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17 Mai

Suisse : Les organisations de protection de la nature demandent un soutien accru pour la cohabitation avec le loup

Berne-  Les organisations de protection de la nature en Suisse ont demandé un soutien accru pour la cohabitation avec le loup dans les régions de montagne.

Du point de vue des organisations de protection de la nature, les modifications proposées dans l’Ordonnance sur la chasse répondent dans l’ensemble à trois exigences décisives : respect de la volonté du peuple après le rejet de la Loi sur la chasse modifiée, promotion de la coexistence du loup et de la population de montagne et préservation des populations régionales de loups.

Pro Natura, BirdLife Suisse, le Groupe Loup Suisse et le WWF Suisse demandent toutefois des améliorations importantes et attendent ensuite au plus vite une nouvelle révision de la loi, afin de renforcer la biodiversité et de protéger sans délai les espèces sauvages menacées.

« La clef d’une cohabitation du loup avec les populations de montagne réside dans la protection des troupeaux, en particulier les petits troupeaux de moutons et de chèvres », estiment ces organisations dans un communiqué, estimant toutefois que « le projet du Conseil fédéral se révèle décevant à cet égard: seul un demi-million de francs de plus sera mis à disposition pour la protection des troupeaux. C’est beaucoup trop peu. »

D’après la même source, un point important n’est pas abordé par la révision: lors d’interventions contre le loup, il faut tenir compte de son rôle crucial dans l’écosystème forestier. En particulier dans les forêts de montagne et de protection, l’impact du loup sur les populations d’ongulés sauvages et son rôle dans l’amélioration de la régénération naturelle des forêts doivent être davantage pris en compte, ajoutent les organisations.

« Des corrections doivent être apportées au projet en ce qui concerne le nombre d’attaques (de loups) requises pour une intervention et en ce qui concerne la classification des animaux d’élevage: des seuils plus bas que ceux concernant les moutons et les chèvres sont appropriés pour les bovins et les chevaux, mais pas pour les lamas et les alpagas. En outre, les pâturages destinés au vêlage doivent également être clôturés de manière à protéger les animaux des loups », réclament les organisations.

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