La Suisse n’a pas besoin de centrales à gaz pour compenser l’abandon de l’énergie nucléaire

Bruxelles – La Suisse n’a pas besoin de construire des centrales à gaz pour compenser l’abandon progressif de l’énergie nucléaire consacré lors du référendum du 21 mai, a estimé le chef de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) Benoît Revaz.

« Construire une centrale à gaz ne représente aucun intérêt », a déclaré M. Revaz à la presse, expliquant qu’une telle installation ne servirait qu’à produire l’équivalent de quelques centaines d’heures d’énergie par année.

Il a affirmé que la Suisse « n’a pas de problème de puissance, mais de quantité d’énergie pendant une partie de l’hiver » et que le véritable enjeu consiste à opérer la transformation du système énergétique suisse.

L’apport de l’éolien, de la biomasse et de la géothermie n’est pas négligeable, a ajouté le chef de l’OFEN, rappelant que la transition sera facilitée car les deux plus grosses centrales nucléaires produiront encore « pendant de nombreuses années ».

« La Suisse n’est pas une île », a-t-il fait observer, notant que « nous n’avons pas besoin d’autarcie énergétique et nous allons continuer à échanger de l’électricité avec les pays voisins ».

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mercredi:.

Suisse:

.- L’instance de Contrôle fédéral suisse des finances (CDF) a critiqué le système local d’échange de quotas de CO2 « qui n’incite pas les entreprises à baisser leurs émissions polluantes ».

« La réglementation en vigueur présente une série de lacunes qui remettent l’efficacité du système en question », souligne un rapport de cet établissement public qui analyse le fonctionnement du système suisse d’échange de quotas d’émissions.

La taxe sur le CO2, prélevée depuis 2008 sur les combustibles fossiles, est l’instrument principal visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Plus de la moitié des émissions provenant de combustibles est soumise à la taxe, un tiers est régulé dans le cadre de ce système et 16 pc proviennent d’entreprises s’étant fixés un objectif de réduction.

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.- Rome – L’Italie envisage de proposer lors de la prochaine réunion des ministres de l’environnement, prévue les 11 et 12 juin à Bologne, un plan Marshal européen pour l’Afrique dans le domaine de l’environnement, a déclaré le ministre italien de l’Environnement, Gian Luca Galletti.

‘’Ce plan aura pour objectif de favoriser une croissance économique durable de l’Afrique subsaharienne, ce qui est de nature à favoriser le développement social et la lutte contre l’immigration’’, a souligné le ministre.

Le ministre italien a annoncé à cette occasion que plus de 70 événements, dont des conférences et des expositions sur l’écologie, sont prévus à l’occasion de ce sommet qui se tiendra sous le signe  »Tous pour le vert ».  »Bologne sera pendant une semaine la capitale mondiale de l’environnement », a-t-il dit.

M. Galletti s’exprimait à quelques jours de la réunion des dirigeants du G7 (26 et 27 mai) à Taormina (Sicile), qui n’étaient pas parvenus à s’accorder sur la lutte contre le réchauffement climatique à cause de la position américaine à ce sujet.

Si les Etats-Unis ont paru faire quelques concessions sur la question des relations commerciales, ils restent isolés sur celle du climat, exigeant de leurs partenaires plus de temps pour décider s’ils vont honorer les engagements pris lors de la COP21 en 2015 à Paris.

.- Lisbonne – Le groupe Águas de Portugal (AdP), spécialisé dans la distribution de l’eau, va investir 18 millions d’euros d’ici 2020 pour doubler la production d’énergie renouvelable et réaliser une économie annuelle de la facture énergétique de cinq millions d’euros.

Selon le plan d’efficacité de production de l’énergie (PEPE), qui sera présenté mercredi, le groupe AdP prévoit d’augmenter de 25,6 gigawattheures (GWh) la production d’énergie renouvelable, soit plus que le double de sa production actuelle, qui est de 24,4 GWh.

Dans cette production, indique le plan, une partie importante est destinée à être consommée dans les locaux, notamment les stations de traitement des eaux usées (ETAR), grands consommateurs d’électricité, ce qui va réduire la facture énergétique du groupe.

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.- A l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, célébrée le 1er juin, et la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin, la Sociedade Ponto Verde, entreprise spécialisée dans le tri et le recyclage des déchets, en partenariat avec le Parc zoologique de Lisbonne, organisent une action de sensibilisation en faveur des enfants en vue de les encourager à recycler les emballages.

Construire un écopoint à domicile ou participer à des jeux éducatifs sur la séparation des emballages figurent parmi les activités organisées à cette occasion.

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.- Londres – Selon une étude publiée par l’association de protection de l’environnement britannique Keep Britain Tidy, une grande partie des consommateurs Anglais achèteraient de l’eau en bouteille au restaurant parce qu’ils se sentent mal à l’aise de demander un verre d’eau.

Pourtant, l’eau du robinet est bien souvent tout aussi propre à la consommation que celle vendue en bouteilles. L’étude rapporte qu’un quart des personnes interrogées n’ont pas connaissance du droit qu’ils ont de réclamer un verre d’eau du robinet dans un établissement (et ce, sans obligation de consommer quoi que ce soit d’autre).

