les acteurs.

Mme Chafil a mis en exergue le cadre conventionnel pour accélérer la mise en œuvre de la SNDD, notamment l’adoption de la SNDD par le Conseil des Ministres le 25 juin dernier, la signature d’un pacte sur l’exemplarité de l’Etat qui englobe des mesures que l’administration entreprendra telles l’économie d’eau, l’économie d’énergie, le recours aux énergies renouvelables, le recyclage des papiers, bâtiments durable et la signature des conventions avec les départements ministériels et avec des organismes pour amorcer la transition vers une économie verte.

Organisée par le Secrétariat d’Etat chargé du développement durable, cette formation vise à améliorer les capacités des journalistes dans le domaine de l’environnement et du développement durable et à élargir les passerelles de communication entre les responsables ministériels et les médias compte tenu du rôle majeur joué par ces derniers dans la mobilisation et l’instauration d’un développement durable.

 

 

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