Thaïlande: La mégapole Bangkok rejoint cette année 7000 villes de 178 pays à travers monde dans l’initiative « Earth Hour 2018 »
Bangkok – La mégapole Bangkok a rejoint cette année 7000 villes de 178 pays à travers monde dans l’initiative « Earth Hour 2018 ».
La capitale thaïlandaise a observé l’extinction des lumières de 20h30 à 21h30 pour se joindre à cette initiative mondiale qui a pour principal objectif d’attirer l’attention sur le réchauffement climatique.
L’administration métropolitaine de Bangkok a préparé six points de repère majeurs pour l’extinction des lumières, plongeant dans la pénombre, pour la première fois, des monuments célèbres comme le temple de Bouddha d’émeraude, le temple de l’aube ou encore le pont Rama VIII.
Selon l’administration métropolitaine, la capitale a économisé en une heure 1. 953 mégawatts d’électricité, soit l’équivalent de 1016 tonnes d’émissions de CO2 dans l’atmosphère.
Voici le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour la journée de jeudi 29 mars 2018:
Chine-émissions
Le système d’échange de droits d’émission de la Chine a permis au pays d’atteindre en 2017 son objectif en matière d’émissions de carbone, a annoncé Xie Zhenhua, représentant spécial de la Chine sur le changement climatique.
S’exprimant lors du Sommet du carbone vert, il a déclaré qu’à fin 2017, la Chine avait réduit ses émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB de 46% par rapport au niveau de 2005, remplissant ainsi son engagement de réduire en 2020 les émissions de CO2 de 40% à 45% par rapport 2005.
De 2005 à 2015, l’économie chinoise a progressé de 148% et, parallèlement, l’intensité des émissions de carbone a baissé de 38,6%, selon le responsable.
Selon l’engagement pris par la Chine lors de l’Accord de Paris, le pays doit réduire ses émissions de carbone par unité de PIB de 60% à 65% d’ici 2030 par rapport au niveau de 2005.
Le système d’échange de droits d’émissions a été initié en 2011 et concerne les secteurs de l’électricité, des industries de fer, d’acier et du ciment dans sept provinces et municipalités, dont Shanghai, a-t-il précisé.
Inde-parcs
Le parc « Indira Gandhi de lavande » a été inauguré le week-end dernier à Srinagar, la capitale d’été de l’Etat de Jammu-et-Cachemire, située au nord-ouest de l’Inde.
Un responsable de l’Autorité de développement de la flore de l’Etat a indiqué que ce nouveau parc réservé à la plante de la lavande est le plus grand en Asie et bénéficie d’un emplacement exceptionnel aux pieds des montagnes de Zabarwan, près du lac Dal.
Les autorités compétentes ont planté 1.25 million de plants de lavande, précise la même source, qui poursuit qu’il existe 48 espèces de cette plante susceptibles de contribuer au renforcement de la végétation et de l’environnement de l’Etat.
Vietnam-biodiversité
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a lancé récemment le projet « Vietnam vert » doté d’une enveloppe de 24 millions de dollars à Tam Ky, dans la province centrale de Quang Nam, pour aider à préserver la biodiversité locale et améliorer les moyens de subsistance des populations.
Le projet vise à mieux gérer plus de 400.000 hectares de forêt naturelle et à protéger les plantes et les animaux en voie de disparition. Il vise également à améliorer les moyens de subsistance de 20.000 personnes tributaires de la forêt à Quang Nam et dans les provinces voisines de Thua Thien et Hue.
Les forêts jouent un rôle crucial au Vietnam en protégeant les bassins versants qui ralentissent l’érosion des sols et atténuent l’impact des changements climatiques.
Australie-Suisse
Les visiteurs du Zoo de Zurich peuvent désormais observer des kangourous, des Koalas, des wallabies, deux émeus et des varans dans leur nouvel enclos australien inauguré mercredi au zoo de la capitale suisse.
Les pensionnaires les plus illustres de l’installation d’arbres et de roches ocre sont Mickey et Milo, deux koalas qui passent leurs journées à manger des feuillages d’eucalyptus et à se prélasser.
Ils sont les deux seuls spécimens de leur espèce à vivre dans un zoo en Suisse. Comme la plupart des autres animaux australiens présents, ils viennent de l’Australian Reptile Park de Sidney.
Australie-corail
Des chercheurs australiens ont testé, mardi, un film protecteur biodégradable ultrafin qui pourrait contribuer à la protection de la Grande barrière de corail, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1981, contre le phénomène du blanchissement.
Fabriqué avec du carbonate de calcium qui forme la base des squelettes de coraux, ce film antisolaire 50.000 fois plus fin qu’un cheveu humain «a été conçu pour flotter sur l’eau au-dessus des coraux plutôt que d’être placé directement sur les coraux, afin de fournir une barrière efficace contre le rayonnement du soleil», a expliqué Anna Marsden, directrice générale de la Fondation de la Grande barrière de corail.
Les essais, menés sur sept espèces différentes de coraux, ont montré que le film protecteur réduit le blanchissement pour la plupart des espèces et diminue la lumière du soleil reçue de 30%.
« Avec ce projet, on a pu tester l’idée qu’en réduisant dès le départ les niveaux de lumière du soleil qui atteignent les coraux, on peut les préserver du stress responsable du blanchissement », a souligné Mme Marsden.
Le blanchissement, un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration des coraux, est provoqué par la hausse de la température de l’eau, laquelle entraîne un stress et l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et son énergie.
Malaisie-forêts
Dans les profondeurs de la jungle en Malaisie, les collecteurs de miel font partie d’un groupe de villageois qui, chaque année, se rendent en expédition dans des lieux isolés de la forêt tropicale à la recherche de la production des abeilles sur des Tualang, une variété d’arbres géants.
Le miel malaisien de Tualang se vend cher, environ 150 ringgit (30 euros) le kilo, une fortune pour des villageois pauvres dans ce pays d’Asie du Sud-Est, relève les médias locaux à l’occasion de la saison des récoltes.
La presse s’inquiète, à cette occasion, des risques qui menacent ce patrimoine. En effet, des experts tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme sur le déclin des colonies d’abeilles à travers le monde, surtout en raison des pesticides qui déciment les populations de pollinisateurs.