Par ailleurs, 59 pc affirment qu’ils utiliseraient plus spontanément des gourdes ou réutiliseraient leurs bouteilles si des robinets d’eau potable étaient plus fréquemment mis à leur disposition, que ce soit dans les magasins, les aéroports ou les parcs.

« Remplir un verre d’eau ou une gourde nous encouragerait à rester en bonne santé tout en participant à réduire les déchets dans les rues, les parcs et sur les plages, ce qui serait une bonne chose », expose Allison Ogden-Newton, directrice de l’association britannique.

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.- La société UK Oil & Gas Investments (UKOG) a annoncé dernièrement la découverte d’une réserve de pétrole à quarante kilomètres au sud de la capitale anglaise, près de l’aéroport de Gatwick.

D’après les annonces du président de la société d’exploration, il pourrait s’agir d’une réserve de plusieurs milliards de barils voire même d’une centaine de milliards. Si ces chiffres étaient confirmés il s’agirait d’une quantité deux fois supérieure que ce qui a été récupéré en mer du Nord ces cinquante dernières années.

UKOG a indiqué que cette découverte a été possible grâce à des techniques de forage qui n’existaient pas dans les années 1980. Après ces annonces, les investisseurs se sont rués sur l’action UKOG, cotée sur le marché.

Toutefois, les experts se sont montrés prudents. En effet, d’autres sites dans le sud du pays produisent du pétrole. Si cette réserve avait du potentiel, il faudra néanmoins effectuer de nouvelles explorations pour déterminer « ce qui serait récupérable économiquement et techniquement » explique un responsable du secteur pétrolier britannique.

.- Paris – Le coup d’envoi de la Semaine européenne du développement durable a été donné, lundi à Paris, par Nicolas Hulot ministre d’Etat en charge de de la Transition écologique et solidaire.

 »Le 21è siècle doit être solidaire dans toute sa dimension. Seule la diversité nous permettra de surmonter les difficultés auxquelles nous sommes confrontés », a indiqué le ministre à l’ouverture de cette semaine, tenue annuellement du 30 mai au 5 juin et qui vise à promouvoir le développement durable et de sensibiliser le grand public à ses enjeux.

La Semaine européenne du développement durable (SEDD) est issue d’une initiative conjointe de la France, de l’Autriche et de l’Allemagne, qui ont uni leurs semaines nationales respectives en une semaine reconnue désormais dans toute l’Europe. Cette initiative est née dans le cadre du Réseau européen de développement durable qui réunit les administrations en charge du développement durable en Europe.

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.- Les perturbateurs endocriniens seraient la cause des pubertés précoces, selon l’hypothèse retenue par des chercheurs de Santé Publique France qui viennent de publier la première estimation en France de la fréquence de la maladie de la puberté précoce, évaluée à 3.500 cas.

Selon l’hypothèse des chercheurs, les perturbateurs endocriniens seraient responsables de ces pubertés précoces et leur étude montre que la plupart des cas en France sont à Lyon et à Toulouse ou autour de ces villes, des régions où il y a des usines chimiques et des vignobles.

 »Il y a une vraie hétérogénéité spatiale en France de la répartition de ces cas. On voit déjà qu’il y en a plus dans le Sud que dans le Nord et on a deux régions où les incidences sont plus fortes : autour de Toulouse et autour de Lyon. Et ça, c’est la même chose chez les garçons et chez les filles », souligne Joëlle Le Moal, médecin épidémiologiste qui a dirigé cette étude pour Santé publique France.

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.- Madrid – Une exposition photographiques intitulée  »Bonnes nouvelles pour la planète » est organisée dans le cadre du Salon du livre, tenu actuellement au parc du Retiro à Madrid, avec pour but de mettre la lumière sur des expériences réussies en matière de protection de l’environnement et de développement durable.

L’exposition, portant sur une soixantaine de photographies contenues également dans un livre présenté à cette occasion, est l’œuvre d’une cinquantaine de photographes du monde entier.

Cette initiative vise à offrir  »une bouffée d’air frais (…) pour faire face à la déferlante de mauvaises nouvelles » concernant l’état de la planète, a dit le responsable de la publication, Joaquin Araujo, dans une déclaration à la presse.

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.- Le remplacement de 5 pc du parc automobile fonctionnant avec de l’essence ou du diesel par des véhicules utilisant le gaz naturel à Madrid et Barcelone est à même de réduire de 5pc les émissions de gaz polluants dans l’atmosphère, selon le rapport  »Contribution du gaz naturel à l’amélioration de la qualité de l’air », élaboré par le patronat du secteur énergétique.

Selon ce rapport, qui a analysé la pollution atmosphérique au niveau de 17 villes espagnoles, le gaz naturel apporte une solution  »économiquement efficiente et prouvée » pour réduire drastiquement l’émission de gaz polluants dans le secteur des transports.

Ce secteur est l’un des principaux responsables de la détérioration de la qualité de l’air, ont souligné les auteurs du rapport, ajoutant qu’en ce qui concerne le chauffage, le remplacement de toutes les chaudières de charbon et de 20 pc de celles fonctionnant au gaz liquéfié du pétrole par des installations de gaz naturel aura pour effet de réduire les émissions de l’ensemble des polluants, notamment les particules fines et le souffre.