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28 Mar

Un total de 27 pc de la consommation énergétique en Algérie proviendra à l’horizon 2030 des énergies renouvelables

Tunis – Un total de 27% de la consommation énergétique en Algérie proviendra à l’horizon 2030 des énergies renouvelables, a indiqué, mardi à Alger, le directeur de l’énergie et des mines de la wilaya d’Alger, Ali Benyakhlaf.

Grâce à la mise en place d’un programme (en cours de réalisation) relatif à la production de 22 mille mégawatt d’énergie propres (solaire, éolienne etc.) à l’horizon 2030, un total de 27% de la consommation énergétique en Algérie proviendra des énergies renouvelables, a affirmé M. Benyakhlef à l’occasion de l’annonce de la célébration de l’édition 2018 du plus grand événement environnemental au monde « Earth Hour » en Algérie.

Sur les 22 mille mégawatt projetés, un peu plus de 500 mégawatt ont été déjà produits, jusqu’à fin 2017, à partir de 23 centrales photovoltaïques à travers le territoire national, a-t-il relevé, ajoutant que la concrétisation de ce programme se fera progressivement jusqu’à atteindre les 22 mille mégawatt à l’horizon 2030.

Dans le domaine du transport, un million de véhicules seront convertis à l’horizon 2030 (programme national) à deux sources d’énergies propres qui sont le gaz naturel comprimé (GNC) et SIRGHAZ (GPLC), en remplacement des carburants polluants. Contrairement aux carburants classiques, le GNC et le GPLC réduisent significativement les émissions de gaz à effet de serre (CO2 et CO) et les émissions polluantes, selon des experts de l’agence de promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie (APRUE).

La conversion des véhicules d’essence vers le GNC ou le GPLC va se dérouler progressivement chaque année jusqu’à atteindre plus d’un million de véhicules convertis à l’horizon 2030, avaient indiqué les mêmes experts.

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-. La ministre algérienne de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, a procédé mardi au lancement d’une campagne d’implantation de 2.600 plants au niveau de la cité 10.000 logements de Sidi Abdallah (Alger), et ce, dans le cadre la célébration de la Journée internationale des forêts, placée cette année sous le thème « Forêts au service des villes durables ».

S’exprimant en marge du lancement de la grande campagne d’implantation, Zerouati a indiqué que « la mise des forêts à la disposition des villes durables constitue désormais l’un des grands objectifs du développement durable à l’horizon 2035 ». Le secteur de l’habitat, poursuit-elle, est l’un des secteurs sur lesquels mise le ministère de l’Environnement pour créer ces villes durables avec toutes leurs dimensions écologique, économique, sociale et culturelle.

C’est dans cette optique, ajoute la ministre, que le «prix villes durables» a été initié et sera décerné le 25 octobre 2018 coïncidant avec la Journée nationale de l’arbre. A cet égard, Zerouati a précisé que l’objectif escompté de ce prix, au niveau national, consistait essentiellement à sensibiliser davantage le citoyen et à développer et à embellir les villes algériennes.

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-. L’Algérie a triplé sa capacité de production d’eau potable en un peu plus d’une décennie, selon le ministère algérien des Ressources en eau, précisant que 98% de la population sont actuellement raccordés aux réseaux publics d’eau potable et 90% aux réseaux d’assainissement.

Pour sécuriser davantage l’approvisionnement en eau potable, souligne-t-on, l’Algérie s’est engagée dans un programme national de dessalement de l’eau de mer qui a permis la réalisation de 11 grandes stations fournissant 17% l’offre nationale en eau potable. Ce taux passera à 25% avec les trois nouveaux projets de stations prévus, a-t-il souligné.

La même source a mis en exergue l’expérience algérienne en matière de mobilisation des ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles, de renforcement des capacités de stockage, de réhabilitation et d’extension des réseaux urbains de distribution et d’amélioration du service public de l’eau et de l’assainissement.
L’observatoire tunisien de l’eau a estimé que l’année 2018 ne sera pas différente des années précédentes s’agissant de « la crise de la soif », en raison de « l’absence de sérieux et de volonté du ministère de tutelle et de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) d’en prévenir l’aggravation ».

Dans un communiqué publié à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, l’OTE prévient contre la difficulté de l’étape et des défis futurs, a fortiori face « à la dégradation des services hydriques, et l’absence d’une stratégie nationale judicieuse pour la gouvernance de nos ressources hydriques ».

Dans ce sens, il appelle la SONEDE à cesser d’attester de son incapacité à entretenir ses réseaux vétustes, face à la hausse de sa dette auprès de ses clients, l’appelant à publier « les chiffres réels de sa dette qui concerne principalement les grands consommateurs parmi les établissements touristiques et les entreprises publiques. »

L’observatoire déplore aussi « l’aggravation de la crise de la soif » depuis des années dans le bassin minier, Tataouine, Kairouan, Sidi Bouzid, Jendouba et autres régions, et la souffrance des populations suite aux coupures quotidiennes en été, comme en hiver, ce qui a donné lieu à la montée des mouvements contestataires dans ces régions.

Située sur la pointe septentrionale de l’Afrique du Nord, une région peu pourvue en eau, la Tunisie est en situation de pénurie hydrique structurelle, avec un niveau de ressources par habitant critique (419 m3 par habitant/an), une situation aggravée par un déficit pluviométrique persistant au cours de ces dernières années.

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