ActualitésLe trafic des espèces sauvages cause des dommages « incalculables » à la nature (ONU)

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14 Mai

Le trafic des espèces sauvages cause des dommages « incalculables » à la nature (ONU)

Vienne- L’organisation des Nations unies (ONU) s’est inquiétée de l’augmentation du nombre de trafic d’animaux sauvages au cours de la période de 2017-2021 par rapport aux années précédentes, causant ainsi des dommages « incalculables » à la nature.

Le trafic d’espèces sauvages se poursuit à travers le monde, impactant plus de 4 000 espèces malgré deux décennies d’actions concertées, a indiqué le dernier rapport sur la criminalité liée à la faune et à la flore dans le monde, de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.

La faune et la flore issues de trafics illégaux représentaient entre 1,4 et 1,9 % du commerce mondial pour la période 2017- 2021, précise le rapport, ajoutant que sur les quatre années précédentes, il ne dépassait pas 1,1%.

L’augmentation des saisies sur la période étudiée a notamment été portée par l’augmentation du trafic de végétaux, fortement influencée par d’importantes saisies de bois de grande valeur en Amérique latine.

A cet effet, l’ONU appelle les pays à « une mise en œuvre plus efficace de la législation, notamment des lois anticorruption », pour contrer « les groupes criminels » qui se trouvent derrière ce trafic.

Sur la dernière décennie, le braconnage et les niveaux de saisies ont toutefois nettement reculé concernant l’ivoire d’éléphants et les cornes de rhinocéros, a fait savoir l’ONU dans son rapport, ajoutant que ce résultat est dû à « une approche globale » qui a permis d’obtenir ces avancées.

Le rapport regrette donc que certaines de ces espèces les plus touchées n’attirent pas l’attention même si le trafic semble avoir joué un rôle majeur dans leur extinction à l’échelle locale ou mondiale. C’est le cas d’orchidées rares, de plantes grasses, de reptiles ou de poissons.

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