Thaïlande : La qualité de l’air s’est améliorée depuis début février
Bangkok – Le département de contrôle de la qualité de l’air de Bangkok a annoncé, mardi, que la qualité de l’air s’est améliorée après les pics de pollutions enregistrés depuis début février.
Le niveau de particules fines à 2,5 microns (PM2,5) dans l’air de la ville a baissé mardi, en passant d’une moyenne de 95 microgrammes par mètre cube d’air à une moyenne de 54 microgrammes, indique le département, soulignant que ce taux demeure cependant préoccupant puisque le taux de tolérance de l’OMS est de 25 microgrammes/M3.
Le département a attribué cette amélioration à un léger vent qui a soufflé depuis lundi sur la capitale. Et d’ajouter que l’opération d’insémination des nuages pour provoquer des pluies initiées depuis dimanche dernier n’a pas donné de résultats en raison de la faiblesse des passages nuageux.
Le service a indiqué que l’opération menée par des avions d’insémination des nuages relevant du ministère de l’agriculture sera maintenue pour les prochains jours.
Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie:
Vietnam-charbon
La ville de Hanoï prévoit de mettre fin à l’utilisation des briques de charbon d’ici 2020 dans le cadre des mesures visant à améliorer la qualité de l’air et les conditions de vie des citoyens, a indiqué le Département municipal des ressources naturelles et de l’environnement.
Cette décision a été prise à la suite d’une enquête récente qui a révélé que Hanoï compte environ 55.000 fours qui utilisent les briques de charbon et brûlent au total plus de 528 tonnes de charbon chaque jour.
L’enquête, réalisée dans 23 des 30 districts et banlieues de Hanoï, a également montré qu’environ 63% des fours à charbon sont utilisés dans les districts urbains, principalement par de petits restaurants et des magasins d’alimentation le long des trottoirs.
Chine-sciences
La Chine a lancé un projet scientifique de méga-données concernant la Terre, a annoncé l’Académie des sciences de Chine (ASC).
Le projet de la plate-forme de services d’informatique en Cloud vise à établir un centre international ouvert pour les méga-données sur la Terre. Il s’agit d’un des 19 projets stratégiques de recherche de haute technologie de classe A lancés par l’ASC depuis 2011.
Guo Huadong, académicien de l’Institut de télédétection numérique de l’ASC et chef du projet, a indiqué que ce projet intégrerait les infrastructures scientifiques et technologiques avec la recherche sur les ressources naturelles, l’environnement, la biodiversité et l’écosystème.
Dans le cadre de ce projet, les chercheurs s’efforceront de réaliser des percées en matière des sciences de la terre, des sciences de la vie et des disciplines associées.
Les méga-données sur la Terre présentent l’avantage d’être plus exactes, scientifiques et rapides. Elles constituent un nouveau secteur des géosciences et des sciences de l’information et un nouvel outil pour comprendre la Terre.
Nouvelle-Zélande-poissons
Pour chaque kilo de poisson pêché en Nouvelle-Zélande, environ 200 grammes sont de « prises accessoires », c’est-à-dire d’autres espèces marines que celles qui étaient ciblées par les filets de pêche, selon des estimations officielles.
Les groupes de défense de l’environnement estiment que ces « prises accessoires » contribuent au déclin des certaines espèces de manchots, de lions de mer et de dauphins.
Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement a installé des caméras de surveillance sur certains chalutiers. Actuellement, seuls 25 % des bateaux de pêche sont équipés de ces dispositifs, mais les autorités néo-zélandaises veulent étendre ces caméras à tous les bateaux de pêche.
Indonésie-climat
L’éruption du volcan Tambora le 10 avril 1815 dans l’île indonésienne de Sumbawa est considérée comme la plus meurtrière du dernier millénaire, selon un article scientifique publié récemment.
La catastrophe naturelle a eu des conséquences sur la planète entière, relève la même source, qui ajoute que le désordre climatique induit par l’éruption cataclysmique avait entraîné des récoltes désastreuses et des famines importantes, partout à travers le monde.
Les tempêtes et le froid ont également sévi dans l’hémisphère nord (1816 fût baptisée « l’année sans été ». Ainsi, de nombreux récits rapportent les récoltes réduites à néant à cause du gel ou noyées sous les pluies, rappelle-t-on.