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26 Déc

La sortie de la Belgique du nucléaire ne sera tranchée qu’après les législatives de 2019

Bruxelles – Le débat sur la sortie de la Belgique du nucléaire prévue pour 2025 ne sera probablement tranché que lors des négociations pour la formation d’un gouvernement qui suivront les élections législatives de 2019, a déclaré le président du parti nationaliste flamand, la N-VA, Bart De Wever, cité, mardi, par les médias belges.

Le parti a récemment rejeté le projet de pacte énergétique conclu entre quatre ministres de l’Energie du pays – fédéral et Régions -, qui confirme la sortie du nucléaire en 2025. Cette échéance, fixée en 2003, se trouve également dans l’accord gouvernemental, mais la N-VA doute depuis un certain temps déjà de sa faisabilité.

« Je ne pense pas que quiconque résolve le dossier de l’énergie nucléaire d’ici 2019 », a affirmé M. De Wever.

Le leader de la N-VA a dès lors l’intention d’aborder la question lors de la campagne électorale en vue des élections fédérales et régionales de mai 2019. « Je vais dire: ‘Vous avez un choix clair’, la N-VA a une analyse évidente, tous les autres partis ont une autre analyse. Et je pense que les négociations gouvernementales de 2019 finiront par régler le problème », a-t-il souligné.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mardi 26 décembre 2017:

– Londres- L’extinction de masse des animaux et l’érosion de la biodiversité s’accélèrent sous l’effet des activités humaines, de la croissance économique, de la pression démographique et du changement climatique, selon les conclusions d’une étude publiée dans le magazine Nature.

L’équipe de chercheurs, dirigée par l’université de Cambridge, a utilisé les espèces d’oiseaux d’eau (canards, hérons, flamants, etc.) comme un baromètre de l’état de la biodiversité. Leurs habitats – les zones humides, qui s’étendent sur 1,3 milliard d’hectares dans les zones côtières comme dans les terres – sont en effet parmi les plus diversifiés, mais aussi les plus menacés de la planète.

Les scientifiques ont analysé pas moins de 2,4 millions de recensements de 461 espèces d’oiseaux d’eau, menés pendant près de vingt-cinq ans sur 26 000 sites à travers le monde.

Ils ont alors constaté des changements d’abondance de ces animaux, selon les zones géographiques. Pour comprendre les causes de ces différences, ils les ont comparées à plusieurs facteurs, tels que l’expansion agricole, la croissance économique et démographique, le changement climatique, les efforts de conservation, la gouvernance (l’efficacité à faire appliquer les règles), ainsi qu’aux caractéristiques biologiques des espèces (tailles des populations et de l’aire géographique).

D’après les conclusions des experts, les vertébrés et les invertébrés reculent sur Terre, à la fois en nombre d’espèces, de spécimens et d’étendue, ce qui nécessite des actions mondiales urgentes pour protéger la biodiversité, la flore et la faune.

Madrid, – Le Roi d’Espagne Felipe VI a mis l’accent, dans son message de Noël adressé aux Espagnols, sur l’importance de la préservation de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique.

«La défense de l’environnement et la lutte contre le changement climatique ne sont pas des problèmes mineurs ni secondaires» compte tenu de leur dimension et du risque que représente le changement climatique, a dit le souverain espagnol.

«Nous devons être très conscients de cela, et nous impliquer tous beaucoup plus», a ajouté Felipe VI, notant que l’Espagne doit maintenir ses engagements face à ce problème qui affecte toute la planète et qui requiert des solutions non seulement globales, mais également urgentes.

-Le chercheur Pedro Jordano, de la station biologique du parc naturel de la Doñana (sud de l’Espagne), a mis en garde dans une interview à l’agence EFE contre le danger du phénomène dit du «syndrome de la forêt vide», c’est-à-dire lorsqu’une forêt est formée essentiellement d’arbres d’âge mature et enregistre l’absence d’arbres plus jeunes et le manque d’autres formes de vie qui puissent constituer un véritable écosystème.

Il s’agit de forêts de «morts-vivants» où le cycle naturel de régénération des espèces a été cassé en raison de l’absence d’interaction entre les différentes espèces, a souligné le chercheur, notant que ce type de forêts renferme «une forme silencieuse d’extinction des espèces».

Ces forêts sont condamnées à se dégrader et à disparaître, victimes de ce manque en êtres vivants qui puissent remplir leurs fonctions écologiques fondamentales, a-t-il ajouté, relevant «qu’aucune espèce dans toute la planète ne peut survivre toute seule, sans interaction avec d’autres espèces».

Paris, – Le ministère français de la Transition écologique et solidaire a annoncé le lancement de l’édition 2018 du Grand Prix national du paysage qui vise à valoriser une démarche paysagère innovante à l’échelle d’un territoire.

Celle-ci doit avoir donné lieu à des réalisations concrètes en France ou en zone transfrontalière, explique le ministère, notant que la démarche récompensée doit être le fruit d’une collaboration étroite entre une maîtrise d’ouvrage porteuse d’une volonté territoriale ambitieuse et une équipe de maîtrise d’œuvre inventive et créative dans laquelle le rôle du paysagiste concepteur est central et prépondérant.

La démarche lauréate et ses réalisations devront être exemplaires tant par les résultats obtenus que par leur mise en œuvre, selon la même source qui relève qu’elles s’appuieront sur les spécificités paysagères locales pour mettre en œuvre des projets de territoires ambitieux sur le plan social, environnemental et économique.

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